Les paradoxes temporels...sleropmet sexodarap seL

		Citation : Merci! Je me souviens maintenant que c'est dans Histoires divines que je l'ai lue. Cette antho est d'ailleurs pleine de très bons textes. Je me souviens notamment l'histoire où des extra-terrestres débarquent en force avec l'Arche d'Alliance (Dieu a changé de Peuple Elu).

For I am a jealous people de Lester Del Rey qui se trouve aussi dans Fiction #211.

		Citation : For I am a jealous people de Lester Del Rey qui se trouve aussi dans Fiction #211

Oui, excellente nouvelle (et un des rares Fiction que je possède)

Suite de la discussion sur "Une porte sur l'été" entamée dans un autre sujet :

Le personnage principal a l'intention s'offrir une cure d'hibernation, en compagnie de son chat adoré. Malheureusement, à la suite d'une trahison, on le congèle sans le matou. A son réveil, vingt ans plus tard, il y a donc de grandes chances pour que l'animal soit mort.
Heinlein règle le problème avec un retour providentiel dans le passé : le héros a eu vent autrefois d'expériences secrètes sur le voyage dans le temps. Il retrouve le type qui les a ménées, le convainc de l'envoyer vingt ans en arrière : il va pouvoir récupérer le chat, et se venger.
J'ai été déçue : c'est trop facile. Heinlein aborde dans le même roman la cryogénisation et le voyage dans le temps, et j'ai trouvé que le résultat n'était pas très heureux : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Le sujet de la cryogénisation a été traité avec, il me semble, plus de bonheur dans "Le coeur funéraire", une nouvelle de Roger Zélazny (recueil "Une rose pour l'écclésiaste") :
Une poignée de millionnaires se paie l'illusion de vivre plusieurs centaines d'années en hibernant 90 % du temps. La rançon à payer, c'est qu'au bout d'à peine vingt ans, ils sont si décalés qu'ils ne peuvent plus s'intégrer à la société, et sont contraints de vivre entre eux, éternellement.

		Citation : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Ben si — et même le cul de la crémière dans ce cas précis !

		Citation : J'ai été déçue : c'est trop facile. Heinlein aborde dans le même roman la cryogénisation et le voyage dans le temps, et j'ai trouvé que le résultat n'était pas très heureux : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

(Houla, ça spoile pas mal, heureusement que j'ai lu ce roman avant de lire ton post.)

Justement, c'est la force de ce roman, car l'indetermination du futur de DB Davis se prolonge assez loin dans le roman.
L'intérêt est aussi de voir tous ces petits détails qui à la fin se justifient par la boucle temporelle.

+1 avec Oman, et avec ElJusticiero ! J'estime au contraire que Heinlein se tire élégamment de son histoire... et j'aime quand ça finit bien :-). Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi il serait interdit d'utiliser dans le même roman le voyage dans le temps ET la cryogénisation.

		Citation : Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi il serait interdit d'utiliser dans le même roman le voyage dans le temps ET la cryogénisation.

D'autant plus qu'il me semble bien que j'ai vu cela ailleurs également (mais je ne sais plus où)

Peut-être ici ?

Hé hé... T'en rate pas une, hein Roland?

Ben l'emploi du voyage dans le temps ET de la cryogénie était un hommage direct à Une porte sur l'été. C'est même marqué en toutes lettres dans le bouquin.