En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Pierre-de-vie, de Jo Walton

Récidive, 1938 de Michaël Foessel.
L'auteur, philosophe et non historien, se plonge dans la presse de 1938, pour essayer de comprendre les années 30. C'est passionnant, et cela détruit bien des mythes. Si l'histoire ne se répète pas, certains évènements passés ne sont pas sans échos dans le présent non plus.

Lecture en cours : Celui qui hante la nuit de Lovecraft

Un tueur dans les arbres de Patrick Raynal .

Sénéchal, de Grégory Da Rosa
Latium, de Romain Lucazeau
En tenue d'Eve, de Delphine Horvilleur
Commencé La bibliothèque de Mount Char, de Scott Hawkins

Exhumons dans la joie. Ce roman de Andreas Eschbach traînait depuis quelques années dans ma bibliothèque. Histoire de faire de la place, je l'ai lu. Même si Des milliards de tapis de cheveux ne m'a pas enthousiasmé et si les ficelles de Jésus Vidéo étaient un peu grosse, bonne surprise ici. D'un motif classique de la SF, un tantinet dépassé, l'auteur fait un roman intimiste où la philosophie de Sénèque se conjugue aux projets des apprentis sorciers issus de la Guerre froide. Très bien.



Autre exhumation. On verra bien, même si j'ai quelques craintes après l'ennui de Lignes de vie.

Marée basse - Hervé Jaouen .

L'appel de Cthulhu. suivi de Notes sur l'écriture de la fiction surnaturelle de Lovecraft, traduit par François Bon.
Là encore, la traduction est magistrale, d'autant plus qu'il s'agit d'un des grands textes de Lovecraft.
Une réussite littéraire, malgré l'ombre de son racisme éhonté.
Les notes sont absolument passionnantes. Dans ce texte inédit en français, Lovecraft détaille sa méthode de travail, et ses choix d'écriture. Une mise à nu de la machine créative, qui succède parfaitement au texte.

		Olivier : Notes sur l'écriture de la fiction surnaturelle de Lovecraf (...) absolument passionnantes. Dans ce texte inédit en français, Lovecraft détaille sa méthode de travail, et ses choix d'écriture. Une mise à nu de la machine créative (...)

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Quelques pages remarquables de clarté et de précision. Un modèle du genre.

Dagon et autres récits d'horreur de Lovecraft, traduits par François Bon.

Pas de surprise avec ce troisième tome de l'intégrale consacrée à la Hanse Galactique. On reste dans un registre classique, autrement dit des histoires oscillant entre l'esprit pulp et l'âge d'or de la SF américaine. Si les intrigues restent redondantes et percluses de clichés, fort heureusement l'humour compense un tantinet les aspects plus fâcheux, notamment cette propension des marchands de la Hanse à incarner un idéal libertarien décomplexé et une représentation des femmes assez réactionnaire. Distrayant.