Lectures de mai, comme ça nous plaît

		Citation : Par contre, j'ai déjà entamé son recueil Une rose pour l'Ecclésiaste , qui s'annonce très bien

Et c'est vraiment très bien. J'avais été durablement marqué par la nouvelle les portes de sa bouche, les lampes de son visage la première fois que j'avais lu le recueil (je devais avoir 17 ans). Amha supérieur au livre d'or que j'ai relu il y a quelques moi après que quelqu'un ait évoqué ici même la nouvelle le temps d'un souffle, je m'attarde.

Pour Richard Morgan, j'avais trouvé Anges déchus très décevant comparé à Carbone modifié. Autant je préconise la lecture de ce dernier, autant je pense que l'autre reste purement anecdotique

		Citation : Sinon, en ce moment, je lis des nouvelles courtes de Daniel Walther et après une première approche qui m'avait, à mon grand regret, laissé sur le bord du chemin, je suis complètement embarqué par des textes emplis d'orages (latents ou manifestes) comme Charlie et le Berserker rouge, Canes caniculae ou Sepuku sepuku sepuku... :-))

Walther est certainement l'un des meilleurs nouvellistes français, il a une voix très particulière, qui devient vite envoutante : attention, hauteur très addictif !

Re-lecture de Le faiseur d'histoire, de Stephen Fry, dont je n'avais que le + vague souvenir, et que je dois chroniquer. Sympa :). Loin d'être un chef-d'oeuvre, mais d'une part j'en adore l'humour anglais, et d'autre part j'ai bien aimé la réflexion en filigrane sur l'Histoire et sa plasticité toute relative : le "héros" se débrouille pour empêcher la naissance d'Hitler, et shazam, l'Holocauste a lieu quand même, en pire, et la situation 40 ans après est encore + grave, tout simplement parce que l'absence d'Hitler a permis a un type encore + dangereux (+ intelligent, + charismatique, et au moins aussi puant au niveau des idées) de prendre le pouvoir.

Par contre, le voyage lui permet de résoudre ses problèmes de préférence sexuelle.

EDIT : Dans un même ordre d'idée, le principe me rappelle la nouvelle de Frederik Pohl Cible numéro 1. Modifier un élément du passé aggrave le futur. Il s'agit ici de l'énergie nucléaire.

Tiens je viens de le lire recemment celui-là. +1 avec toi Lisbei sur la critique.

Sinon

		Citation : Par contre, le voyage lui permet de résoudre ses problèmes de préférence sexuelle.

C'est ce point qui m'a fait le plus tiquer. Pas pour des raisons morales, mais qu'utiliser le basculage uchronique pour justifier celui sexuel de son héros, comme un simple retournement de veste, sans avertissement préalable aux lecteurs, me semble plutôt simpliste. Ou alors c'est moi qui suis obtus et n'ai rien vu des indices subtiles que l'auteur n'avait manqué de parsemer le début du roman.

Le + flagrant serait sans doute sa relation "confortable", avec Jane, qui a un côté plutôt maternel : ça ne m'a pas paru torride entre eux, si tu vois ce que je veux dire. Et il est bien pote aussi avec Double Eddie et Jamie... Mais je conviens que c'est + que ténu comme indice. Cela dit, je pense que les circonstances si particulières ont fait qu'il est devenu intime avec Steve en un temps très bref, dans un moment où il avait besoin de soutien, et que Steve s'est vraiment bien comporté avec lui => il s'est mis à aimer cette personne-là. Le genre a-t'il tant d'importance ? Ce n'est pas comme s'il avait jamais été homophobe ;-D ! Donc, je suis d'accord sur les faits avec Le Gaidol, mais je ne dirais sans doute pas les choses pareil : il a trouvé un amour, ailleurs. Rien ne dit qu'il ne trouvera pas un autre amour ensuite, de l'autre genre. Je ne sais pas si je m'explique bien... Et de toute façon, c'est AMHA, tout ça, évidemment !

		italianstyle : Bonjour RisingSun Dis moi si "Le cimetière des Saints" est pour toi du niveau de "La nef des fous"?

		Rising Sun : Salut italianstyle, je ne peux pas répondre à ta question, car je ne connais pas la Nef des fous. Par contre d'après tout ce que j'ai pu lire sur le net, Le cimetière des Saints est en dessous du précédent. Après je suppose que c'est une affaire de goût, mais j'ai trouvé le style de Russo très fluide, l'histoire bien menée et sans temps morts.

@ italianstyle : "Le cimetière des Saints" ? Fuis !

@ Rising Sun : "La nef des fous " ? Fonce !

Terminé" un FNA , " Zone de rupture " de Peter Randa et le très bon " Les hauts du bas " de Pascal Garnier....

		Citation : @ italianstyle : "Le cimetière des Saints" ? Fuis ! @ Rising Sun : "La nef des fous " ? Fonce !

Hmm quand même en y réfléchissant, moi qui aime beaucoup Jack Vance, je vois des similitudes entre ses romans et Le cimetière des saints, peut-être pour ça que j'ai apprécié.

Ayant en quelque sorte oublie Soleil vert au bureau, j'ai ouvert Anthologie d'histoires effroyables dirigée par Chabon.