En 2018, un rythme de lecture inuit !

Après avoir lu Goodbye Billy, thriller un tantinet stéréotypé et dépourvu de spontanéité de Laurent Whale, je termine Manesh de Stephan Platteau. Pas sûr de lâcher l'affaire, tant l'atmosphère et la narration sont immersives. Je n'avais rien lu d'aussi bon en fantasy depuis Jaworski ou Holdstock.

Comme d'habitude, Brunner et dernièrement son orbite déchiquetée m'a comblé par son style et sa clairvoyance.
Entre la politique outre-atlantique et l'usage des I.A. et du big data, il se montre plus exacte à 40 ans d"écart, que bon nombre de soit-disant spécialistes de la presse actuelle.
J'attaque L'oiseau d'Amérique de Tevis.

+1 à propos de Stefan Platteau :-). Pour ma part, j'ai Meijoo en ligne de mire.

Dans la série relecture : Le Déchronologue, de Bauverger, et Le Livre de Cendres, de Mary Gentle.

		Citation : Dans la série relecture : Le Déchronologue, de Bauverger, et Le Livre de Cendres, de Mary Gentle.

Mes deux pires moments de lecture de ces 15 dernières années. Sur le Déchronologue (que j'ai abandonné en route tellement j'ai trouvé ça bidon), nous avions eu un débat ici même sur les effets du copinage dans l'attribution du Grand Prix de l'Imaginaire. Le Livre de Cendres pourrait être un chef d'oeuvre s'il était réduit de moitié mais en l'état, c'est long, mais long...
Moi je continue de (re)lire l'intégrale de la GASF, j'en suis à Histoires de machines...

Jim Morrison et le diable boiteux de Michel Embareck, histoire de voir si la curiosité n'est pas un vilain défaut.

Ad vitam aeternam, Thierry Jonquet .

Propositions, résolutions et prédictions, un recueil de pamphlets et de satires de Swift, dont la fameuse Modeste proposition, dont on retrouve l'écho jusque chez Spinrad (Ces hommes dans la jungle).
C'est amusant de voir à quel point Swift est assez méconnu en France, souvent réduit à Gulliver, dont on fait bien à tort un livre pour enfants (alors qu'il s'agit d'une satire virulente de son époque, sous forme de roman à clés, et d'un des premiers romans à se pencher sur le langage, bien avant Delany, Orwell ou Watson).
André Breton lui, ne s'y était pas trompé, qui voyait en lui un pionnier de l'humour noir.

Je continue avec Shepard en me replongeant dans le cycle de nouvelles du dragon Griaule.

		Olivier : Propositions, résolutions et prédictions, un recueil de pamphlets et de satires de Swift

Je note.

Ça fait un moment que je me dis qu'il faut que j'aille voir du côté de chez Swift
(et de Twain par la même occasion).

BM blues de Françoise Bourdin .

Crashing Heaven de Al Robertson . Pas mal du tout , pour le coup un petit nouveau qui justifie plus d'enthousiasme . Un renouvellement du cyberpunk bien troussé , du coup j'embarque dans Waking Hell