En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

De profundis de Emmanuelle Pirotte.

		bruss : Je suis un autre de Kurt Steiner .

Un mot sur celui-ci, bruss ?

(J'aime bien Steiner...)

"Aux Douze Vents du Monde d'Ursula Le Guin. Retour aux classiques, histoire d'oublier le médiocre Matheson.

Je suis un autre - Kurt Steiner ..
Un antiquaire trouve un prisme bizarre dans une table qu'il vient d'acquérir ... Cette pierre va lui donner des rêves de mort ....puis il aura l'impression d'être un autre ..
Un bon roman qui parle de possession diabolique ...un petit côté dr Jekyll et mr Hyde ....

Merci. Ça peut m'intéresser.

The adjacent , de Priest ... ouf ! la je dois admettre qu'il m'a perdu . Absolument désarmé devant cet objet étrange .
Red moon de KSR en cours ,decidemment notre compagnon proche est redevenu a la mode ces dernières années

Bonjour,

Tout nouveau sur le forum alors je me présente, catdragoon de Lyon!
Grand dévoreur de SF (mais pas que).
Ma lecture du moment: Sumerki de Dmitry Alexeievitch. Après avoir tenté Metro 2033 mais l'ayant assez rapidement tombé parce que pas trop pris par l'histoire, j'ai donc tenté Sumerki qui lui, pour le coup, m'a totalement happé!

Disgrâce de John Maxwell Coetzee.
Le roman a fait de lui l'un des très rares auteurs à avoir eu deux fois le Booker*, et a joué un rôle non négligeable dans l'attribution du Nobel. Et pour une fois, je dois bien admettre que les prix littéraires ne se sont pas, mais alors vraiment pas du tout trompés.

Coetzee aime utiliser l'allégorie, ce qui fait de lui un auteur qui ne dédaigne pas les rives de l'imaginaire, comme le montre En attendant les barbares, qui n'est pas sans rappeler Le désert des Tartares, doublé d'une critique bien sentie de l'apartheid.
Dans Disgrâce, il s'ancre pleinement dans le réel, à travers une vision crue et dévastatrice de l'Afrique du Sud post-apartheid.
Comme toujours, l'écriture est très économe, à rebours de toute ostentation. Il rappelle un peu Ballard ou Disch pour le pessimisme. Mais là où Ballard se montre goguenard, Coetzee reste impassible, à l'image de Disch. Comme eux, le problème reste fondamentalement l'humain.


* Il l'avait eu une première fois pour Michael K., sa vie, son temps. Certainement son roman le plus ancré dans la sf, puisqu'il y est question de l'effondrement total d'un pays, vu à travers les yeux d'un simple d'esprit. Un mix entre Wyndham et Des fleurs pour Algernon, tout simplement magistral. Rarement une oeuvre a continué de me hanter à ce point

Le quatuor de Jérusalem tome 2 … à petites lampées

Cleer : Une fantaisie corporate de L.L.Kloetzer m'a déçu.
Ce livre c'est un peu comme si on vous proposait une balade en 308 au Mans: Vous imaginez le ronronnement du V8 de la Ferrari 308 rouge de Magnum dans la brise estivale des Hunaudières, alors qu'en fait vous embarquez dans une Peugeot 308 diesel et grise, pour un tour exhaustif des ralentisseurs d'une quelconque zone industrielle Mancelle, un dimanche de pluie. On est plus proche de Werber que d'Egan ou Ballard.