Un pavé dans la tronche !

Varley avait écrit une nouvelle délirante et géniale (bref, Varley a écrit une nouvelle...) sur l'irruption du traitement de texte, où il éreintait -si ma mémoire est encore bonne- Stephen King.

Lisez des nouvelles, lisez du Varley, et surtout les nouvelles de Varley !

Au fait, dernière grande claque dans la catégorie pavé, Festins secrets de Pierre Jourde.

		Citation : coucou je viens d'acheter axiomatique ,je crois m'etre faite rouler c'est vaseux j'en suis a la 3eme nouvelle, j'espére qu'il y en a au moins une géniale dans le tas , a suivre

Pourquoi, c'est un pavé ?

les critiques sont plutôt bonnes, pourtant.
Pas lu Egan (encore), c'est de la hard-science, non ? P'têt ça le problème ?

Hard-SF oui et non.
Je pense qu'il construit ses histoires sur des concepts scientifiques, mais il ne me parait pas particulièrement abscons. Et dans le pire des cas, il y a wikipedia. La comparaison avec Ecken (Le monde tous droits réservés) me parait juste.

Je suis gêné par les pavés car depuis que j'ai commencé la sf, pendant que je lis, je me projète toujours un peu vers le prochain livre. Donc je suis pressé, donc les pavés, c'est trop long : on a qu'une vie et y'a trop de bouquins de sf à lire, et lire ça prend du temps. CQFD.

Je ne suis a priori pas fou des pavés, mais je crois bien que je m'en fiche en réalité.

Bon effectivement, quand on se lance dans un pavé et qu'on du mal, la baisse de motivation est directement proportionnelle au nombre de pages.

Mon dernier excellent pavé, et un des meilleurs livres que j'ai pu lire tout court : L'évangile du bourreau. Dans ce cas, la pavitude est à remercier, m'ayant permis de faire durer le plaisir (et vu le bouquin, c'est un plaisir pervers).

Pour ma part, l'âge joue aussi. Je doute pouvoir me relancer avec autant d'envie qu'à mon adolescence dans les ultra-pavés à la Stephen King.

		Citation : Pour ma part, l'âge joue aussi. Je doute pouvoir me relancer avec autant d'envie qu'à mon adolescence dans les ultra-pavés à la Stephen King.

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plutôt le format court pour ma part. Il me semble qu'un texte qui arrive à faire passer ce qu'il veut (un sentiment, une sensation, une idée, une réflexion...) en deux cent/trois cent pages a plus de force, de punch qu'un pavé qu'il s'étire et s'enfle et ... m'enlise.

cependant, certains livres, et notamment certains volumes de séries paraissent toujours trop courts. Mais là, n'est-ce pas l'aspect réccurrent des personnages et l'attachement du lecteur à ceux-ci qui est en cause ?

à mon avis, les auteurs d'aujourd'hui ont tendance à faire trop long. Je frémis rien qu'à songer aux deux derniers Simmons.
Bester, en environ 250 pages a écrit amha des chef d'oeuvres (Terminus les étoiles, L'homme démoli), qui pèsent bien plus lourd* que certains 'pavés' de Silverberg par exemple (style Majipoor).

*on peut aussi citer Planète à gogos de Pohl et Kornbluth, Le meilleur des mondes de Huxley (et dieu sait que les cent premières pages d'exposition m'ont paru longues !), et bien d'autres encore.

et d'accord avec Olivier, lire des nouvelles et encore des nouvelles.

c'est combien de pages minimum un pavé?

Mes préférences vont aux romans assez brefs (autour de 300 pages) et, surtout, aux nouvelles.
Et j'aime de plus en plus le format intermédiaire : les novellas.

Les textes courts sont particulièrements appréciables lorsqu'on souhaite découvrir l'oeuvre d'un auteur.
Dans ce cas de figure, la longueur est souvent un frein pour moi :
commencer à lire Reynolds par L'espace de la révélation (900 pages au format poche!); je recule devant l'obstacle.
Par contre, j'ai été tenté par les deux novellas réunies dans Diamond dogs, turquoise days.
Problème similaire avec la Perdido street station de Mieville, le cumul des deux tomes approche les 1000 pages...

		vda : Il me semble qu'un texte qui arrive à faire passer ce qu'il veut (un sentiment, une sensation, une idée, une réflexion...) en deux cent/trois cent pages a plus de force, de punch qu'un pavé qu'il s'étire et s'enfle et ... m'enlise.

Edgar Poe parlerait d'"unité d'effet".

		vda : Bester, en environ 250 pages a écrit amha des chef d'oeuvres (Terminus les étoiles, L'homme démoli), qui pèsent bien plus lourd* que certains 'pavés' de Silverberg par exemple (style Majipoor).

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Les romans de Bester (y compris l'inabouti Les clowns de l'éden) sont pleins à craquer d'idées pertinentes et/ou délirantes.
Et le meilleur de Silverberg reste, amha, ses romans des années 60/70 et tous sont courts.

Citation : "c'est combien de pages minimum un pavé? "

Pour moi, au delà de 400 pages