Madame Bovary

Ma très chère Dame,
Quelle joie intense me saisi dans ce merveilleux moment où je m'aperçois avec une infine gratitude que mon mel est bien parvenu à sa si charmante destination finale.
Ainsi donc vous me demandez, très courtoisement par ailleurs, une explication de ce qui, à mon plus profond regret apparteint au domaine de l'inexplicable.

En effet, avant d'arriver à la maturation de l'esprit qu'est aujourd'hui la mienne, qui me permet ainsi, presque spontanément, de concevoir de manière aussi synthètique, belle ainsi que fluide, La bonne définition de la Sience-Fiction, ma très très chère Dame, il faut un travail incommensurable, fait de lectures, lectures et relectures.

Je peux malgré tout essayer de vous donner quelques indices, tenter de vous mettre dans la bonne direction, afin de vous guider (ou du moins le tenter), dans la bonne direction. Il existe ainsi quelques axiomes ou théorèmes qui font l'objet d'un consensus total et qu'il vous faudra absolument acquérir en priorité avant que votre délicieux périple ne commence. En voici deux pour commencer, dont il vous faudra vous imprégner dès maintenant, et très rapidement, avant que de néfastes influence ne viennt obscurcir votre noble esprit :

1) La Science Fiction c'est bien, la Fantasy n'est qu'un sous-genre.


2) Isaac Asimov et Alfred Elton Van Vogt sont les références ultimes.

Ainsi armé de ceux deux premiers enseignements, vous commencerez votre chemin en étant sûr d'aller vers la bonne direction


Très sincèrement, votre dévoué

Bull

Madame Bovary : "Il en est de même, Monsieur Star6, de ce qui semble être une abréviation dont la signification échappe à mon entendement: "MDR"."

Madame,

Mort De Rire. Voilà, Madame, ce que veut dire cette abréviation que vous avez si justement nommée. Mais ne croyez point que c'est un revenant qui vous parle, n'en déplaise à Monsieur D'Aurevilly qui les aimait tant, cela est simplement dû qu'en ce siècle qui est le mien, le langage se gonfle d'expression hyperbolique, car, il faut bien combler la déréliction dans laquelle tous, nous sommes. Les individus sont ainsi enclin à ce genre nouveau pour vous.
Votre serviteur, Star6.

Bull dit à Madame Bovary : "1) La Science Fiction c'est bien, la Fantasy n'est qu'un sous-genre.

2) Isaac Asimov et Alfred Elton Van Vogt sont les références ultimes."


Madame,

Je vous en conjure, n'écoutez point ces billevesées axiomatique (smile pour Bull) et écoutez plutôt votre coeur ! Où vous emmène t-il ? Vers tel ou tel auteur ? Eh bien lisez à votre guise, laissez vous guider par vos envies. Elles vous guideront, sans nul doute, vers les chemins les plus doux !
Votre bien aimé, Star6. (Je me lâche, Madame)

Monsieur Léo, grand merci à vous offert, vous me conseillez un ittinéraire vestimentaire passant par d'étranges vocables qui me sont totalement hermétiques: qui est cette apparente sauvageonne de Lara Croft qui préfère l'aventure à ses fourneaux, ce Marsupilami dans lequel je percois avec bonheur le suffixe "ami" et le préfixe "marsupial" évoquant la gente animale ?

Monsieur Bull, en réponse à mes interrogations vous avez eu la bien aimable attention de porter à ma connaissance ce qui semblent être des noms décrivains à la consonance me semble t'il anglo-saxone. Je vous remercie de vos conseils. Ainsi, me renseignant sur la Toile, fouillant de droite et de gauche, je lirai "Dune" d'Isaac Asimov et "2001 l'Odyssée de l'Espace" (ce titre me paraissant tout indiqué) de A.E. Van Vogt. La Fantasy, sous-genre de la Science-Fiction, quelle complication dans votre genre littéraire ! Existe t'il d'autres sous-catégories à apporter à ma connaissance ? Je vous serai gré de ne pas me compliquer néanmoins la tache d'assimilation en les multipliant à l'infini. J'ai tant à découvrir. Comprenez moi !

Monsieur Star6, vos propos font écho en moi à un autre de mes problèmes, bien au-delà de la compréhension de votre monde oserais-je dire science-fictionnesque (reprenez-moi si je m'égare sur des chemins inusités). Le saut dans le temps qui est le mien aujourd'hui me laisse le coeur libre, loin de toutes attaches..oserais-je dire matrimoniales. La fin de votre dernière lettre me laisse espérer. Mais je n'en dirai pas plus de peur de rougir de tout mon être. Sachez néanmoins que Papa n'étant plus de ce monde je serai seule à décider de mon avenir. Etes-vous fortuné ?

Madame,

Oui, mon monde qui est à présent le votre est science-fictionnesque. Votre intelligence, votre rapidité d'esprit me laisse speechless, Madame (il me plaît de parler anglais de temps à autre, vous le découvrirez lorsque notre relation aura atteint un point ultime d'intimité... Ah ! Madame ! Laissez moi rêver ! Oui ma Chère, les Lumières avaient raison, les progrès de la science sont si avancés, que les Hommes éprouvent à présent le besoin de la fictionnalisé, car comme cela ne vous aura point echappé, ma Douceur, vous savez que la fiction demeure encore et toujours le meilleur moyen de comprendre le monde. Car où trouverons-nous le recul nécessaire sinon ? Mais mon Chaton, venons-en à ce qui véritablement nous occupe : notre Amour naissant. Vous me demandez si je suis fortuné ? Mais cela est mon nom même ma Tendresse ! Je M'APPELLE Fortuné ! Dans l'espérance de ne point me méprendre sur vos sentiments à mon égard, je vous laisse à regrets, mon Sucre d'Orge.
Votre éternel abonné, Star6.

