En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !

		Citation : Under the skin de Jonathan Glazer (adaptation libre du roman de Michel Faber)

Jim, je partage ton enthousiasme pour ce film d'une grande beauté. Je l'avais juste téléchargé par curiosité en me disant Scarlett Johansson + SF, qu'est ce que cela peut donner?
Vraiment une réussite fort recommandable

Content que ç'a t'ait plu, Franz.

		Citation : Scarlett Johansson + SF, qu'est ce que cela peut donner?

Ça peut donner du "Bim ! Badaboum !" dans The Island de Michael Bay ou Lucy, le prochain Luc Besson... ^^

Un film bien flippant de Barry Levinson : The bay. Le contraste est saisissant entre les médecins sur le terrain qui se démènent pour sauver ce qui peut encore l'être et les experts dans leur tour d'ivoire qui ne semblent guère inquiets devant l'urgence de la contagion. Le film écœure pas mal avec de nombreuses images fortes.

Lettre à Momo, de Hiroyuki Okiura, dont les incultes diront que c'est une repompe de Miyazaki mais bon, ce sont des incultes...

Du fantastique contemporain à base de yokais, ces esprits du folklore japonais tantôt bénéfiques tantôt nocifs qui prennent ici une tournure assez inattendue dans une production contemporaine de l'archipel : si le récit se permet d'aborder le thème du deuil, ce qui n'est pas si inattendu que ça compte tenu des protagonistes principaux, les yokais déjà évoqués, il le fait néanmoins d'une manière qui reste originale dans sa facture. Le film alterne en effet le sensible et l'humour en un tout surprenant par son équilibre, même s'il vaut mieux parfois savoir apprécier le grotesque zen pour pouvoir mesurer toute l'intensité d'une situation ; on apprécie également le rythme narratif sans faille qui ne laisse presque aucun temps mort, même lors du premier quart d'heure d'exposition.

Techniquement irréprochable, la réalisation reste malgré tout assez sobre dans ses images foncièrement réalistes, peut-être pour mieux souligner que, dans le folklore japonais traditionnel, la magie peut surgir du moindre instant, de la dernière des banalités. On aurait apprécié une musique plus présente pour renforcer l'intensité des différents moments, encore que cette discrétion abonde dans le sens supposé des intentions du réalisateur de proposer un récit où le banal abrite l'extraordinaire...

Un très bon Brian de Palma, Passion, au suspense très hitchcockien, et d'excellentes actrices.

Vu hier soir Priest adapté de la BD éponyme.
Croisement improbable de Judge Dredd et Buffy the vampireslayer, le scenar tien sur un ticket de métro, néanmoins l'aspect pictoral gothico-post apo est plutôt réussi. Un nanar agrable somme toute.

		Maralan : Un film bien flippant de Barry Levinson : The bay.

J’avais bien aimé ce petit film de vacances… ^^
Je trouvai qu’il parvenait à éviter la plupart des pièges de mise en scène du genre found-footage.

		Maralan : Le film écœure pas mal avec de nombreuses images fortes.

Et même en laissant les images fortes à l’imagination : cette séquence où l’on ne fait qu’entendre les policiers découvrant l’horreur dans un banal pavillon de banlieue m’avait bien marqué !

		Maralan : Un très bon Brian de Palma, Passion, au suspense très hitchcockien […]

Dans mon souvenir, le film s’était fait démolir par la critique alors qu’en me renseignant aujourd’hui, je constate que les avis étaient partagés (les critiques négatives étaient justes particulièrement virulentes…)

Le film m’avait plu, surtout la fin, assez folle.

		Franz : Priest [...]Croisement improbable de Judge Dredd et Buffy the vampire slayer [...] Un nanar agréable somme toute.

Un « agréable nanar », certes, mais dont l’histoire me laissait vraiment un goût d’inachevé, comme si elle était tronquée.
Du coup, j’ai pensé qu’il allait s’agir du premier film d’une série mais apparemment ce n’était pas dans les projets du réalisateur (et des producteurs, vu que le film s’est planté au box office…)

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Vu Le fantôme de Milburn, d’après le roman Ghost story, de Peter Straub.



Si les effets spéciaux hideux du début du film laisse présager le pire, la patine visuelle s’améliore par la suite et devient supportable, bien que souvent trop terne.
Mais là encore, comme avec Le cercle infernal , d’après le même auteur, c’est la force classique et la mécanique de précision de l’histoire qui emportent le morceau.
Ça me donnerait presque envie de lire des romans de Straub (ils sont a priori trop épais pour mon goût mais sait-on jamais...)

Obsession de Brian De Palma.
Un film assez étonnant dans l'hommage rendu au maître Alfred Hitchcock et à son œuvre Vertigo. Je reste fasciné par l'atmosphère et cette histoire flirtant (euphémisme) avec l'inceste.

		LeGaidol : Obsession de Brian De Palma

Étonnant, en effet.

J’avais été assez déçu quand je l’ai découvert ; mais je crois que c’est parce que je m’attendais à autre chose.

Outre la variation sur Vertigo, certains aspects du scénario et l’atmosphère vaporeuse me font penser à une relecture perverse du soap opera...
(quoique, pervers, ce genre n’est-il pas déjà ? ^^)