En Mars que liras -tu ?

Je viens de lire Celui qui bave et qui glougloute de Roland C. Wagner. Excellent. Des situations totalement barrées sur le fond traitées de façon très sérieuse sur la forme, c'est le genre de décalage et d'humour à froid que j'adore chez Wagner. J'y ai trouvé des similitudes de ton avec son excellent L.G.M..

J'm'en va attaquer l'Axis de l'autre RCW, Robert Charles Wilson

Lu Un enfant de dieu de Cormac McCarthy , toujours le même choc que mes précedentes lectures de l'auteur,moins d'ampleur et de lyrisme que dans sa trilogie des confins mais une langue au scalpel et une economie de moyens inégalée pour decrire l'horreur ordinaire;
Glaçant.

Je fais traîner la lecture de Ravel de Jean Echenoz, lis une phrase, pose le livre, lis un paragraphe, bloque la page, un chapitre et referme.

"On s'en veut quelquefois de sortir de son bain."

J'ai terminé de lire Il est parmi nous de Norman Spinrad.
Yeah !
Cela fait du bien de lire de la S-F stimulante. A vous redonner foi en l'avenir.

Je commence :le bagne des ténèbres de Laurent Genefort

		Citation : A vous redonner foi en l'avenir.

Voilà qui va faire plaisir à l'auteur.

Utopiae 2000, 7 nouvelles d'auteurs européens autour du thème de l'utopie distanciée sous un regard original.
Pour l'instant, j'ai lu celles de Eschbach, Boix et Priest. Un sans faute, j'espère que le reste sera à la hauteur.
Le tout illustré par une bien belle couverture de Enki Bilal, je ne regrette vraiment pas cet achat chez Atalante.

Je fais une petite pause dans le Postone, dont j'ai achevé la première des trois parties.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est vraiment époustouflant !
Il s'inscrit dans la lignée des situationnistes, c'est à dire la théorie critique de l'économie politique (et donc de la valeur et du travail). Sa lecture critique de l'Ecole de Francfort (sans trop s'appesantir sur Habermas ou Honneth qui n'en valent de toute façon absolument pas la peine) et de Lucaks est vraiment autrement plus enrichissante que des baudruches staliniennes comme Sartre et Althusser, qu'il renvoie intelligemment dos à dos. Son concept de ricardisme de gauche est vraiment très bien vu.
Mais là où il est vraiment très fort, c'est qu'il reste très accessible, y compris quand il aborde des thèmes assez abscons comme le travail abstrait.
Bref, ça promet pour la suite, surtout que le bouquin fait près de 600 pages !

Mais là, j'ai vraiment besoin d'une pause, de m'aérer l'esprit : un livre d'entretiens d'Ismaïl Kadaré.

Une imposture française de Nicolas Beau et Olivier Toscer, un démontage en règle de ce personnage grotesque qu'est le "philosophe" favori de Desproges.
Solide, documenté et argumenté : indispensable.

Était-il vraiment indispensable de lui consacrer un livre ?