En 2024, oublie les JO de Paris et de faire baisser ta PAL fais le pari

Océanique d'Egan, j'ai encore 100 pages à lire. Je vais les finir, mais alors quelle purge !
J'ai le sentiment que l'intégral raisonné de ses nouvelles a été organisé des plus intéressantes aux plus boursoufflées.

		Citation : Océanique d'Egan, j'ai encore 100 pages à lire. Je vais les finir, mais alors quelle purge ! J'ai le sentiment que l'intégral raisonné de ses nouvelles a été organisé des plus intéressantes aux plus boursoufflées.

Toujours dans ma PAL.
Autant j'avais adoré le premier recueil, autant le deuxième m'avait laissé froid. Pour ne rien dire de ses textes parus en UHL, médiocre rapport qualité-prix.

Fini le recueil Là-bas et ailleurs de Charles Beaumont.

Quinze textes dont une bonne partie sont humoristiques, parfois des pastiches.
Le reste tient de la science-fiction à coloration existentielle, voire horrifique.

Parmi mes textes préférés :
_ La jungle : je me souvenais de l'épisode correspondant de la Quatrième Dimension, de cette homme persuadé d'être traqué ; ça donnait des scènes proches de celles de La féline de Jacques Tourneur.
La nouvelle conserve ce suspense et dévoile un cadre plus riche, l'action se déroulant non dans une ville traditionnelle américaine mais dans une cité futuriste bâtie au Kenya sur les terres des autochtones expropriés.
_ La beauté (The Beautiful People) : un récit dystopique où une jeune fille refuse la Transformation promise aux jeunes gens atteignant l'âge de dix-neuf ans, une opération les modelant suivant des critères de beauté physique standardisés, les faisant tous se ressembler les uns aux autres.

L'assiégé : dans la tête de Dominique Venner, le gourou caché de l'extrême-droite de Renaud Dély.
Je ne connaissais l'homme qu'à travers ce qu'en disait Manchette, à propos de ses livres sur les armes, dont il est spécialiste reconnu.
C'est un livre fort intéressant, qui retrace les tentatives de faire renaître l'extrême-droite lors de la guerre d'Algérie jusqu'à la fondation du RN. Il offre aussi un éclairage intéressant sur le néo-paganisme, qui n'est finalement que du nietzschéisme mâtiné de fantasmes indigents sur l'Antiquité gréco-romaine..

Almost blue de Carlo Lucarelli, qui commence comme un giallo. Plus je le lis, plus j'aime cet auteur.

Souvenirs de Sherlock Holmes - Conan Doyle .

Le Radeau des étoiles - Andrew J. Graff .

Je suis en pleine lecture de La maison des soleils. Et les deux héros m'ont ľair d'être inspirés par Valériane et Laureline.

Un giga-gros pavé, je vais mettre du temps à le finir.

Sleepless de Victor Manibo:des premisses interessants , mais un traitement assez terne et au final ennuyeux...

Moloch de Thierry Jonquet.

J'aurais adoré adorer mais j'ai quelques réserves sur le dernier tiers, où tout m'a paru s'enchaîner trop rapidement, trop commodément.
(Dans l'épilogue, le commissaire se plaint que la police et la justice n'aient pu avoir assez de prise sur les évènements : je partage assez cette frustration !)

Avant ça, c'est du tout bon.
Glaçant et révoltant comme il se doit quand on traite de l'enfance abusée, avec une bande de flics et magistrats particulièrement attachante, et un style qui coule tout seul (je n'ai pas vu passer les quatre cent pages).

C'est le deuxième Jonquet que le lisais (après l'étourdissant Mygale), ce ne sera sûrement pas le dernier : La belle et la bête, Ad vitam aeternam, le magnifiquement titré Ils sont notre épouvante et vous êtes leur crainte, le recueil de nouvelles La vigie, sont autant d'ouvrages susceptibles d'être le suivant. ^^

Chez Jonquet, le pire est bon, ce qui en fait un de mes auteurs favoris.
Du sarcasme (Du passé faisons table rase sur Marchais et le STO ou certaines nouvelles, La folle aventure des Bleus, Le Secret du rabbin) jusqu'à l'effroi (Mygale, le diptyque Moloch et Les orpailleurs), les chroniques au réalisme impitoyable (Mon vieux, La vie de ma mère, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte) ou les œuvres à part (Rouge c'est la vie), ou ses constructions baroques (Comedia, Le manoir des immortelles) on trouve toujours sa patte.

Sur l'enfance abusée, il y a l'excellent Mémoire en cage avec son impressionnante narration.
Et Versus de Chainas