En 2025, que les bons films défilent sur tes écrans plus vite que les ministres dans notre gouvernement

+1 pour Parasite !!!!

Smile 2 : J'ai l'impression que le réalisateur ne s'attendait pas au succès du premier film, et que la production lui en a demandé un deuxième de manière insistante. Le même schéma scénaristique. Quel intéret ?

Bonne nouvelle : John Carpenter a ENFÎN son étoile sur le Walk of fame.
Kurt Russell était bien sûr présent.

https://www.youtube.com/watch?v=UyO7Ssf8evM

1923 - 2 saisons 15 épisodes
Créée par Taylor Sheridan
Avec Harrison Ford, Helen Mirren, Brandon Sklenar .

Synopsis :
1923 explore l'aube du XXème siècle et suit une autre génération de Dutton, alors que les épidémies, la sécheresse, la fin de la prohibition et la Grande Dépression s'abattent sur l'Ouest américain.

Dans cette série ,on suit 3 histoires en parallèles , les difficultés de la famille Dutton avec la sécheresse et les voleurs de bétail , le vie des jeunes filles indiennes dans lune écoles religieuse et le retour d'Afrique du fils prodigue .

Très bonne série , malgré un peu trop de romance , mais on accroche vite et on oublie certaines lourdeurs et incohérences du scénario .

		Olivier : Bonne nouvelle : John Carpenter a ENFIN son étoile sur le Walk of fame.

C'est bien qu'il reçoive cet reconnaissance de son vivant...

"Big John" était au programme de la dernière émission de Mauvais genres, à l'occasion de la sortie d'un livre que lui consacre Jean-Baptiste Thoret.

(Le premier livre de Thoret, Mythes et masques, écrit en collaboration avec Luc Lagier, traitait déjà de l'œuvre de Carpenter ; mais il disait par la suite trouver cet ouvrage de jeunesse trop académique dans sa forme.)


---------------


Revu... E.T. (avec ma nièce de 10 ans).

C'est le premier film que je me souviens avoir vu au cinéma...

Aujourd'hui, j'ai peu d'estime pour Spielberg en tant que conteur, et pour son cinéma de l'enfance que je trouve souvent simpliste ; mais le bougre est tout de même un metteur en scène admirable, et c'est sur ce point que portait mes espoirs à la révision.

Et bien, c'est raté...

Si je pardonne plus ou moins aisément les incrustations numériques très voyantes aujourd'hui, je trouve quand même beaucoup d'effets de montage, d'éclairages, assez grossiers, voire paresseux, et pas vraiment de séquences enthousiasmantes du point de vue de la réalisation (je sauverai juste les passages où les agents gouvernementaux envahissent le cadre, en changeant la texture et la dynamique).

À mes yeux, ce sont surtout les enfants acteurs (Henry Thomas et Drew Barrymore, tous deux très biens) qui portent le film.

Reacher - Saison 3 - 8 épisodes

Synopsis :
Reacher tombe au cœur d'une vaste entreprise criminelle alors qu’il essaie de sauver un informateur sous couverture de la DEA, dont le temps est compté. Il découvre alors un monde de secret et de violence, et se retrouve confronté à des affaires non réglées de son propre passé.

D'après le roman "Persuader" de Lee Child.

********************
Rien de nouveau.. bastons , fusillades et gros biceps , mais c'est sympa et on ne se prend pas la tête ...

Deux suites de films d'horreur, qui ne m'auront pas coinvaincu même si elles ne sont pas dépourvues de qualités :


_ MaXXXine de Ti West.

Fin de la trilogie entamée par X et poursuivie par Pearl, ce dernier opus m'a paru un bon cran en-dessous des précédents.
Ça commençait pourtant plutôt bien avec le retour de la protagoniste principale du premier, toujours si pleine d'énergie toxique, dans un Los Angeles 80s.
Mais le récit, à l'intrigue plus tortueuse, ne trouve à mes yeux jamais vraiment la bonne propulsion.
Les personnages secondaires, variés, peinent à exister dans la durée et le nouvel antagoniste m'a paru assez grotesque, dans le mauvais sens du terme (il y a, le concernant, une intention satirique manifeste mais elle s'exprime au détriment du sentiment de menace).


_ Smile 2 de Parker Finn.

Le premier film m'avait laissé mitigé ; c'est pareil pour le second, avec de plus grandes qualités mais aussi de gros défauts.
J'avais lu une critique qui disait que ce serait très bien si ça ne s'inscrivait pas dans la franchise, avec sa mythologie et son cahier des charges, et je suis assez d'accord avec ça.
En effet, le gimmick du sourire malaisant m'a vite paru plus ridicule qu'autre chose et le fait qu'il puisse être efficacement remplacé, le temps d'une ou deux scènes, par l'apparition d'un stalker en souligne l'inconséquence. De même, la créature qui fait retour dans le spectacle final frappe moins que le hors-champ sur les réactions du public (qui lui ne voit pas la bête).
Sans ça, la descente dans la folie de l'héroïne, remarquablement portée par une actrice qui passe par tous les états (en plus de chanter et danser) et une mise en scène affirmée, aurait été encore plus forte.


Malgré leur côté inabouti, les deux films partagent une qualité qui manque à trop de films du genre : déployer l'horreur autour de protagonistes bien écrits.

malaisant , malaisant ... bordel le quebecois retro-colonise le francais !

Diable !, moi qui n'aime guère me laisser prendre aux pièges des anglicismes, voilà que je me fais avoir par un québécisme ! ^^

Thanksgiving d’Eli Roth.
Eli Roth revisite le slasher, en cinéphile averti.
Les meurtres sont particulièrement soignés, à commencer par le trampoline. Une mise en scène au cordeau (l’émeute dans le magasin est grandiose). De vrais effets spéciaux (pas de numérique), un scénario habile, de belles scènes d’angoisse, et du gore en veux-tu en voilà, avec ce qu’il faut d’humour et une pointe de satire.

Bref, un très bon film, qui confirme qu’Eli Roth est un réal incontournable.