Sens of Wonder

Exactement ce que j'allais dire =P

C'est le syndrome de la pompe à essence, direct dans l'oreille le tuyau..!
Cà c'est du SoW..! Soft, buccolique, poétique, enchanteur..!

Rien ne vous dit que je ne suis pas une fille... Il y a bien des fausses filles parmi nous... Pourquoi pas de faux garçons machos...

		Citation : Le Wonder n'aurait t'il pas du côté "zéro" de sa puissance un écho du côté des auteurs radicalement pessimistes de la SF(de l'ant-wonder en quelque sorte), et à l'inverse une puissance maximale chez les fabricants de rêve professionnels ?

Non, les deux échelles optimisme/pessimisme et degré de SoW ne sont pas parallèles. Le SoW n'est pas le monopole des fabricants de rêve. Par exemple, les "fins du monde" peuvent receler beaucoup de SoW (à mes yeux).

		Citation : Rien ne vous dit que je ne suis pas une fille

>>>> Le clitoris dans l'oreille, alors ?

		Citation : Non, les deux échelles optimisme/pessimisme et degré de SoW ne sont pas parallèles.

A la croisée des parrallèles, alors ?

Tu vois, tout de suite tu te moques... Ca donne pas envie de l'alimenter ton thread ;-))

		Citation : Il y a bien des fausses filles parmi nous...

Où ça ?

Tank-Girl mais çà fait longtemps..! Sinon, il y a, je le suspecte fort, cette crinolineuse de Madame Bovary qui sous ses jupes virtuelles...

		Gutboy : Le Sense of Wonder pour moi, c'est le vertige que peut provoquer la réalité poussée juste un ou deux crans plus loin.

Me fait penser à ce que jsaipluki disait au sujet de Bester, qu'il poussait le volume à 11 (comme sur l'ampli des Spinal Tap ;-)

Ou alors un "tour d'écrou" version SF?

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En y pensant aujourd'hui, le Sense of wonder rencontré en lectures est pour moi une sorte de choc émotionnel (et parfois esthétique) se couplant très vite à un vertige** spéculatif.
Figuratif ou abstrait... Ample description, détail insolite, énoncé d'un concept... L'élément déclencheur peut prendre bien des formes.
Parfois "simple" phrase ("J'avais atteint l'âge de 1000 kilomètres") ou bref prologue (Le temps des changements de Robert Silverberg).
Du même Silverberg, j'avais été très marqué par le concept de monades urbaines.
Et par la couverture de Manchu :

		Franz : Maintenant au delà de ça, ce n'est pas la seule attraction de la SF pour moi, car je n'y trouve pas beaucoup trace de SoW alors que je me régale avec Spinrad ou Brunner

+1

		lacroute : Ainsi le Fantastique n'y aurait t'il pas droit [au SoW] par exemple ?

Ben, en lisant la fin du Sacrements de Clive Barker, j'ai pris un bon rush de SoW... ou d'une substance qui s'en rapprochait fort (D-Liss ou K-Priss ? ;-)


* anglais sans sous-titres
** j'aime bien ce mot que je trouve être tout à la fois adéquat et une belle image

		Citation : Me fait penser à ce que jsaipluki disait au sujet de Bester, qu'il poussait le volume à 11 (comme sur l'ampli des Spinal Tap ;-)

Excellente référence! Rob Reiner était un génie...

Ah, définir le mythique Sense of Wonder, même d'un point de vue personnel ce serait comme...

...essayer d'attraper des fées avec un filet à papillons dans la forêt de Brocéliande
...photographier un fantôme dans un château des Highlands d'Ecosse
Il paraît que c'est possible, mais je n'ai jamais essayé.

Le Sense of Wonder doit à la fois contribuer et correspondre à mon imagination. Je le trouve peu souvent dans les livres de SF, mais beaucoup plus en fantasy. Vance est une exception, dans ce sens que la majorité de ses textes ont la touche de peinture nécessaire pour susciter le "SoW". De temps en temps aussi chez Ayerdhal quand il nous conte l'histoire de Mytale, ou encore chez Gaiman dans ses nouvelles. Silverberg est pour moi beaucoup moins subtil que les autres auteurs cités, il passe de grands coups de rouleau et en fait un peu trop (tout n'est qu'une histoire de point de vue, et il reste malgré tout l'un des 10 auteurs que j'apprécie le plus).

Ce n'est qu'un premier jet et je n'ai pas vraiment approfondi la question, j'y reviendrai peut-être.