Lecture de Mars , lecture qui marche....

Tu oublies de dire que le Déchronologue* est riche d'une construction atypique. Cette construction allie le fond et la forme, et participe au "Conceptual breakthrough"**: les canons qui crachent du temps.

Cette narration déchronologique demande à chaque chapitre de remuer ses méninges, et de cette manière, on investit un peu l'histoire en recollant les morceaux, j'adore ça. Cela peut pourtant être nul comme dans le film 21 grammes ou, très compliqué dans Primer (film SF), ou génial dans Mémento.

* titre rhématique paragénérique d :
** Au fait, ca signifie quoi précisément ce terme?

ayé j'ai fini le recueil L'accroissement Mathématique du Plaisir de C.Dufour.
Les nouvelles fantastiques ne sont pas les meilleures.
Mes préférées sont la liste des souffrances autorisées, Mémoires mortes, et l'Amour au temps de l'hormonothérapie génique et un morceau de l'épouvantable Immaculée conception.

		Olivier : J'avais lu Mange ma mort de Cousin, et c'est effectivement très bon !

Oui, avec une très chouette chronique au passage.
Qui m'incite grandement à relire ce bouquin.

		Citation : on investit un peu l'histoire en recollant les morceaux, j'adore ça

Moi aussi, j'adore ça. Mais pas là. Peut-être je lui ai pas laissé sa chance. Il m'a trop énervé avec ses coquetteries de style.

Fini la guerre éternelle d'haldeman et commence Elric, pour voir...

		Citation : Oui, avec une très chouette chronique au passage.

Merci. Message à tout le monde : lisez Philippe Cousin !!!

		Citation : ne nous énervons pas de chester Himes...

Un bon souvenir de lecture, avec ces sacrés Cercueil et Fossoyeur !

Fini le King (publié sous le nom de Bachman), plutôt surpris par la tournure de l'histoire. J'en dirai deux mots dans la fiche idoine.
Fini également les Matériaux pour l'économie de Marx. C'est assez fascinant de voir décrite près de 150 avant la crise que nous traversons. Ses dégâts sont là pour nous rappeler que la l'économie politique a finalement bien peu progressé. Et je passe sous silence le nom des abrutis qui nous affirment que les crises sont impossible, et qui ont bien mérité leur prix Dynamite. Avec comme toujours chez Marx, un goût prononcé et jouissif pour la polémique (contre Bastiat, Say, Proudhon et consorts).

Je vais enfin lire Psychose de Bloch, dont je dois bien dire à ma grande honte que je ne l'ai jamais lu. Il fait partie de ces romans éclipsés par leur adaptation cinématographique, comme Les sentiers de la gloire, roman de Humphrey Cobb.

Beaucoup aimé Le Déchronologue, moi aussi.

En ce qui me concerne, entre 2 bouquins de Weber en VO, je fais une pause en lisant Gagner la guerre, de Jaworski. J'avoue être partagée. D'un côté, je suis sensible à l'atmosphère méditerranéenne, au grouillement de vie, à ces incroyables personnages. D'autre part, je suis souvent agacée par la surabondance d'adjectifs sans surprise (franchement, toutes les routes doivent-elles être "poudreuses" ???), et même par la richesse véritable du style, lorsqu'elle s'accompagne (et c'est malheureusement fréquent) de fautes grossières d'orthographe et/ou de grammaire. C'est idiot, sans doute, mais ça m'empêche de me laisser emporter, et garder la tête froide dans un roman comme ça, c'est en perdre plus de la moitié.

Je commence le troisième tome de la Culture, l'usage des armes, de Iain M. Banks.

L ABATTEUR de F-O Giesbert

Les terrasses de la nuit de Dominique Rocher ....