Un pavé dans la tronche !

Les pavés de 500 pages et plus me font peur ! Et pourtant, je sais que je passe surement à côté de quelque chose. Alors je me pose les questions : pourquoi certains auteurs nous pondent des pavés ? L'histoire n'aurait-elle pas pu être racontée en plus court ? Ca vous fait quoi à vous, les pavés ? Moi ça me barbe, vais me raser !

TOUT EST DANS LA QUALITE !
je ne couperais pas une seule page du premier tome de DUNE et j’étais vraiment « véener » lorsque j’ai atteint le mot fin … j’aurais voulu que ça continue encore !

J’ai lu pratiquement d’une traite cet été Le cycle de Darwath, plongée avec délices dans cet univers parallèle (pour adepte de la fantasy) soit 600 pages

Mais par contre j’aurais volontiers réduit certaines histoires moins longues en une nouvelle (dernièrement par ex la machine à différence et à la fin de l'hiver
J’apprécie aussi les nouvelles « claque en pleine figure » (comme - puisqu’il a été cité récemment - le Journal d’un Monstre de Matheson) qui sont plus faciles à relire lorsqu’on ne dispose pas de beaucoup de temps

Pavé ou pas pavé, là encore, il est difficile d’être tout blanc ou tout noir, non ?… ou faut il comme moins n’avoir aucun talent ni prétention littéraire pour apprécier qu’un auteur puisse rendre parfaitement des émotions, des paysages, des sensations, que sais je encore, qui ne semblent pas toujours indispensables à l’action ou à l’évolution des personnages mais qui permettent au lecteur que je suis de visualiser et ressentir …

Après il y a ceusses parmi les auteurs qui nous ennuient mais c’est plus une question de goût alors long ou non, on a du mal à finir le livre…

Pour faire une dernière comparaison, il y des peintres du détail où il faut des jours pour tout découvrir et des peintres (surtout les modernes) qui jouent plus sur un impact émotif et visuel immédiat et fort On peut apprécier les deux genres selon l'humeur du moment... et surtout le talent du peintre !

MIJO : "Pavé ou pas pavé, là encore, il est difficile d’être tout blanc ou tout noir, non ?…"

Oui mais moi les pavés, même très bon, ça me rebute

Un bon pavé c'est succulent, un mauvais pavé, c'est indigeste...

En fait j'aime bien les gros pavés (genre Honor Harrington, 900 pages à chaque fois, miam!) pour une raison très simple:

- Si j'apprécie le début, je ne veux pas finir trop vite une histoire, un univers, des persos que j'apprécie, sinon j'en conçois une certaine frustration.
- Par contre, si je ne rentre pas dans l'histoire au bout de 100 pages, rien ne m'empêche de renvoyer le bouquin dans la pile pour caler les meubles.

Une exception: Cosmos Inc de Metamomo que j'ai lu avec plaisir jusqu'à la page 350 avant que tout ne parte gravement en vrille et que je ne jette le bouquin en jurant bien qu'on ne m'y reprendrait plus jamais avec du Dantec.

+1 avec quasiment tout le raisonnement (Y compris les Honor)
Remplacer seulement Cosmos Inc. par Mars la Rouge et la page 350 par la page 600.

Oui, d'accord avec mes petits camarades, certains pavés peuvent être succulents cuits à point...

Ceci dit, tout est relatif. Certains livres très fins m'ont paru d'une épaisseur immense (genre Destination : Vide) et d'autres beaucoup plus gros m'on semblé trop courts à la lecture (cf. L'age de diamant).

plutôt (beaucoup) amatrice de format court (le coeur de la SF selon certains), j'ai toujours un peu de mal avec les pavés et je reste toujours quelque part consciente de nombre de pages restantes.

Le seul pavé que j'ai vraiment fini à la volonté est Cryptonomicon (916 pages en VO) sur lequel je me suis forcée à ne pas abandonner, au regard de mon investissement dans les 500 premières pages.



(Avon, 8ème impression, couverture de Liz)

J'ai aussi beaucoup de mal avec les pavés.
4 ou 500 pages en grand format en général me suffisent bien largement.

coucou je viens d'acheter axiomatique ,je crois m'etre faite rouler c'est vaseux j'en suis a la 3eme nouvelle, j'espére qu'il y en a au moins une géniale dans le tas , a suivre

Ma préférence va aussi vers les livres courts (moins de 400 pages).
C'est largement suffisant pour développer une intrigue et faire passer ses idées.
C'est vrai qu'actuellement notamment dans l'édition anglo saxonne il y a pas mal de pavés et de sagas abusivement gonflées
Les auteurs sont ils payés au mot ou est ce l'effet du traitement de texte? (le travail de correction sur une machine à écrire étant plus difficile que le traitement de texte, cela obligeait peut être les auteurs à davantage réfléchir avant d'écrire et donc à avoir un style plus synthétique)

Moi, j'aime le long cours, parce que je mets du temps à entrer dans un univers et que j'ai horreur du mot "Fin" et de devoir sortir d'un univers qui m'a enchantée.... quand il m'a enchantée, bien sûr !

Récemment, c'est seulement parce que je devais chroniquer le 3e tome que je me suis appuyée l'indigeste trilogie de Mars de KS Robinson !
Alors, le long, oui pour moi, mais il faut que l'auteur assure ! D'ailleurs, ça peut dépendre des auteurs, précisément : certains sont visiblement plus à l'aise dans le long, ou d'ailleurs dans le court !