		Citation : Monsieur Bull, en réponse à mes interrogations vous avez eu la bien aimable attention de porter à ma connaissance ce qui semblent être des noms décrivains à la consonance me semble t'il anglo-saxone. Je vous remercie de vos conseils. Ainsi, me renseignant sur la Toile, fouillant de droite et de gauche, je lirai "Dune" d'Isaac Asimov et "2001 l'Odyssée de l'Espace" (ce titre me paraissant tout indiqué) de A.E. Van Vogt.

voire, (pour me faire comprendre en image de votre époque)

Emma, Emma... serais-tu donc devenue naïve en faisant un saut dans le temps où l'as-tu toujours été... ?

Si beaucoup de choses ont changé, les hommes NON !
Remarque, tu es franche et ne laisse planer aucun doute sur le genre d'intérêt que tu portes à nos chers compagnons. Ton charme n'a pas faibli d'un pouce car pour preuve, Star6 est déjà prêt à te léguer sa fortune (fait gaffe, c'est quand même très louche...)
Mais, comme je te le disais, au risque de te choquer, les moeurs ont changé soeurette, et le mariage n'est plus chose très à la mode vois-tu ?

Et puis, vu le succès que tu remportes déjà, je ne sais pas si finalement tu as intérêt à changer de look... voici quand même le style de vêtements que te suggère Leo

Mmmhh, chère Emma, je te conseille tout de même de ne pas sortir dans cette tenue.

Ben quoi... moi je me balade en short aussi...

Chère Madame Bovary, sachez que Lara Croft est l'aboutissement d'une très longue lutte pour l'égalité des sexes. Cela aurait été impensable à votre époque reculée, mais les femmes sont maintenant libres de partir en débardeur chasser les trésors oubliés au fond des jungles, et tirent sans rater sur le premier macho qui fait le balourd. Si vous rencontrez Lara dans le cyberespace, invitez-la donc à venir donner son avis sur ce forum. Bien sincèrement, votre Marsupilami

Ah, j'oubliais, le marsupilami vit en Palombie, ce qui va nous amener à explorer une catégorie supplémentaire de la SF, l'uchronie locale, mais nous nous étendrons sur le sujet un peu plus tard.

		Leo a fort justement écrit : les femmes sont maintenant libres de partir en débardeur chasser les trésors oubliés au fond des jungles

Elles peuvent même les saluer de façon civilisée, par exemple d'un "Lord Greystoke, I presume ?", lol !

Sur ce, Lisbeï, qui est plus influencée qu'elle n'aurait cru par sa lecture de Catherine Asaro, file se cacher, en rougissant de honte...

Monsieur Léo, votre si longue queue, visible sur votre avatar me fait songer à...... cette curieuse souris mécanique aux oreilles et au nez qui sous la pression de l'index de ma main droite me fait voyager sur ce Net qui tel l'Océan semble infini. Elle aussi possède une longue queue, noire celle-ci qui file vers ce curieux morceau de sucre parrallépipédique que vous nommez PC.

Cher Monsieur Bull, mes errances aléatoires sur le Net, au gré de mes fantaisies de l'instant, dans cet embrouillamini infini d'informations dans lequel ma compréhension se perd fut cause d'une malencontreuse maladresse dans les "copier-coller" que mes doigts sous la souris viennent à peine de découvrir. Confondre Monsieur Asimov et Monsieur Herbert, Monsieur Clarke et Monsieur Van Vogt a du dans votre coeur provoquer une plaie béante que je ne sais pas comment combler. Puissiez-vous me pardonner cette indélicatesse à votre égard.

Madame Ione, vous avez raison. Monsieur Léo me propose l'inacceptable. Je le vois venir le bougre. Jamais au grand jamais, je n'offrirai aux regards éternellement concupiscents de l'Homme, cette bête infâme, un tel étalage indécent de chairs dévoilées. Mon éducation, vous comprenez, mon éducation ! N'auriez vous pas, vous de si bon conseil déjà, dans votre boutique quelques effets plus académiquement propices à la décence qui sied en chaque instant à une femme du Grand Monde ?

Monsieur Star6, en gardant le secret espoir de votre sincérité de sentiments au plus profond de mon coeur, en vous faisant part de sa réciprocité, permettez moi de vous affirmer que l'Homme au sein d'un ménage légalement constitué se doit d'en assurer la matérialité financière. Je ne pourrai donc accepter vos avances pour le bon motif sans la certitude absolue que vos finances soient bel et bien à la hauteur de vos voeux, puisse faire vivre notre union dans une aisance suffisante. Star6, mon lapin, mon bébé d'Amour dites-moi que vous ne me tromper pas dans mes espoirs et je serai toute à vous, offerte et attentive à vos désirs.

Monsieur Léo, pardonnez mon ignorance ! Daigneriez-vous éclairer ma lanterne ? Qu'est ce que l'uchronie ? Je subodore peut-être bêtement un cri de cocher sommant sa monture au charmant surnom d'avancer sur les pavés d'une étroite rue ?

Madame Lisbei, la noblesse anglaise semble encore exister en ce bien énigmatique début de XXI ème siècle, étonnant !