Lectures d'octobre

Je suis bien loin de me situer dans le camp des vainqueurs. A moins que préférer Simon Leys aux maoïstes à la Sartre, Godard et Sollers ne m'y situe.
Mais se tromper alors que l'on pouvait savoir ce qui se passait reste pour moi inexcusable : voir Hommage à la Catalgone d'Orwell, où il remet en place les mensonges de journalistes qui n'avaient pas mis les pieds en Espagne.

Même si la littérature se situe -heureusement- au-dessus de tout cela.

		Citation : Je n'aime pas du tout ce que Franz dit de Sartre... Et puis, encore une fois, cette façon de voler au secours de la victoire me débecte...

Mes opinions n'engagent que moi. J'ai le défaut (parmi d'autres) de les exprimer de manière non équivoque. Par contre quelle victoire? Le communisme est une des plus grande tragédie de l'histoire humaine, il n'y a pas de vainqueurs là dedans, on y est tous perdants.

De mon coté, ce qui me débecte, c'est la falsification de l'histoire, volontaire ou non. Et le bon vieil alibi du "je ne savais pas" ne marche pas avec moi: quand on ne sait pas, on ferme sa gueule au lieu de se faire passer pour le chantre d'une (voire plusieurs) génération(s). Encore un salopard sincère à la sauce Bourdarel...

Je ne savais rien d'autre sur Sartre, à ceci près qu'il avait refusé le prix nobel de littérature et, qu'il était un des grands penseurs du courant philosophique les existentialistes.

(ce qui m'a porté à penser que c'était un classique français... j'imagine que vous sauriez trouver des contres-exemples de prix nobels qui ne sont pas considérés comme des classiques).

Je me rends compte à quel point je suis une bille sur l'histoire, et le vécu de ces écrivains...
évidemment, sans considérer l'homme et son histoire, mon avis sur son livre ne vaut peut-être pas un clou...

en tout cas, ce que j'ai juste avancé, c'est que ce n'est pas une lecture très distrayante (c'est pas forcément la fonction d'un livre, c'est vrai aussi), et qu'il faut faire un réel effort pour apprécier les idées et pour comprendre le but de son témoignage (d'autant plus, c'est une époque qui n'est pas la mienne, je trouve parfois plus difficile de me fondre dans un décor du passé, que dans une histoire SF sur un avenir complètement spéculé)

Les Mots sont de ces livres qui ne m'ont apporté AUCUN plaisir de lecture. C'est juste un avis...

Je renouvelle la question qui avait dérivé de Huis Clos:

Connaitriez vous de bonnes histoires de huis clos en SF ?

Pour insister aussi sur le film Bug, ce huis clos sert une histoire sur la schizophrénie. à voir!

De mémoire, et ce n'est pas en SF, mais en fantasy, il y un huis-clos dans Le maître du temps, de Louise Cooper (2e volume).

Pour ma part, après être venue à bout, non sans peine, de Vide qui songe, de Hamilton, j'ai lu, avec délectation LGM, et mon avis est ici : http://climaginaire.joueb.com/news/l-g-m. A propos, j'ai aussi à chroniquer La balle du néant. Ce sera fait avant la fin du mois :-).

Dans les obligations sympas, il y a aussi La nuit de la lumière, de Farmer.

Et là j'essaie de lire La bibliothèque nomédienne. Quelqu'un l'a lu ?

		Citation : Connaitriez vous de bonnes histoires de huis clos en SF ?

L'essentiel du grand jeu du temps de Fritz Leiber est un huis clos. Excellent en plus. Prix Hugo 58 au passage. Et magnifique couverture de Bruce Pennington dans une non moins magnifique édition du Masque SF. A acquerir et lire d'urgence :)

		Citation : Et le bon vieil alibi du "je ne savais pas" ne marche pas avec moi: quand on ne sait pas, on ferme sa gueule au lieu de se faire passer pour le chantre d'une (voire plusieurs) génération(s).

On pouvait pas ne pas savoir : dès les années 20, à l'époque de Lénine et Trotsky, n'importe qui pouvait savoir ce qui s'y passait.

		Citation : Disons que Sartre a incarné après-guerre une image qu'il a lui-même forgé : l'intellectuel engagé.

Dans le genre, aujourd'hui, on a BHL. On n'est pas mieux hein ^^ !

		Citation : Le communisme est une des plus grande tragédie de l'histoire humaine

Le libéralisme - économique - aussi, mais lui, il est toujours là... Frapper un cadavre est une perte d'énergie ;°

		Citation : en tout cas, ce que j'ai juste avancé

Et oui, bouquetdenerfs, mais c'est comme ça que commence les guerres ;))))

Moi, je disais, les lectures ne m'ont pas laissé de si mauvais souvenirs. Quand même, reconnaissons quelque chose : aujourd'hui, ce ne serait plus possible...
Il ne pourrait pas passer à la télé
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Euh, ne confondons pas le marxisme-léninisme et Marx qui, lui, n'était pas marxiste.
Mais c'est un autre débat, esquissé ici.

Et puis quand on lit L'effet science-fiction, on se rend compte que la sf et les intellectuels français, ça fait au moins deux, voire beaucoup plus : vive la sf !!!

J'ai enfin terminé les domaines de la nuit de etchison et j'ai trouvé ca médiocre dans l'ensemble.
bourré de coquilles en plus du fantastique inintéressant, deux textes émergent et, c'est de la sf

Jess

Mode hors sujet:

		Citation : Citation : Le communisme est une des plus grande tragédie de l'histoire humaine

Non non, avec une phrase pareille on atteint la simplification excessive, c'est même un amalgame d'erreurs de raisonnement logique, notamment confondre la cause et les effets.
On pourrait dire de même : "La religion est une des plus grandes tragédies de l'histoire humaine". On pourrait présenter des arguments, il n'en reste pas moins que la religion tout comme le communisme ne sont pas des tragédies en elles-mêmes, mais que l'application que les hommes en font peuvent être tragiques. La seule chose qui soit une tragédie dans l'histoire humaine, c'est la propension que les hommes ont d'utiliser n'importe quelle idée, et de la déformer à leur profit.