En 2018, un rythme de lecture inuit !

Nu dans le jardin d'Eden, deuxième roman de Harry Crews après Le chanteur de Gospel, où l'on retrouve le thème de la monstruosité, une nouvelle fois mis en scène ici avec une belle galerie de freaks, un propos empreint de religiosité populaire, et une angoisse certaine de la foule.

Je poursuis en parallèle ma lecture de la trilogie/pentalogie de Brossard, et de The Onyx Court, de Marie Brennan, dont je lis le 2e tome (sur 4).

Les amours mortes de Pierre Benoit .

		Citation : Nu dans le jardin d'Eden, deuxième roman de Harry Crews après Le chanteur de Gospel, où l'on retrouve le thème de la monstruosité, une nouvelle fois mis en scène ici avec une belle galerie de freaks, un propos empreint de religiosité populaire, et une angoisse certaine de la foule.

Mon Crews favori.
J'adore cette ville cuvette, où stagnent ces personnages hors-norme.
Ce livre m'a rappelé le film Gummo de Harmony Korine, véritable trip cinématographique totalement déjanté, oscillant entre la farce et le glauque, avec des incursions dans l'effrayant.

[img]Ce livre m'a rappelé le film Gummo de Harmony Korine, véritable trip cinématographique totalement déjanté, oscillant entre la farce et le glauque, avec des incursions dans l'effrayant.[/img]
Noté. Je visionnerai la chose, histoire de me faire un avis.

De mon côté, je batifole du côté de Québec avec Le piège Lovecraft d'Arnaud Delalande. Au-delà du titre racoleur, c'est un thriller malin autour de l’œuvre de HP Lovecraft et du Necronomicon, postulant que la fiction est un état de la réalité et qu'il suffit d'un nombre suffisant de lecteurs pour lui donner un caractère tangible. Autrement dit, le réel se fonde sur une bonne part de fiction. Malin je vous dis.

La péniche au trésor - Brice Pelman .

		Citation : De mon côté, je batifole du côté de Québec avec Le piège Lovecraft d'Arnaud Delalande. Au-delà du titre racoleur, c'est un thriller malin autour de l’œuvre de HP Lovecraft et du Necronomicon, postulant que la fiction est un état de la réalité et qu'il suffit d'un nombre suffisant de lecteurs pour lui donner un caractère tangible. Autrement dit, le réel se fonde sur une bonne part de fiction. Malin je vous dis.

tiens ! c est aussi la trame de l adaptation par Alan Moore de Lovecraft dans la BD Providence

Enfin fini Du côté de chez Swann de Proust, et... éblouissement total.
Si le livre est un peu surprenant au début (le narrateur a du mal à trouver le sommeil), et que la deuxième partie parait artificielle (elle se passe avant la naissance du narrateur), tout se noue à la fin, et c'est un véritable chef-d'oeuvre.
Le genre de lecture exigeante, mais qui vous élève.

Au risque de paraître trivial après Proust, dont l'éducation nationale m'a par ailleurs durablement vacciné; Un monde d'azur est en train de me réconcilier avec Vance.

Dommage, Butch, car Proust est un merveilleux auteur... mais qui ne devrait pas être confié à l'Education Nationale !

Pour ma part, énormément aimé la série en 4 tomes The Onyx Court, de Marie Brennan, lu avec beaucoup de plaisir La société des faux visages, de Xavier Mauméjean. Et commencé Enfants de la terre et du ciel, de GG Kay (miaaammmm !).