Vos lectures SF/F/F : Avril 2007

Viens de finir l'âge des lumières: c'est très bien écrit, mais la masturbation contemplative stimpounque qui donne dans la métaphore sociale foireuse, c'est gavant. Mc Leod est très bon sur la forme, par contre le fond ne vaut pas un caramel. AMHA bien sur :)

Pour me changer les idées, j'ai pioché dans la PAL du gros space op' qui tache avec la route des confins de A.Bertram Chandler: c'est mauvais. Très mauvais. J'ai du mal à comprendre que le Belial ait pu rééditer une daube pareille. J'avais lu du même auteur dans le même cycle le long détour chez Albin Michel quand j'avais 15 ans, je ne me souvenais pas que c'était aussi catastrophique... Au moins des trucs comme la légion de l'espace de Williamson, ça a un bon goût suranné de pulp et d'âge d'or alors que AB Chandler, c'est vraiment du sous-Horatio Hornblower. Weber et Stirling ont fait beaucoup mieux dans le genre avec Honor Harrington et Lt Leary.

Spoiler pour se poiler:
Le héros puceau (!) baise l'héroïne (pulpeuse et pulpeuse), page 73, alors qu'il est incarceré pour mutinerie. Page 74, le héros lui déclare sa flamme "je t'aime", sans emballage et décide de joindre le capitaine du vaisseau dans une entreprise de vengeance contre les méchants pirates de l'espace qui ont tué la dulcinée du capitaine...
Même Jimmy Guieu n'aurait pas osé, bien qu'on apprenne également page 73 que le héros est un adepte du nudisme!

Bref, un excellent exemple de ce qui fait classer la SF comme une sous littérature de gare.

		Citation : la route des confins de A.Bertram Chandler: c'est mauvais. Très mauvais. J'ai du mal à comprendre que le Belial ait pu rééditer une daube pareille.

Attention, c'est chez Les moutons électriques, et il parait que la trad est à chier.

Le dernier space-op du Bélial, c'est La poussière dans l'oeil de dieu, avec une trad révisée.

Yes, méat coule pas ;-)

Le chant de Kali de Dan Simmons

1977 : un journaliste américain se rend à Calcutta pour récupérer le manuscrit d'un poète indien que l'on croyait décédé.
La 4ème de couverture fait penser à une aventure d'Indiana Jones.
En fait, le livre est bien + subtil.
C'est ama un petit chef d'oeuvre. Une plongée dans une Calcutta (la cité de Kali) misérable et terrifiante, ainsi qu'une réflexion sur le mal dans nos sociétés et en chacun de nous.
Vraiment excellent.

		Citation : Le chant de Kali de Dan Simmons 1977 : un journaliste américain se rend à Calcutta pour récupérer le manuscrit d'un poète indien que l'on croyait décédé. La 4ème de couverture fait penser à une aventure d'Indiana Jones. En fait, le livre est bien + subtil. C'est ama un petit chef d'oeuvre. Une plongée dans une Calcutta (la cité de Kali) misérable et terrifiante, ainsi qu'une réflexion sur le mal dans nos sociétés et en chacun de nous. Vraiment excellent.

Contrairement à toi , j'ai trouvé ce livre décevant et pas à la hauteur de l'ambition de départ qui est de montrer Calcutta comme "la ville du mal". Dan Simmons sans nul doute est un grand pro de l'écriture, il sait gérer son intrigue, mais malgré quelques scènes bien réussies, il échoue à remplir son contrat.
Non pas que le Chant de Kali soit un mauvais roman, mais il y manque quelque chose en ce qui concerne le fond.

		gylles : Le chant de Kali

J'avais bien aimé ce roman, mon premier Simmons.
Je l'avais trouvé efficace, de son introduction aux phrases déclamatoires jusqu'au drame final, et intéressant, par son questionnement sur le Mal (extérieur/intime? naturel/surnaturel..?)

		Toltek : Le fils de l'homme

"On a l'impression que tout est possible"
Et c'est clair dès les premières pages; ça m'a plu et j'ai adhéré au procédé.
D'accord, l'inconvénient est l'absence de véritable intrigue mais, à contrario, pas de failles d'ordre mécanique car nulle volonté de créer un objet littéraire frappé du sceau du cartésianisme.
Sur le fond, j'y ai surtout vu une réflexion sur l'Evolution et l'importance de l'Homme dans l'univers : tout à la fois unique et dérisoire.
(Pour ce qui est de la fin, désolé mais c'est flou pour moi aussi...)

Hors s-f

- Fini et dévoré le classique de CHASE pas d'orchidées pour Miss Blandish. A lire au plus vite, si ce n'est déjà fait.

- Une centaine de pages du polar de CONNELLY le poète : un policier est retrouvé dans un parking une balle dans la tête, le révolver sur ses genoux. Le gardien affirme qu'aucune personne n'aurait pu s'enfuir entre le coup de feu et son arrivée sur le lieu en à peine cinq secondes. Le frère jumeau du défunt ne veut pas l'admettre et fouine. Il semblerait qu'un (voire deux) tueur méticuleux soit encore en liberté. En effet, d'autres cas de suicides de policiers n'en sont certainement pas... Pour l'instant c'est du grand art. Personnages fouillés, intrigue palpitante, sens du suspense, pourvu que ça dure.

La trilogie de La cité impeccable de Jeffrey FORD.
Très bien. Univers cohérent et original mais un bémol : une intrigue qui a tendance à s'étirer.

Le scarabée dans la fourmilière des Strougastki. Une certaine perplexité sur la première moitié, que j'ai visiblement partagée avec le personnage principal, avant que tout ne commence à s'éclairer. Des pistes pour une réflexion à amorcer.

		Kaan semble dubitatif : viens de terminer la musique de verre et suis assez mitigé...

Pourrais-tu développer un peu ? J'ai lu de bonnes critiques, mais j'hésite à l'acheter.

Personnellement, après une lecture rapide (obligatoire) de Le carnaval des enclonés, de Richard Bessière, je suis toujours plongée dans ma relecture de Tyranael (et non, Franz, il n'est pas obligatoire de le relire - quoique ;-) - mais c'est tellement bon !! AMA bien sûr !)