En juin : lis ce qui te convient !

Achevé Passage de Connie Willis,un livre assez etrange,
autant je trouve qu'il aurait gagné à être resséré d'au moins deux à trois cent pages,autant en définitive la lecture terminé on se rend compte que les personnages sont vraiment devenus familier et attachants au point d'etre déçu d'être arrivé au terme.
La fin du roman,très belle,restera sans doute longtemps dans ma mémoire.

Commence La fille dans le verre de Jeffrey Ford

Fini Nid de coucou. Bonne impression finale, une imagination débordante, blindée de métaphores, voilà pour le positif, mais quand on referme le bouquin on se dit : Ah ouais ? Tout ça pour ça ? C'est un peu vain,plus un exercice de style. Cela n'empêche pas que je lirai le prochain Calvo.

Me suis lancé dans Glyphes.

Pour en revenir à Priest, je n'ai pu finir ni Le monde inverti, ni Le don, ni son Livre d'or!

... ce qui n'empêche pas La fontaine pétrifiante (ici portée à ma connaissance) de compter parmi mes romans préférés !

Petite escapade hors-sf avec L'homme à abattre : contre-enquête sur la mort de Robert Boulin.
Une contre-enquête sur une affaire trouble, la mort d'un ministre qui s'est suicidé et la Terre est plate. A moins qu'il n'ait été assassiné et que la Terre soit ronde.

Lu ce week-end une bonne part de Critique de la science-fiction de Jacques Goimard, regroupant des articles parus entre 1972 et 2001 sur des supports divers et variés.

Bon. Très bon.
Et puis ça m'a donné envie de me (re)pencher sur de grands noms tels Leiber et Simak (au-delà de ses lendemains canins, pour Le pêcheur et Dans le torrent des siècles).

		Citation : Lu ce week-end une bonne part de Critique de la science-fiction de Jacques Goimard, regroupant des articles parus entre 1972 et 2001 sur des supports divers et variés.

1961 pour le plus ancien.

Un livre qui ne présente guère d'intérêt (que des choses connues), sans unité et qui, au détour de certaines phrases, révèle un personnage au fond assez peu sympathique et avec une certaine tendance à la grosse tête, chose qui semble fréquente chez les dir-col/dir-litt français.

		sandrine : 1961 pour le plus ancien

Au temps pour moi, j'ai survolé un peu vite les références bibliographiques et manqué les articles issus de Fiction années 60.

		Citation : (que des choses connues)

Pas pour moi, ma connaissance du genre et de son histoire comptant encore de sérieuses lacunes.
Et puis, sans apprendre du nouveau, c'est toujours (tout) (bêtement) agréable d'être caressé dans le sens du poil de ses goûts.
Je pense notamment à l'article sur Leiber...
Alors, si, j'y ai trouvé du plaisir, pour meubler de longues heures dans le train ;-)

		Citation : sans unité

Effectivement.
Mais ça ne m'a pas gêné outre mesure, d'autant que ma lecture, sautillante, ne la recherchait pas.

		Citation : qui, au détour de certaines phrases, révèle un personnage assez peu sympathique

Te revient-il des exemples particuliers qui forgèrent cette impression ?

		Citation : et avec une certaine tendance à la grosse tête ...

Je suis d'accord. Et ça ne le rend certes pas sympathique.
J'ai rencontré ce problème avec Klein, entre autres. Ma défense consiste depuis à chercher à dépasser le ton pour me concentrer sur les informations et/ou les idées.

		Citation : Et puis, sans apprendre du nouveau, c'est toujours (tout) (bêtement) agréable d'être caressé dans le sens du poil de ses goûts.

en fait, j'ai été ennuyée par le fait que j'avais déjà lu une large partie du livre (me manquaient les articles d'encyclopédie et surement quelques chroniques dans Fiction) dans diverses revues (Fiction, Europe) ou souvent comme préfaces à des recueils ou des omnibus.

Je pense que si Goimard ne tenait pas la position qui est la sienne dans le paysage éditorial français, ce rassemblement de plats réchauffés n'aurait jamais vu le jour, surtout chez Pocket dans une collection de grande diffusion.

Ce côté, "je m'auto-publie", tel que pratiqué par Sadoul, Goimard ou Klein, m'a toujours paru relever d'un mélange des genres (essayiste/décideur/éditeur/écrivain) qui est tout sauf sain.

		Citation : Te revient-il des exemples particuliers qui forgèrent cette impression ?

Je me souviens surtout de propos plutôt venimeux à l'encontre de certains de ses collègues qui sentaient le règlement de compte sans apporter grand chose au lecteur.

		Citation : J'ai rencontré ce problème avec Klein, entre autres.

C'est à lui que je pensais. Ce ton en permanence suffisant est fatiguant à la longue, surtout venant d'un auteur réduit à publier ses textes dans les collections qu'il dirige.

		Citation : Je pense notamment à l'article sur Leiber...

Leiber est grand, mais il existe d'autres analyses de son oeuvre.

Je confirme pour Gérard Klein, personnage hautain, et directeur de collection au goût graphique discutable.
Du coté des vieux de la vieille, Curval est probablement le plus sympa, et le plus accessible aussi. Je me souviens d'une longue discussion avec lui, à propos de l'excellent Congo Pantin (alias Les évadés du mirage).
En plus, il met gratuitement ses chroniques sur le net, et c'est un vrai bonheur :
http://www.quarante-deux.org/archives/curval.html#chronique

		Citation : Leiber est grand, mais il existe d'autres analyses de son oeuvre.

A commencer par la lettre ouverte d'Alain Dorémieux, pour les francophones.

		Citation : directeur de collection au goût graphique discutable.

C'est le moins que l'on puisse dire. Quand j'ai vu la couverture du dernier Vinge à Scylla, j'ai failli ne pas le prendre. Et puis je me suis dit que c'était du quatrième degré et qu'on n'était pas près de battre ce record en terme de mauvais goût.

Dommage pour le perso de Klein (ainsi que les Sadoul ou Goimard) qui a quand même beaucoup oeuvré pour le développement de la SF en France.