Les films de septembre

		Gracie : j'ai eu beaucoup de mal avec Reservoir dogs que j'ai trouvé assez insoutenable.

Pour moi effet inverse, une de mes rares très très grosses claques au cinéma.

		Citation : [cite]Gracie : j'ai eu beaucoup de mal avec Reservoir dogs que j'ai trouvé assez insoutenable.

Pour moi effet inverse, une de mes rares très très grosses claques au cinéma. [/cite]

et le coupe-chou ..et l'oreille......

Reservoir dogs et pulp fiction m'avait fait marrer. Des idées qui donnent un peu de sel comme le flic qui raconte comment construire une histoire vraisemblable, la discussion sur "like a virgin", le coup de la cervelle explosée dans la voiture...

Jackie Brown : assez gonflant.

Quant à Kill Bill, j'entends bien l'avis de Gutboy :

		Citation : C'est trash, violent, gratuit, jubilatoire. Ca recycle (une fois de plus chez Tarantino me direz-vous? Oui, et c'est pour ça qu'on l'aime) tous les canons de la série B.

C'est très clairement le projet de Tarantino. Mais s'il reprend les canons de la série B, c'est quand même pour les magnifier. Hélas, je trouve qu'il rate le sujet. Il ne fait qu'apporter une photographie - excellente, certes - un humour trash - les giclures de sang comiques. Pour le reste, aucune intensité.
Prenons un exemple : le coup du sabre.
Combien de fois nous a-t-on fait le coup de l'arme mythique (même en série, en roman, en bd, - en manga notamment, qui est une référence clairement assumée - etc.). En voilà du canon, ou du cliché. Ca aurait été drôle que Tarantino arrive à faire de ce moment ce que tous ces prédécesseurs voulaient réaliser (ou le distordre à souhait, en faire un truc original, je sais pas). Mais voilà, il bacle ça. Il passe par la scène et n'en fait rien du tout. Ce sabre, malgré ce qu'il met en oeuvre (le type qui avait arrêter d'en faire mais qui s'y remet pour des raisons "éthiques" - cliché - l'arme portant le signe d'un créateur de légende - cliché) n'acquiert aucune réelle propriété et ne reste qu'un coupe-chou clinquant sans autre utilité que de faire ces sus-dites giclures de sang comiques.
Il en va pour moi ainsi pour tout le film. Le projet vaut ce qu'il vaut, c'est-à-dire, ama, pas grand chose. Il aurait pu valoir par sa réalisation, non pas formellement, mais dans l'intensité renouvelée que l'auteur aurait pu donner aux éléments du film. Voir par l'humour, bien plus facile et inférieur que dans Reservoir Dogs ou Pulp Fiction...
J'ai attendu que ça m'accroche, mais ça n'a fait que me gonfler par manque d'intensité.
Bref, je reste clairement sur ma position : d'accord aussi avec Gutboy, sauf sur "jubilatoire". Je me suis vite fait ch***

Sinon, Stegg, si je peux me permettre, le fait que tu t'opposes à notre jugement commun (moi, Fabieng, LeGaidol) sur Black Hole (voir section bd) élevant l'ouvrage au rang de chef-d'oeuvre, en contre-argumentant, le définissant comme un vide de sens comblé par du sexe et de la violence gratuite - ce qui me semble totalement contraire à ce que j'ai lu - est une chose. Mais qu'ensuite tu encenses une oeuvre qui repose clairement sur de la violence "gratuite" (je n'aime pas ces termes) et sans fond - absolument - me laisse dans l'incompréhension de tes critères d'élection, j'avoue ^^

		Morca m'a grillé : Sinon, Stegg, si je peux me permettre, le fait que tu t'opposes à notre jugement commun (moi, Fabieng, LeGaidol) sur Black Hole (voir section bd) élevant l'ouvrage au rang de chef-d'oeuvre, en contre-argumentant, le définissant comme un vide de sens comblé par du sexe et de la violence gratuite - ce qui me semble totalement contraire à ce que j'ai lu - est une chose. Mais qu'ensuite tu encenses une oeuvre qui repose clairement sur de la violence "gratuite" (je n'aime pas ces termes) et sans fond - absolument - me laisse dans l'incompréhension de tes critères d'élection, j'avoue ^^

Tu as raison mais on ne peut pas dire que Burns et tarantino aborde la violence sous le même angle. Chez Tarantino, elle est plutôt second degré et magnifié par la mise en scène. Après, il y a des tas de réalisateur commme Jan Kounen, John Woo, Paul Verhoeven, Tony Scott, David Fincher, Park Chan-Wook et d'autre qui font des films très violent que j'adore. J'aine bien en général la violence dans les oeuvres de fiction mais je ne l'ai pas aimé chez Burns, c'est assez paradoxale.

D'accord, on a vu le même tarantino, mais on n'a pas lu le même Burns ^^
D'ailleurs, je n'ai pas trouvé que la violence soit première chez Burns. Enfin, celle où le sang gicle.
Par contre, chez Burns, au-delà ou au travers de son traitement fantastique, elle est, hélas, assez "réaliste", je trouve, donc, effectivement, très opposée à Tarantino, et donc, en un sens, ta position n'est peut-être pas si paradoxale que ça..
?

Les films de Tarentino sont de superbes bandes-son en images.
Il a de l'avenir comme disc-jockey, non ?

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia de Sam Peckinpah.
Indépassable.