Amis du soir, bonjoir.

		Citation : syncrétisme admirable (si, si, j'insiste !)

Je sais pas trop ce que veux dire syncrétisme, j'imagine que c'est un compliment... Sinon, j'ai fait au moins deux fautes dans l'orthographe des noms propres : il faut lire Sheckley (et d'ailleurs il faut lire Sheckley comme illustration de la phase "ironique" de la SF) et il faut lire Poul Anderson...

Tu mixes plusieurs chapelles science-fictives à toi tout seul.
Nous allons te vouer un culte !

Merci Lobo pour tout ces conseils vue que

		Citation : Heinlein[...]Hamilton[...]Alfred Bester[...]Cordwainer[...]Smith[...]Poul Aderson[...]Zelazny[...]Moorcock[...]Spitz[...]Bruss[...]Wul

bah, connais pas, tout simplement.

Brunner j'ai déjà lu Tous a Zanzibar, la forme m'a plut, l'intrigue un peu moins donc j'hesite a me replonger dedans, Rdv avec Rama j'avais adoré,mais j'en avais lut un autre de lui qui m'avais un peu gonflé, j'ai donc lâché C Clarke .
Et sinon, qu'est ce que tu appelle la phase ironique de la SF, parce que l'humour: j'aime bien (j'ai oublié Pratchett dans les mecs dont j'ai dévoré les bouquins.)

@Gui

		Citation : Quels titres ?

Bah a peu près tout le catalogue Valve (sacré Gordon) beaucoup de TF2 et l4d2 et je me refait Bioshock pour me remettre dans le bain avant la sortie du 2.

		Citation : Rdv avec Rama j'avais adoré,mais j'en avais lut un autre de lui qui m'avais un peu gonflé, j'ai donc lâché C Clarke .

Moi pareil j'ai adoré Rendez vous avec Rama, mais comme j'ai un peu de bouteille, c'est pas un autre que j'ai lu mais plein d'autres qui m'ont tous un peu gonflé... Cela dit, je me relirai bien ces trucs très hard au FNA qui m'avaient bien gonflé à l'époque genre les iles de l'espace, prélude à l'espace, SOS lune, comme là je suis dans une période retour au système solaire.

		Citation : Et sinon, qu'est ce que tu appelle la phase ironique de la SF, parce que l'humour: j'aime bien

C'est Irène Langlet, une grande théoricienne de la SF, qui parle si je me rappelle bien (flemme de vérifier) de phase ironique, pour la période années 50, Galaxy... Il y a un age classique, en gros la grande période Astounding, fin 30's années 40, où tout s'invente continuellement, les thèmes, les formes de narration... Et puis ça commence à tourner un peu en rond... Alors arrivent des auteurs comme Sheckley ou comme Pohl, qui jouent avec ce qui est déjà les clichés du genre... C'est de l'humour oui, mais qui n'est vraiment efficace que parce que l'auteur sait qu'il s'adresse à des fans de SF, qui connaissent bien le genre, ses valeurs et ses clichés.

ok, je note pour plus tard !

Bienvenue parmi les déviants.

Bienvenue camarade.

Puis je me permettre d'ajouter Ursula le Guin à la liste des musts-de-la-sf-que-tu-dois-absolument-lire-même-qu'on-te-flagellera-si-tu-ne-le-fais-pas?

Et sinon tu paye ta tournée de pilules Steal? Je suis en état de manque très avancé...

		lobo : il faut lire Sheckley (et d'ailleurs il faut lire Sheckley comme illustration de la phase "ironique" de la SF)

Je me suis beaucoup ennuyé lors de la lecture du recueil Pélerinage à la Terre. Les nouvelles se terminent systématiquement par une chute humoristique avec ses gros sabots. Le mélange d'absurde, de bouffonnerie et d'ironie est assez copieux.
Ca n'a pas le charme de la forme fantastique des nouvelles de Robert Bloch.

		krokooc : Je songe aussi a me faire un bédétheque SF mais alors la je suis vraiment complètement largué vu que j'y connais rien bien qu'appréciant le médium.

Ici
: )


Bon courage krokooc dans cette découverte historique de la SF. Au vue de la liste de lobo, je n'en suis pas encore sorti. Et, d'autres lectures ont été laborieuses.

Dans ma liste, comme je l'ai dit, je me suis borné à ce qui est pour moi les "classiques" de la SF, ceux des années 30-40-50. C'est pour ça que je n'ai évoqué ni LeGuin, ni Brunner, ni Silverberg...
Ce que dit BouquetdeNerfs de Sheckley me chagrine. Il a été un de mes héros. Mais je ne connais pas le recueil dont il parle, je le connais surtout par le recueil du CLA, les univers de RS. De plus, je répète, à la suite d'Irène Langlet, sa démarche ne fonctionne qu'avec la complicité du lecteur. Comme lecteur contemporain de SF tu (BdN) n'as plus les codes qu'avaient les lecteurs des années 50, tu es moins "naïf" en quelque sorte, ce qui fait que Sheckley t'apparaît comme chaussé de gros sabots. C'est toujours la même vieille histoire : la SF ancienne doit être lue "dans son jus", sinon, elle vieillit très mal, c'est clair.