Ma chère vda,
Point n'était dans mon intention de t'offusquer, et encore moins de causer une quelconque peine. Si c'est le cas, je le regrette profondément, et te demande pardon.
Si tu connaissais Bibi Cromagnon, tu aurais compris instantanément qu'il s'agissait d'un gag, puisque celui-ci se situe d'avantage au niveau de Oui-oui que d'Asimov.
Mon message était, il est vrai, fort peu clair. Je dirai simplement pour ma défense qu'il était plus de minuit, et que je sortais de trois heures d'Eurovision commenté par Michel Drucker, c'est dire si mon intellect était affaibli à ce moment.
Mais malgré celà tu avais tout de même compris le sens essentiel de mon message :
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ce que je retiens du post, c'est la reconnaissance de mon droit à aimer un auteur, et ça, ça m'est précieux |
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Ce que j'exprimais, c'est mon droit d'aimer, mais aussi de ne pas aimer.
Je constatais que lorsqu'on dit ne pas aimer tel ou tel auteur, se dresse une armée de fans pour dire : "mais si mais si, c'est très bien". Et d'essayer de convaincre les autres qu'ils ont
tort de ne pas aimer, ce qui est inéfficace puisque reposant sur des fondements purement subjectifs.
Tu sors deux phrases et tu dis : c'est pas mal. Soit (quoique, je maintiens: personnellement je ne suis pas scotché). Mais pourquoi l'opposer comme argument à ceux qui n'aiment pas Asimov ? J'ai lu bien plus de deux phrases de lui, et j'en ai conçu une certaine opinion. Si j'extrayais deux phrases particulièrement insipides de son oeuvre pour te les asséner accompagnées d'un "tiens, tu vois bien que c'est écrit avec les pieds", trouverais-tu celà sérieux ? Je ne pense pas. Et sans doute trouverais-tu que j'ai bien peu de respect pour tes opinions pour les balayer ainsi d'un nonchalant revers de main.
Ce que j'essayais de dire avec Bibi Cromagnon, c'est que j'ai sincèrement aimé ces livres, je pense qu'ils sont très bons (pour le public visé bien entendu), mais que si quelqu'un venait me dire qu'il ne les a pas aimé, il serait profondément ridicule pour moi de m'escrimer à les défendre. Car il n'y a, comme toujours, aucune raison
objective de les trouver géniaux (ce que j'essayais de faire transparaître en choisissant cette série au nom grotesque).
Ainsi vont la vie, les goûts et les couleurs.
Sur ce, j'te fais un poutou
Gaël
PS : pour le crépage de chignon, c'est trop tard : je me suis coupé les cheveux, ils sont courts désormais.