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Sujet proposé le 05/02/2007 à 23h11 par morca |
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RE : Valerian
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15/02/2007 à 23h31
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| | | | | | Citation :
3 dessinateurs sur le même scénario tiendront le même langage dans une langue différente. |
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Je crois me souvenir d'un cadavre exquis ramené à la BD parut dans Metal Hurlant durant les 70's/80's. Son titre "Coup dur à Stalingrad". Je ne me souviens plus des participants dessinateurs. Ils devaient être une quinzaine au bas mot..!
Le scénario n'existait pas, bien entendu. L'amorce donnait le ton. Il était polar/espionnage. Comme toute expérience de ce type tout est parti en c******* à la cinquième ou sixième participation pour former un grand n'importe quoi..!
L'intéressant résidait dans les toutes premières interventions qui essayaient de rester crédibles, de respecter l'histoire, l'atmosphère..!
Mais rien n'y faisait, dès que je basculais dans un autre univers graphique sous le sceau d'une continuation, je perdais pied, les voix changeaient de tonalité, les sensations variaient. Il me fallait m'habituer à un autre monde..!
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RE : Valerian
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16/02/2007 à 07h35
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Pour Fabieng :
Oui, je suis d'accord, ce n'est pas une question générationnelle (bien que des fois, au niveau individuel), mais je crois que souvent, ce qui a été révélé et est digne de s'assoir à l'Olympe d'un art peut connaitre un temps une réaction d'opposition passagère.
Pas pour Fabieng ;) :
Poser le dessin comme langue est périlleux, je trouve, mais pourquoi pas. On peut se poser des questions de jusqu'à quel point le graphisme est conventionnel (surtout si chaque artiste a une langue propre). La langue est un système qui peut avoir plusieurs formes (le français en langage des sourds c'est toujours le français). La langue sert avant tout à envoyer un message (ce qui reste à voir, en tout cas, une partie est qu'elle a aussi une forme, des sons). Le dessin peut se limiter à être le "message", dans le sens où la forme pourra être le fond (et non pas supporter le fond).
Mais tout ça c'est de la voltige.
Il n'empêche que le dessin, c'est affaire de perception. Pas la langue.
Et puis, la bd, c'est pas du dessin (outre le fait qu'on peut utiliser n'importe quelle technique). C'est le graphisme lié au récit, donc soumis à des impératifs très spécifique, de découpage, de mise en page, de lisibilité (car vitesse de lectures), etc, etc...
Donc, la question du dessin en soit n'est pas juste pour un dessinateur de bd. Moi quand je lis une bd, je survole le dessin à peine s'il existe. Ce qui compte, c'est comme il fait vivre le récit. « Je dessine mon écriture et j’écris mes dessins. » disait Pratt, justement. Je crois que c'est la force de Pratt. Un dessin fait pour la bd, notamment quand il résume une case à quelques traits et quelques surfaces d'aplats noir.
| | | | | | Citation :
On peut ensuite reconnaitre le talent sans pour autant apprécier. |
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Tout à fait d'accord. Mais c'est difficile. La question est avant tout, en bd, de l'adéquation des moyens mis en oeuvre avec le projet des auteurs, celui de l'état et la validité de la recherche graphique, celle du style, et de l'avènement, voire, ensuite, de l'apport artistique, de l'influence sur les autres auteurs.
Perso, je donne la place de numéro deux en importance artistique au XXème à Andy Wharol, dieu sait que si je le tenais je l'étranglerais... Je reconnais que Brel est un auteur incroyable, un des meilleurs, mais j'ai du mal à écouter. Je crois qu'on peut avoir le même type de positionnement pour Pratt ou Asimov... On peut être exaspéré, fatigué, en inadéquation avec des choses bonnes. L'objectivité est impossible, apparemment. Mais le subjectivisme a des limites.
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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RE : Valerian
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16/02/2007 à 09h36
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| | | | | | Citation :
En tous cas, on voit bien à travers ce thread que le scénario vient bien après le dessin. |
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Ah la la ! pas du tout d'accord . Certes le dessin dans une Bd (je le dissocie du dessin en soi) tape à l'oeil, est la première accroche pour une Bd MAIS elle est complètement trompeuse.
C'est bien connu que dans un roman de Sf le plus important c'est la jaquette ?
(remarquez ça doit être vrai des fois, voir les collecs de Sandrine)
Combien de BD attirantes, clinquantes, par le dessin, se révèlent creuses, mal construites, vides, à foutre à la poubelle ? 90% , 95 % ? oups là je vais ptêt choqué... Combien avec des dessins peu évidents, difficiles, voire mal gaulés se révèlent magnifiques et rares ? Que le dessin, c'est le minimum, ne fasse pas obstacle certes, mais qu'il soit primordial (dans le sens : qu'il prend le dessus) c'est une abérration. Une Bd n'est pas un catalogue de belles images qu'on feuillette, une BD se lit ! une BD est un récit construit en dessin, le mixte des 2 est non seulement indissociable mais c'est son essence, et c'est la seule chose qui le constitue comme art. (Contrairement à l'idée reçue, qui dit comme Moebius : "que la seule place de la Bd est sur les murs d'un musée" - quelle connerie).
Personnellement, j'ai même longtemps cru que le scénario (au sens large de la "construction/mise en scène") primait ; c'est une autre erreur possible, le dessin, les icônes, en constitue bien le langage : les briques qui permettent d'en faire un art.
Même référence pour moi "L'Art invisible" de Scott McCloud, mais surtout, surtout le chef d'oeuvre : "Jimmy Corrigan" de Chris Ware - pas une théorie mais une BD qui dit tout. (Mais c'est pas de la SF)
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 tiens si j'allais faire un tour sur "Amazing Monday" ?
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RE : Valerian
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16/02/2007 à 09h48
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| | | | | | Citation :
Même référence pour moi "L'Art invisible" de Scott McCloud, mais surtout, surtout le chef d'oeuvre : "Jimmy Corrigan" de Chris Ware - pas une théorie mais une BD qui dit tout. (Mais c'est pas de la SF) |
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+100000000000000000000000000000000000000000000 oups !
Une BD développe un langage graphique (texte, image, séquençage, mise en page etc...).
Une BD est un tout et non la somme de morceaux.
Une BD est le miroir d'une culture.
Exemple : les vitraux au Moyen âge constituait une sorte de BD qui rendait lisible aux analphabètes les rudiments de la foi, les récits hagiographiques etc...
Mais de nos jours l'analphabétisme a reculé et les vitraux sont illisibles pour la majorité des badauds.
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