14-18 en sf ?

Tu noteras que ça fait un bail que je suis inscrit, plus d'un an et demi, mais j'avais complètement que ça existait. :P

Pour en revenir à Turtledove je ne peux pas dire grand chose de plus sur sa série vu que je n'ai pour l'instant lu que 'How few remains' et le premier volume de la première trilogie. Autant dire tout de suite que je suis loin d'avoir fini.

		Citation : j'avais complètement que ça existait.

Joli... ;)

		Citation : Elle aurait accéléré les choses, les E-U se sont alors hativement engagés dans la guerre.

Oui , bon , il ne faut pas oublier non plus que les ricains ont longtemps été considérés comme des guignolos lorsqu'ils sont arrivés en Europe . Le haut commandement a mis un temps certain à les engager vraiment sur le front ....

Herbefol

		Citation : Sinon on peut effectivement noté que de nombreuses nouveautés de la première guerre mondiale étaient déjà présente dans la guerre de Sécession un demi-siècle auparavant (industrialisation du conflit, tranchée, batailles dévastatrices en pertes, armement nettement plus performant, etc.).

Je dis des bétises ou la toute première page de "Au carrefour des etoiles" de Simak (je ne l'ai pas sous la main pour vérifier) s'ouvre sur une évocation assez apocalyptique d'un combat de la Guerre de Secession qui n'est pas sans s'apparenter aux tueries à venir de 14-18, comme un parfum avant-coureur de ce qui pourrait se produire.

Je n'ai pas lu le Simak en question, mais sur la fin de la guerre de Sécession, pendant le siège de Petersburg, on arrive à une ligne de front quasi continu de plusieurs dizaines de kilomètres, avec tranchée et tout le bastringue et les premiers cas de syndrome de stress post-traumatique chez les soldats qui se retrouvent confronté au combat quotidiennement pendant quinze jours de suite.
Il y avait de sacrés leçons à prendre sur ce conflit et qu'on n'avait visiblement pas intégré en Europe en 1914 (notamment sur les couleurs d'uniforme :P).

		Citation : Il y avait de sacrés leçons à prendre sur ce conflit et qu'on n'avait visiblement pas intégré en Europe en 1914 (notamment sur les couleurs d'uniforme :P).

Style gilet jaune fluo et triangle de signalisation à porter sur le casque, au ras des tranchées.
Et je ne rigole pas face à ce qui ne se veut pas boutade.
Car je repense au film que Kubrick consacra à la carrière arriviste d'un haut officier.. Quel était le nom de ce film magnifique, déjà..? "Les sentiers de la gloire", non..?

"Au carrefour des étoiles" n'est pas dispensable (smiley souriant), c'est un chef-d'oeuvre humaniste doublé d'une fort belle histoire d'amour, sans oublier son étalage d'ET aux bons sentiments.
Au tout début, Enoch, soldat du Nord (du sud ?) vit ses derniers instants de pré-immortalité dans la boue et la chair morte d'un charnier pourrissant.

Et Enoch, immortel, vit un

		Citation : "cas de syndrome de stress post-traumatique"

Amer constat, suis pas drôle ces temps, désolé.

		Citation : Pour en revenir à Turtledove je ne peux pas dire grand chose de plus sur sa série vu que je n'ai pour l'instant lu que 'How few remains' et le premier volume de la première trilogie. Autant dire tout de suite que je suis loin d'avoir fini.

et puis depuis The guns of the south, la guerre de Sécession reste le fond de commerce majeur de Turtledove. Uchronie "classique" avec la série Great War et ses suites (mais Harrison est aussi passé par là à peu près en même temps), mélange de Fantasy et d'Uchronie (War beetween the provinces) mélange de tout le reste (Darkness).

J'ai même parfois un peu de mal à relier les livres aux séries.



(Del Rey, 1993, couverture de Stimpson)

Pas en sf mais en polar, il y a le prochain Patrick Pécherot, en Série noire : Tranchecaille.

Le soldat Jonas, jeune paysan arrivé au chemin des Dames dans les premiers jours de l'année 1917, est exécuté quelques mois plus tard par un peloton militaire, accusé d'avoir profité d'une attaque ennemie pour tuer son capitaine auquel un différent l'opposait. Chaque chapitre évoque l'état d'esprit de l'un des protagonistes, pour retracer le déroulement de cette affaire judiciaire.

Cette façon d'appréhender un roman n'est pas négligeable, c'est une manière plus intéressante qu'une autre de donner divers sons à une situation. Exemples me venant à l'esprit:
_Les quatre voix de "L'été meurtrier" de Japrisot.
_Les 2 du Prestige: ici c'est du grand art car......

>>>>> Hors SF <<<<<<<<<

Ce soir sur Arte: "Verdun, aux portes de l'enfer"