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vda

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Babel 17

Samuel Delany


Babel 17
Traduction : Mimi Perrin
Illustration : Christopher Foss
Première parution : 1966

 Pour la présente édition :

Editeur : J'ai lu

Ce livre est noté   (3/5 pour 1 évaluations)


J'ai lu ce livre et je souhaite donner mon avis
La critique du livre
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Le monde humain est déchiré par une guerre fratricide. Des sabotages secouent la stabilité de l’Alliance. Ils semblent liés à des communications que les services du crypte n’ont pas réussi à déchiffrer. Rydra Wong, autrefois prodige du service du crypte, devenue en trois recueils une poétesse reconnue et célébrée, a été sollicitée pour tenter de percer le code. Pour elle, il ne s’agit pas d’un masque, mais d’un langage, un langage dont l’étude la passionne et l’effraye. Les quelques éléments qu’elle a pu appréhender lui indiquent où se produira la prochaine attaque.

Le roman se divise en deux parties. La première permet la mise en place de l’univers de Babel 17, une guerre longue et douloureuse, une société divisée entre Stables et Mobiles, le second groupe composant les équipages des vaisseaux qui vont de planètes en systèmes, et dont l’apparence physique doit beaucoup à la cosméchirurgie. Au cours de cette partie du livre, Rydra Wong se voit confier un vaisseau – elle a son brevet de capitaine – et accompagnée d’un contrôleur administratif constitue son équipage (pilote, navigateurs, décorporels, peloton chaperonné par son gorille). Beaucoup plus rapide et dynamique paraît le second temps du roman. Le Rimbaud a pris le départ, et connaît son premier sabotage. Un ennemi semble s’être glissé dans le maigre équipage. Par un jeu d’enfant, le vaisseau sort du piège fatal où l’asphyxie guettait ses habitants, pour rencontrer la mort à son escale suivante, puis un nouveau sabotage, et la récupération par un vaisseau fantôme dirigé par Tarik assisté du Boucher.

Démesure et exubérance foisonnent avec les personnages de Samuel

Delany

. Ils sont plongés dans une intrigue digne d’un feuilleton de cape et d’épée, version terrestre du space opera. Ils sont transcendés par l’intelligence de la trame narrative tissée par

Delany

, par cette énigme qu’est Babel 17 qui se développe et enveloppe l’ensemble du roman.
Réflexion sur le langage, Babel 17, sur un thème semblable à celui développé par Jack Vance dans Les langages de Pao, ne partage ni la poussière ni l’ennui qui se dégagent aujourd'hui du roman de Vance.
Pourtant, la narration, toute de simplicité et de linéarité, apparaît datée, désuète, désarmante. Le talent de

Delany

entre alors en scène. A la simplicité de l’intrigue répondent l’exubérance et le naturel des personnages. A la linératité formelle du récit répond l’idée qui le sous-tend et en fait l’unité et la force.

En moins de trois cents pages, un roman brillant sous une apparence convenue de space opera, une réflexion fine sur le langage véhicule et formateur de la pensée. Comparé aux productions actuelles (1500 pages, sinon rien) Babel 17 peut sembler minimaliste, les sous-intrigues sont absentes, tout est utile au récit. S’il a la qualité du minimalisme, Babel 17 n’est pas simpliste un seul instant ( au contraire de nombre de pages de productions actuelles).

Babel 17 a été récompensé par le Nebula en 1966. Il n'avait pas encore sa fiche sur CSF, voilà chose faite.




Depuis des mois, la Terre et ses planètes, unies au sein de l'Alliance, subissent les attaques meurtrières d'insaisissables Envahisseurs. Et avant chaque coup de main, les réseaux radio de l'Alliance sont neutralisés par d'inintelligibles messages surnommés Babel 17.
Qu'est-ce que Babel 17 ? Un code dont on ne parvient pas à trouver la clef ? La langue d'une civilisation ignorée ? Ou encore un super-langage dépassant tous les modes de pensée connus ?
La belle Rydra Wong, une célèbre poétesse qui maîtrise une dizaine de langues — terrestres et extra-terrestres — peut seule sans doute résoudre l'énigme. Elle va partir pour un aventureux voyage dans la Galaxie, à bord de l'astronef Rimbaud...
Et si Babel 17 était l'arme absolue ?

Samuel Delany est né en 1942 à Harlem. Il écrivit son premier roman à dix-neuf ans. De cet auteur, J'ai Lu a publié Nova, un flamboyant space opéra.


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