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| | Ione :
Pourquoi Spinrad plutôt que Simak ? |
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D’abord
Spinrad pour regarder les choses en face, ensuite
Simak pour essayer de t’en remettre.
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| | Après avoir lu mon petit délire ;D sur La possibilité d’une île, Oman recentre :
>zomver: Euh sinon, c'est bien ? |
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Je ne peux donner un avis sur un livre que je n’ai pas fini et ce d’autant plus que dans
Les particules élémentaires, la fin a complètement modifié l’avis que j’avais sur le roman à mi-lecture : je l’avais trouvée excellente et elle avait changé ma vision du roman dans son ensemble.
Ceci dit, la première partie de
La possibilité d’une île laisse une forte impression… de déjà vu. Le personnage
houellebecquien assujetit totalement son bonheur à la satisfaction de son instinct sexuel (mon allusion pour rigoler à
Schopenhauer n’était en réalité pas si anodine que ça). Cependant fellation, cunnilingus et jupettes sans culotte, ça finit à force par avoir un côté lassant.
A côté de cela, il y a certaines choses affirmées avec force et qui ne sont pas dénuées de lucidité ni d’humour.
Quant aux aspects SF du bouquin (le clonage pas exemple), ce ne sont – pour l’instant – que de purs
outils de narration et il est clair que la préoccupation de
Houellebecq n’est pas d’aborder les problèmes éthiques relatifs aux développements de la science mais bien de parler de l’homme et de la vallée de larmes dans laquelle il vit.
PS
Beaucoup de choses m’agacent chez
Houellebecq, c’est sûr mais je ne veux pas m’ y arrêter dans l’immédiat.
(Pour tout dire, beaucoup de choses m’agacent chez beaucoup d’auteurs que par ailleurs j’admire. Comme je l’ai dit
ici , j’ai beau admirer
Baudelaire ou
Nietzsche, je n’en oublie pas pour autant leurs conneries misogynes).
PS
Gutboy > Quel plaisir de te voir sur
Culture SF ! :)