En Avril, découvre toi un film *

Non mais dis pas la fin, c'est déprimant !

		Citation : Le traitement de "La vie est belle" m'avait énervé aussi d'ailleurs ^^.

C'est surtout la deuxième partie qui est exaspérante.
Faut dire, je hais les gosses.

Brrr. Benigni. Depuis Le Fils de la Panthère rose, je ne le supporte pas.

Pour revenir à Battlestar Galactica, maintenant que j'approche de la fin de la première saison, bon, je comprends qu'on puisse s'attacher à cette série, c'est vrai qu'ils savent manier le rythme, et provoque l'intérêt (d'en savoir plus) en mixant une flopée de fils conducteurs tout en ne s'écartant apparemment pas de l'idée de base (à la recherche de la terre), ça donne un peu de corps à l'ensemble.

Ce qui fait que je n'accroche pas, même si je pourrais continuer à suivre l'intrigue, c'est surtout, outre le jeu des acteurs, cette sinistre impression d'avoir devant moi, dans une de ces plus belles expressions, une utopie américaine : c'est la tension perpétuelle, la guerre, il y a des traîtres parmi nous, on peut suspecter tout le monde, les militaires sont partout, ils ont le vrai pouvoir, celui de papa qui en a, alors que le politique se limite presque à la Présidente, une môman (ancienne instit) pas crédible pour deux sous, voire des fois carrément nouille, et il y a Dieu, dont je sens qu'on va m'aligner les preuves téléfilmiques de l'existence une à une à chaque épisode, et ça, ça, ça me les gonfle (et depuis le début, mon gars Bull, c'est dire si je peux hésiter à suivre plus loin)...

Sinon, Il y a quand même des lourdeurs : le dernier épisode vient de me faire le coup du "mon fils, pendant que je fais semblant de croire que tu risque de mourir au combat, je vais t'offrir ce zippo (modèle futuriste) qui me vient de mon propre père".
Il m'a fait aussi le coup de la vision prophétique - que la présidente s'empresse de raconter à la spécialiste du coin, une vieille africaine (où il l'ont trouvé celle-là ? normalement, sauf la présidente, les nanas sont jeunes, athlétiques et blanches) habillée avec costume africain, le cliché quoi : "Oh ! G'wande pwétwesse Bwana se moque de Mamadou ! Elle avouaw fait wêve de l'Owacle de Delphes !"
J'exagère à peine... :S
Et je passe sur la preuve de l'existence de Dieu par pile ou face...

Et je prends pas (plus ?) de risques, parce que j'ai pas fini l'épisode, en fait ^^...


Mes excuses à KGB et Touko, et autres amateurs de BSG

		Citation : Sinon, Il y a quand même des lourdeurs

En réalité avec BattleStar Galactica, c'est plutot "Sinon, il y a quand même des bons moments"

Morca, c'est clair que si le mysticisme de la saison (quasi absent rétrospectivement) te semble excessif, il vaut peut-être mieux que tu ne continues pas trop cette série...
:-)

Puisque personne ne s'oppose, je dois préciser qu'apparemment l'ONU est avec Touko et Kgb !
http://www.maxiseries.fr/battlestar-galactica-nations-unies-8071/

Dernièrement, Prédictions d'Alex Proyas.
Une très grande déception, aucune originalité de l'intrigue, des acteurs peu inspirés (même si Nicolas Cage reste d'un bon niveau), une fin totalement nauséabonde entre trip scientologue ou catholique. Et puis une fixation étrange sur les lapins (Serait-ce un fan des lapins crétins?)
Reste quelques superbes scènes d'accidents d'avions et de métro et une magnifique scène d'apocalypse qui rappelle qu'un jour Proyas savait filmé, au temps du fabuleux Dark City par exemple...

Également, Fast and Furious 4, fun et jouissif, le genre de buddy movie appréciable avec le retour du duo Vin-Walker qui avait fait du premier volet un agréable moment.

Tokyo Sonata, de Kurosowa.

Quelle claque. L'horreur glaciale poussée jusqu'à l'ubuesque d'une société sclérosée jusqu'à la moelle. Mélancolique et magnifique.

La dernière maison sur la gauche, de Wes Craven. Quand on le voit, si l'on outrepasse la kitscherie logique pour un film de cette époque, on se rend compte à quel point l'approche de la violence par Craven a révolutionné le ciné.

Un remake est annoncé, je crains le pire, car aucun remake d'un classique (Massacre à la tronçonneuse pour citer un récent) ne m'a convaincu. Et puis Wes Craven : le père de l'horreur moderne, du survival !