En 2023, lis ce que voudras

Day Zero , la prequel de Sea of Rust de Robert Cargill , toujours aussi efficace et nerveux , un bon post apo bien calibre pour le cine .
La je grignotte tranquillement l 'ensorceleur des choses menues de Regis Goddyn , de la fantasy pas mal malgré quelques raccourcis narratifs . A voir s'il tient la distance !

Les êtres du néant - André Caroff.

Finalement l 'ensorceleur des choses menues ne tient pas la distance ... la deuxieme partie s'embourbe dans des schemas narratifs assez confus je trouve . Dommage . le world building etait interessant !

Demain le silence de Kate Wilhelm.

Alcool - Poppy Z. Brite .

Fini le Wilhelm : époustouflant !
Toujours Wilhelm, mais un recueil : Le village.

Le jour où Mnémos sort une compile je me jette dessus

J'ai fini Eversion. Il enterre Unity.

		Citation : Le jour où Mnémos sort une compile je me jette dessus

Wilhelm est scandaleusement oubliée, alors que c’est l’une des meilleures plumes.
Peut-être qu’Argyll saisira la balle au bond ?
Ils ont édité Emshwiller, grande plume de la New wave trop peu connue en France (uniquement publiée dans des revues ou anthos épuisées).

Comme l’écrivait si bien Andrevon : « l'oeuvre tout entière est baignée de clair-obscur, ce clair obscur qui, ni vraiment SF ni simple mainstream, forme sa fameuse « lisière incertaine ». »
https://www.noosfere.org/articles/article.asp?numarticle=82

J’ai fini le premier texte, La boite infinie, et c’est une claque magistrale.
Le genre de texte dont la virtuosité vous explose le crâne. Une sorte de fils d’Ellison, Sturgeon et Matheson, avec un zeste de Priest et un trait de Dick.
Le tout avec une narration à la Jonquet, où tout s’éclaire à la fin et vous fait rembobiner le texte.

Un texte virtuose publié par Damon Knight qui, comme Moorcock, me parait meilleur éditeur/Pygmalion qu’auteur.