Que pensez-vous des novélisations ?

J'ai lu beaucoup de novellisation (plus d'une centaine). Puis ça m'est passé.
C'est de la littérature facile. Souvent autout d'un thèse, d'un scénario plutôt, qui nous avait plu.
Mais avec un temps de lecture limité c'est difficilement envisageable.


En bons souvenirs il me reste :

-Abyss (orson scott coard)
-Alien, Aliens (Allan Dean Foster, enfin je crois)
-Plusieurs SW et plusieurs Star-Trek


Sinon, je vous rappelle que la novellisation d'independance day est touours en course dans notre liste officielle des plus grosse daubes cosmiques....

		Citation : -Alien, Aliens (Allan Dean Foster, enfin je crois)

(réédité lui aussi en 1986 puis 1992, un manque de popularité ?)

		Gutboy a dit : Je ne me rappelle pas avoir jamais lu un roman qui soit une novellisation d'un film.

Pareil.

		zomver a dit : Mon avatar me souffle de nuancer ce propos. ;)

		gutboy précise : Je prends le point, en rappelant tout de même que le roman étant écrit par le co-scénariste, on pourrait presque parler de projet conjoint

Mmmm... Mon avis était proche de celui de Gutboy, mais je ne connais pas plus le détail. Mon avis était celui de Gutboy en partie parce que ça me ferait mal aux seins de dire que j'ai lu une novelisation ^^

		vda a dit : Une novellisation ? J'en lis une en ce moment, ce n'est pas de la sf, mais elle est excellente.

S'il s'agit d'une novélisation du film sur la peine de mort, avec Mouloudji, celui-ci était très bien également ! A voir.

Bon, je viens d'aller fouiner sur le web et j'ai trouvé des propos attribués à A.C. Clarke et que l'on voit partout sur le net (ici par exemple):

"2001 is often said to be based on "The Sentinel," but that is a gross oversimplification; it needed a lot more material to make a movie. Some of it came from "Encounter in the Dawn" (a.k.a. "Expedition to Earth" and published in the collection of that name) and four other short stories. But most of it was wholly new, and the result of months of brainstorming with Stanley, followed by lonely hours in Room 1008 of the famous Hotel Chelsea in New York.
This is where most of the novel was written, and the journal of this often painful process is found in The Lost Worlds of 2001. But why write a novel, you may well ask, when we were aiming to make a movie? It's true that novelizations are often produced afterward, but in this case, Stanley had excellent reasons for reversing the process.
Because a screenplay has to specify everything in excruciating detail, it is almost as tedious to read as to write. John Fowles put it very well when he said, "Writing a novel is like swimming through the sea; writing a film script is like thrashing through treacle." So Stanley suggested that before we embarked on the drudgery of the script, we let our imaginations soar freely by writing a complete novel, from which we could devise the script.

This is more or less the way it worked out, though toward the end, novel and screenplay were being written simultaneously, with feedback in both directions. Thus, I rewrote some sections after seeing the movie rushes - a rather expensive method of literary creation, which few other authors have enjoyed.

Throughout 1965 Stanley was involved in the incredibly complex post-production activities - made even more difficult by the fact that the film would be shot in England while he was still in New York (under no circumstances would he travel by air).
While Stanley was making the movie, I was trying to complete the final, final version of the novel, which of course had to receive his blessing before it could be published. This proved extremely difficult to obtain, partly because he was so busy at the studio that he never had time to focus his attention on the many versions of the manuscript. He swore he wasn't dragging his feet, to make certain that the movie appeared before the book. Which it did - by several months - in the spring of 1968."

Si ces déclarations ne sont pas des fakes, il semblerait que l'information écrite sur la couverture de mon exemplaire de 2001 à savoir "d'après un scénario original de Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke" soit inexacte puisqu'il y a eu "feedback in both directions".

Bref, je n’ai pas tort mais vous avez quand même plus raison ! ;))))

En un autre sens, si le film est adaptation de nouvelles de Clarke, et le roman adaptation du film ou scénario, on pourrait dire que Clarke a fait un roman à partir de ses nouvelles, par... transitivité, en quelque sorte...


Morca qui ne veut pas avoir lu de novélisation !

Edit : tranchons :
1. Je n'ai jamais lu de novélisation
2. Or j'ai lu 2001 de Clarke.
3. Donc 2001 de Clarke n'est pas une novélisation
CQFD

;D !

Bande de snobs. Et ET l'extra-terrestre, novelisé par le souvent très excellent William Kotzwinkle (je l'ai pas lu, le film m'a suffi) ?

morca, le Meckert aka Amila (soit un grand nom, voire un très grand nom du roman noir) cité est bien la novelisation du film d'André Cayatte. Et tout simplement un excellent roman, véritable plaidoyer contre la peine de mort.

		vda : Bande de snobs.

		Morca : Edit : tranchons : 1. Je n'ai jamais lu de novélisation 2. Or j'ai lu 2001 de Clarke. 3. Donc 2001 de Clarke n'est pas une novélisation CQFD

J'aime les sophismes c'est redoutable...
Savoure celui-ci Morca, quand les mathématiques s'y mettent :
(hors-sujet, mais bon, j'irai me repentir devant SG-LYON )

Trois hommes vont partager une chambre à 30 euros la nuit. Chacun donne donc 10 euros. Mais comme la réceptionniste les trouve sympas, elle baisse le prix à 25 euros, et leur rend 5 euros.

Seulement, ils sont trois, donc elle rend à chacun 1 euro, et eux sympa à leur tour, lui laisse en pourboire les deux euros qui restent.

Chacun a donc payé 9 euros.
3*9=27
la fille en a recuperé 2.
27+2=29

Où est passé le trentième euro ?

logique fallacieuse?

3*(10-1)=25+2

Rigolo. Un effet d'optique arithmétique.