En septembre, quelles lectures en chambre ?

Terminé le premier volume de Fables, un comics scénarisé par Bill Willingham et dessiné par Lan Medina.
Dans cette histoire, on découvre que les personnages des contes de fées ont été obligé de fuir de leur monde et certains essaient de vivre parmis nous sans se faire remarquer. Au début, Blanche Neige apprend que sa soeur Rouge ( le petit chaperon ) a disparu et que son appartement semble avoir été le lieu d'un combat violent. C'est Bigby, le loup devenu detective, qui va enquéter sur le meutre.
Ce premier volume est un one-shot qui mélange une enquête policière et une forme de fantasy urbaine basé sur les contes de fée. C'est trés bien raconté, le dessin même si il n'a pas trop de personnalité reste plutôt bon. c'est une lecture franchement sympathique et ça finit par une nouvelle qui montre un vrai talent d'écrivain de la part du scénariste.

Cimetière de chats d Alain Venisse et Cal de Ter de P J Herault

		Citation : Cal de Ter

excellente série dont je garde des souvenirs émus avec une montée en puissance au milieu de la série. Mais cela ne nous rajeunit guère.



(FNA #1281, 1983, couverture de Tim White)



(FNA #691, 1975, couverture de Brantonne)

		Citation : Fini ce matin le recueil de nouvelles de John Varley: Persistance de la Vision. Je viens de prendre une claque. Je n'avais jamais lu de Varley jusqu'à présent, et c'est tout simplement excellent. Les idées sont fortes, les textes brillants. Je recommande.

Personnellement, je n'ai pas plus accroché que ça. De bonne idée certes, mais tout cela manquait un peu de soufle...
Peut-être etait-ce seulement un probleme d'humeur.
D'ailleur si ma memoir est bonne, je crois que je ne l'ai pas fini.

Commencé ce matin la relecture, environ 25 ans après ma première lecture, de Tarzan le seigneur de la jungle d'Edgar Rice Burroughs

Gutboy a dit quelque part :

		Citation : Tommaso Pincio. Un peu loufoque, un peu surréaliste. Très dispensable.

Je suis bien d'accord, c'est assez relou. (amha, évidemment, mais je le partage).

Je viens d'attaquer (par la face nord) Réalité partagée, de Nancy Kress, c'est le n° 1 d'une trilogie (en VF). Je me suis emmerdé sur les 30 ou 40 premières pages bourrées de luordeurs et de descriptions ainsi que de mise en place des persos. Mais après ça pulse pas mal. Original et distrayant.
J'en suis à une centaine de pages de la fin. Je vous dirai.

Sinon, j'ai emprunté Pollen, de Joëlle Wintrebert. J'en ai beaucoup entendu parler, alors j'y vais.

		Citation : Je me suis emmerdé sur les 30 ou 40 premières pages bourrées de luordeurs et de descriptions ainsi que de mise en place des persos. Mais après ça pulse pas mal. Original et distrayant.

Il me semble que Nancy Kress est coutumière du fait, elle ne sait pas "entamer" ses récits sans que ça paraisse lourd. Ses premiers romans étaient déjà très marqués par ce petit défaut, ce qui ne facilite pas la lecture, bien au contraire.

La série des probability m'a laissé un souvenir très mitigé par rapport au reste de son oeuvre . J'y ai senti moins de souffle , d'originalité, que je ne m'y attendais . Au final ,ça m'a un peu donné le sentiment d'une série "sur commande" , avec pas assez d'idées par rapport à la longueur finale des textes ( en moins gentil : il y a du remplissage ) , et des passages vraiment peu intéressants .

J'avais vraiment aimé Réalité partagée pour la description ethnologique "à la LeGuin" de cette société idéale où règne un consensus symbolique et social total, où les gens passent leur temps à cultiver et s'offrir des fleurs. Mais j'ai eu moi aussi un peu de mal à démarrer. Le reste du cycle est distrayant sans plus. Il souffre de voir se juxtaposer deux histoires, celle de la planète aux fleurs où la réalité finit par ne plus être partagée, et une guerre galactique finalement assez classique...

Réalité partagée est d'une indigence ethnologique risible.
Quant à l'histoire, mieux vaut aimer les uniformes.