En 2025, que les bons films défilent sur tes écrans plus vite que les ministres dans notre gouvernement

House Of Guinness
Créée par Steven Knight (2025)
Avec Anthony Boyle, Louis Partridge, James Norton
1 saison 8 épisodes .
Synopsis :
Au XIXe siècle, l'histoire de la famille irlandaise à l'origine de la marque de bière emblématique, Guinness. À la mort de Benjamin Guinness, son testament confie l’empire brassicole à deux de ses fils, Edward et Arthur, excluant les deux autres héritiers. Cette décision déclenche des rivalités familiales au sein d’une Irlande en pleine agitation sociale. Entre secrets, trahisons et enjeux de pouvoir, l’héritage Guinness devient le cœur d’un affrontement fraternel.

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Une bonne série , si ce n'est quelques défauts , musique et décors , j'espère une saison 2 .

Tron 3 : Ares : scenard standard , visuellement bien en place avec un chouette hommage au premier , un bon moment !

Chien 51 de Cédric Jimenez.
Un polar cyberpunk sur fond d’IA, d’apartheid social, maintenu par des check-points ; où le maintien de l’ordre est assuré des drones armés.
Le concepteur de l’IA qui mène les enquêtes est abattu, et toute la police est mobilisée. L’enquête semble vite pliée, les coupables abattus, mais les enquêteurs ont des doutes.
Esthétiquement réussi, casting impeccable, scénario implacable sur les dérives sécuritaires : un belle réussite.

Les Chroniques de Vesper. Chouette film sur un des lieux communs de la SF : le post-apo.
J'ai beaucoup apprécié l'esthétique du désastre de cet univers futuriste qui m'a rappelé le new weird cher à Jeff VanderMeer. Ça change des productions américaines et de leurs grosses ficelles scénaristiques.

L’homme qui rétrécie de Jan Kounen.
Une adaptation qui insiste sur la dimension intimiste du roman de Matheson, et offre un bon complément à l’adaptation originelle. La dimension scientifique pour les bruits est bien pensée.
Au final, nous avons une adaptation à peu près fidèle, bien réalisée et bien jouée.
Un bon film, à défaut d’un chef-d’œuvre.

Une bougie pour le diable d’Eugenio Martin.
Espagne au franquisme agonisant. Un petit village est devenu une destination qui offre du soleil à prix modique pour touristes bien trop libéré dans un pays qui étouffe sous le sabre et le goupillon depuis des décennies.
Les deux soeurs, vieilles filles bigotes, qui tiennent l’auberge vivent malgré elles de ces touristes qu’elles jugent dépravées. Elles en tuent une lors d’un accident, et c’est le debut d’un engrenage, qui vise à éradiquer cette liberté peccamineuse.
Un croisement fascinant entre le giallo et Luis Buñuel.
Le giallo pour les meurtres à l’arme blanche, et Buñuel pour l’anticléricalisme virulent et la transgression radicale des valeurs familiales et traditionnelles.
Ajoutons à toutes ces qualités une mise en scène remarquable (la scène d’amour d’une des deux soeurs, qui montre la nudité sans la dévoiler) et joue superbement de l’ellipse pour suggérer plutôt que de montrer frontalement (la scène d’amour et surtout le premier meurtre volontaire). Enfin, deux soeurs proches mais différentes malgré tout, surtout face au désir, et encore d’autres qualités font de ce film un chef-d’oeuvre méconnu à redécouvrir de toute urgence.
L’agonie du franquisme a permis à un cinéma de genre d’éclore, et ce film en est l’un des meilleurs représentants, avec Alex de la Iglesia et d’autres qui ont ouvert la voie à Almodovor et tant d’autres.

		Olivier : L’homme qui rétrécit de Jan Kounen. Une adaptation qui insiste sur la dimension intimiste du roman de Matheson, et offre un bon complément à l’adaptation originelle. La dimension scientifique pour les bruits est bien pensée. Au final, nous avons une adaptation à peu près fidèle, bien réalisée et bien jouée. Un bon film, à défaut d’un chef-d’œuvre.

Au vu des premières images et d'interviews, je me disais que ça n'avait pas l'air si mal, cette affaire... C'est que je n'aurais pas dit au début du projet !
Tant mieux, le classique de Matheson, reparu pour l'occasion, mérite des adaptations qui tiennent la route.

À défaut d'aller voir cette dernière en salle (je dois faire des choix...), ça me donne envie de me ressortir le dvd du film de Jack Arnold. ^^

		Olivier : Une bougie pour le diable d’Eugenio Martin. (...) Un croisement fascinant entre le giallo et Luis Buñuel. Le giallo pour les meurtres à l’arme blanche, et Buñuel pour l’anticléricalisme virulent et la transgression radicale des valeurs familiales et traditionnelles. Ajoutons à toutes ces qualités une mise en scène remarquable (la scène d’amour d’une des deux sœurs, qui montre la nudité sans la dévoiler) et joue superbement de l’ellipse pour suggérer plutôt que de montrer frontalement (la scène d’amour et surtout le premier meurtre volontaire). Enfin, deux sœurs proches mais différentes malgré tout, surtout face au désir, et encore d’autres qualités font de ce film un chef-d'œuvre méconnu à redécouvrir de toute urgence. (...)

Je prends bonne note. Merci !

Edit :

		LeGaidol : Les Chroniques de Vesper. Chouette film sur un des lieux communs de la SF : le post-apo. J'ai beaucoup apprécié l'esthétique du désastre de cet univers futuriste qui m'a rappelé le new weird cher à Jeff VanderMeer. Ça change des productions américaines et de leurs grosses ficelles scénaristiques.

Je regarderai ça à l'occasion.
L'esthétique change du tout venant, en effet.
Et puis je gage que partir d'un lieu commun pour base de récit ne doit pas faire de mal au cinéma de la réalisatrice Kristina Buožytė (ici en duo avec Bruno Samper), tant son très "free style" Vanishing Waves m'avait laissé sur le carreau.

Soudain, dans la nuit (1981) de Ko Young Nam.

Variation autour du thème de La servante (classique du cinéma coréen),
avec ajout de fantastique par le motif de la poupée démoniaque.

Si la mise en scène m'a paru inégale (avec quelques effets assez maladroits), le film comporte son lot de bonnes séquences de tension psychologique et jouit d'une bonne interprétation et d'une multitude de détails prompts à stimuler une interprétation symbolique.

Une intéressante curiosité.

Le secret de Robert Enrico.
Un film d’espionnage paranoïaque à souhait servi par un casting magistral.

La femme la plus riche du monde : une tragi-comédie jubilatoire inspirée de l’affaire Betancourt, portée par l’incroyable cabotinage de Laurent Lafitte.

Dans le vieux :
Maigret voit rouge et L'affaire Saint Fiacre .

House of dynamite de Kathryn Bigelow . ouhh elle a pas perdu la main , du tres bon dans la lignée de Hurt Locker et Zero Dark Thirty .