Vos lectures SF/F/F : Avril 2007

En termes d'antériorité, ne négligeons pas non plus l'empire qui sert de décor aux Rois des étoiles/Retour aux étoiles de EDmund Hamilton en 1947.

après avoir consulté quelques sources, elles s'accordent sur au moins deux points :

1) C'est clairement Asimov qui a fourni le contexte historique pour de tels empires et a popularisé le concept.

2) On arrive à trouver quelques textes avant lui (E E Smith, Cole avec The stuggle for empire en 1900 et des textes dans les premiers pulps), mais l'essor de cette idée et surtout son utilisation dans le récit comme autre chose qu'un élement de décor est typique de l'après-guerre (Van Vogt, Hamilton, Anderson)

Bon, je viens de terminer Le fils de l'homme de Silverberg, plutôt laborieusement.
Je commence à bien connaître l'auteur pour m'être enfourné les 4 recueils des Nouvelles au Fil du Temps, ainsi que la plupart de ses romans qui font quasiment l'unanimité.
Mais là... celui-là est vraiment particulier. On retrouve le héros classique de Silverberg, son double habituel, ici transporté à des millions d'années dans le futur. Mais on a l'impression d'un trip au LSD ou à une quelconque autre substance pendant 250 pages. Il n'y a pas réellement de scénario. On a l'impression que tout est possible, que tout va partir en vrille à chaque page, même si certains passages sont un peu plus compréhensibles. Malgré tout le roman pose des questions fondamentales sur la nature de l'homme et n'est pas dénué d'intérêt. Par contre j'ai du louper quelque chose pour les dernières pages.
Bref je ne l'ai pas trouvé mauvais mais je n'ai pas pris de plaisir à le lire.

J'aimerais beaucoup avoir le point de vue de ceux qui l'ont lu et apprécié.

		Citation : Continue à denigrer Asimov ça va faire sortir Zomver de sa taniere.

Si seulement :-/ ! Je pourrais continuer à le traiter avec le révérend mépris qu'il mérite avec bonne conscience, mais je ne vais pas me donner le mal de penser au bon docteur, quand zomver n'est plus là pour râler.

>Sandrine : Toutes mes excuses pour t'avoir absurdement re-baptisée, par contagion avec Franz !

>Galvin : +1 avec toi sur Asimov / McLeod. Bon, pour calmer les autres, je veux bien admettre que les jeunes auteurs s'appuient sur les oeuvres de leurs aînés dans la carrière, et que le 1er a peut-être permis le second... pour faire plaisir à zz absente... et même aux présents défenseurs du grand ancien !

>Olivier : j'ai lu La profondeur des tombes, La lumière des morts et Meddik. J'avais seulement oublié le titre du dernier Di Rollo.

Sinon, je me suis lancée dans une Nième relecture de Tyranael. Et en relisant Les rêves de la Mer, je me dis que je comprends ceux qui ont du mal à suivre en le lisant pour la 1ere fois, lol ! Mais promis : à la relecture, c'est clair comme de l'eau de roche !!

Lisbei continue à faire l'article (et très élegamment) pour Tyranael:

		Citation : Mais promis : à la relecture, c'est clair comme de l'eau de roche !!

Euh, parce qu'en plus il faudrait le relire?
Remarque, c'est peut être préférable à la relecture de l'âge des lumières, niarkkk :)
Finalement je crois que je vais me faire une ch'tite cure d'Asimov avec les dieux eux mêmes et la voie martienne (pas lus depuis au moins 25 ans). Ou p'tet même du Van Vogt tiens :D

Rouge sang de Melvin Burgess : ça s'annonce comme une fantasy post-apo (ou du post-apo sans boulons).
Ou disons plus exactement que dans un décor post-apo, deux seigneurs de guerre décident de marier leurs enfants pour ne plus se faire la guerre. Appelez ça comme vous voulez.

Fini Babel 17, un bon moment de lecture.
Un univers picaresque et chatoyant, des personnages hors-normes très attachants, une réflexion sur la nature du(des) langage(s), en font un cocktail savoureux.
Et si je suis pas définitivement conquis, cela tient à l'intrigue, honorable mais pas bluffante (pour L'intersection Einstein, c'est aussi sur l'intrigue que le bât blessa, pour d'autres raisons : au final, j'a pas tout compris.)
Reste Nova...mais, pour l'instant, j'entame Tous à estrevin, de R. A. Lafferty.

		Citation : Mais on a l'impression d'un trip au LSD ou à une quelconque autre substance pendant 250 pages.

C'est exactement ça, dixit Silverberg lui-même.

viens de terminer la musique de verre et suis assez mitigé...
Vais attaquer "le vieil homme et la guerre"

Je viens de finir Salem de SK: ça date mais c'est plutôt bien prenant. Il y a les inévitables premières dizaines de pages assez longues mais l'ensemble m'a plutôt enthousiasmé.

Commencé la légion de l'espace de Williamson: ça fleure bon le vieux space opera, idéal avant de continuer Jonathan Strange et Mr Norrel...