Lectures : en 2020, pas de livres vains

		Citation : J'ai trouvé Persistance de la vision plus profond que ses romans de la série des huis mondes

As-tu lu sa trilogie Gaîa ?
Elle est dans mon viseur, et il parait que ça dépote.
L’esprit déjanté de Varley me paraît particulièrement adapté à la nouvelle (lisez des nouvelles !).

		Citation : Axiomatique est tout simplement grandiose, l'un des plus beaux recueils de la sf, pas moins.

+1...
Quant à la première nouvelle, l'assassin infini, j'adore aussi, cette drogue qui crée un vortex d'univers parallèles entre lesquels se balade un détective particulièrement "stable" et la balle de l'assassin qui se perd dans les trous d'un espace infiniment troué (je ne sais plus le nom de cette figure topologique, poussière de Cantor ?...). Bel exemple de mixte polar hard SF.

		Olivier : As-tu lu sa trilogie Gaîa ?

Pas encore, le tome 1 Titan patiente dans la bibliothèque entre Champagne bleu et Les mannequins qui attendent aussi.

Persistance de la vision , Axiomatiques c'est le top et j'ai de bons souvenirs de la trilogie de Gaia. Pas évident de trouver d'aussi bonnes pioches dans la prod actuelle

Champagne bleu ne devrait pas être mauvais non plus.

		Citation : Bizarre, ce choix de premier texte, de loin le plus ardu : est-ce un test ? Ça pourrait faire effet de repoussoir...

J'avais émis une remarque semblable pour Océanique tout en soulignant l'excellence du reste et je m'étais pris une volée de bois vert

Je me suis tue. de Mathieu Menegaux .

Varley : un très bon recueil.
Certes, nous sommes souvent de plein-pied dans l'univers des 8 mondes, mais le bougre sait aussi s'en éloigner, et se tourner vers une originalité qui fait souvent défaut à la sf (Raid aérien, Persistance de la vision, Dans le palais des rois martiens).

Bas les coeurs ! de Georges Darien.
L'auteur livre une farce férocement anti-bourgeoise sur la guerre de 70, qui rappelle Boule de suif pour le fond, ou Journal d'une femme de chambre pour la forme (un regard extérieur sur une famille bourgeoise).
La guerre est vue ici à travers les yeux d'un jeune Versaillais de 12 ans, qui voit ses parents passer de Vive l'empereur à Vive la république, retournant leurs vestes sans délai ni scrupule, passant de la terreur des Prussiens à la collaboration la plus éhontée (puisque c'est bon pour les affaires...).
Le bourrage de crâne est également présent : 14-18 n'a rien inventé.
La Commune est également évoquée.
On sent le vif plaisir de l'auteur à écrire ce texte endiablé, qui méritent (l'auteur comme son oeuvre) amplement d'être redécouverts. Prochaine étape,
Le voleur qui a permis à Louis Malle d'offrir l'un de ses meilleurs rôles à Bebel.

Je commence ma relecture des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, toujours aussi magistral : "Ce livre, s'il brûle, n peut brûler qu'à la manière de la glace." (Baudelaire).

		Citation : Bas les coeurs ! de Georges Darien.

>>>> Tenté je suis. Je sors peu à peu d'un long et mauvais trip autour de 14 18 (dernière tentative en attente: "Johnny s'en va t'en guerre" de Dalton Trumbo) et me glisse peu à peu vers 70 avec Daudet et "Contes du Lundi", Aymé et "La jument verte" avec Dominique Grange, l'épouse à venir de Tardi, Hervé Le Corre avec "L'ombre du brasier".

Sur la guerre de 70, je te conseille Maupassant, qui a écrit des nouvelles assez grinçantes : Boule de suif et les deux dernières des Contes de la bécasse qui renvoient dos à dos les Français et les Allemands.

Ok. Merci..!
Sur la Commune et la violence de ses derniers jours: le récent "Dans l'ombre du brasier" de Hervé le Corre qui semble avoir beaucoup plu ...