Du fantastique

		vda : auprès de M. X

késako?

Singe savant tabassé par deux clowns, les nouvelles donc. ^^

		Citation : - l'ambiance : le texte de Joyce Carol Oates dans 999 est un chef-d'oeuvre à cet égard et à bien d'autres.

Tiens, en parlant d'ambiance géniale en fantastique. J'en ai lu très peu dans le genre, mais
Don Ysidro de Bruce Holland ROGERS (Bifrost 52) a été révélateur pour moi, et je suis preneur de gens qui pourraient me donner des titres partageant le même esprit et la même densité d'humanité en si peu de pages précieuses.

		BouquetdeNerfs : Châteaureynaud

J'en suis resté aux nouvelles.

		KAAN : A Jim, le point commun entre nightwatch le film et les romans, ca se limite au titre et à une scène. Pour le reste, c'est totalement différent.... Je pensais revoir le film en lisant le bouquin et non, le bouquin est basé sur des luttes d'influence, une façon de raisonner autre (hihi) bref c'est la baffe. Ensuite, il y a le background russe et ça idem, the baffe.

Tant mieux, tant mieux :-)

		Olivier : Que les romans de Matheson soient sf, je suis d'accord. Le fantastique se trouve plutôt dans les nouvelles.

Comme romans fantastiques, on peut citer Au-delà de nos rêves, Echos, La maison des damnés...

		Olivier : la demi-teinte : on peut toujours laisser planer un doute sur l'existence du croque-mitaine

Bradbury fit ça très bien dans La bête de l'escalier.
Matheson excelle en la matière (de La voix du sang au Cauchemar à six mille mètres , en passant par Les vampires n'existent pas)

		LeGaidol : J'aime bien la manière de Lucius Shepard d'aborder le fantastique.

Itou.

		BouquetdeNerfs : MrX... : késako?

Il doit s'agir du libraire de la parisienne Scylla (Xavier de son prénom, si je ne m'abuse)


Ou alors c'est lui :

;-)

Je viens juste me glisser dans la conversation à propos de Nightwatch (suivi par Daywatch, Twilight Watch et par The Last Watch, pas encore sorti en français).

En effet, les livres sont extrêmement éloignés des films. L'auteur s'est amusé à réinventer les mythologies sur son nouveau point de départ. Et c'est surtout le côté absolument non-manichéen qui est impressionant : les "sombres" et les "clairs" sont obligés à faire des compromis non-stop. Mais à force de faire des compromis, la frontière entre eux est de plus en plus ténue.

Je suis d'accord aussi avec le background russe, qui rajoute un sentiment d'étrangeté à l'ensemble.

Alessan, c'est beau quand je trouve quelqu'un d'accord avec moi...
Bon ravi de voir que je ne suis pas le seul à apprécier !!!

Je m'étonne que personne n'ait cité Neil Gaiman : son American Gods est tout de même sacrément impressionnant

Et que dire de ses scénarios pour la série Sandman ? Une bonne gifle dans l'ensemble tout de même...

Je vais encore passer pour un ch... ou un bougon, mais American Gods comparé à Neverwhere, c'est pas terrible, Msieur...
Et je ne parle pas du recueil miroirs et fumées ... (heureusement, il a emballé le microcosme editorial de l'imaginaire français soit 207 personnes au dernier recensement (non je blague, pas taper)...)
Pour sandman, je ne demande qu'à découvrir...

je vais tout de même préciser mon propos. American gods repose sur un grand postulat, ces histoires de dieux... Ca démarre bien, puis le livre s'enlise, n'exploite pas assez ce côté mythologique, cet affrontement entre les dieux. D'où ce côté un peu raté, par rapport à Neverwhere avec ses deux tueurs sympathiques, ce Londres d'en bas fabuleux, truculent... Tu vois ce que je veux dire ?

		Citation : American Gods

Commencé, laissé tomber, pas ramassé :-(

		Citation : miroirs et fumées

30 textes; je m'en rappelle de 3 :-/

- "Chevalerie, une vieille dame trouve le Saint-Graal chez un antiquaire. Arrive alors le chevalier Galaad, qui lui propose des trésors toujours plus extraordinaires en échange de la coupe mythique, que la femme rechigne à lui céder sous prétexte « qu'elle fait bien sur se cheminée »"*
(dans le même esprit, je lui préfère Le golem, par Avram Davidson)
- "Le troll sous le pont, un garçon découvre la créature du titre au hasard d'une promenade sur un chemin inconnu. Menacé de mort, le jeune obtient un sursis en promettant de revenir sous le pont pour que s'accomplisse son destin. Il s'y rendra plusieurs fois à des années d'intervalle, jusqu'au moment où il ne pourra plus se dérober."*
- "Les mystères du meurtre **– une enquête policière chez les anges en compagnie de Lucifer"*
(dans mon souvenir, c'était une histoire... de Zelazny)



* source : nooSFere
** adaptée en bande-dessinée

		Citation : [...] je vais tout de même préciser mon propos. American gods repose sur un grand postulat, ces histoires de dieux... Ca démarre bien, puis le livre s'enlise, n'exploite pas assez ce côté mythologique, cet affrontement entre les dieux. D'où ce côté un peu raté, par rapport à Neverwhere avec ses deux tueurs sympathiques, ce Londres d'en bas fabuleux, truculent... Tu vois ce que je veux dire ?

Non

NeverWhere, en dépit de toutes ses qualités, est largement plus conventionnel dans son imagerie, son monde "d'en bas" dont on trouve des exemples dans toutes les littératures du globe et qui est constitué d'aspects mythologiques – ou plutôt folkloriques – éculés jusqu'à la nausée, son intrigue tout de même largement téléphonée ou du moins battue, rebattue et archibattue à la limite de la caricature, sa conclusion digne d'un mauvais film hollywoodien – voire disneyen ou plutôt burtonien, pour être clément – où le héros rejette son monde pour rejoindre celui de la magie, son combat final où on se doute bien depuis des pages et des pages qui va enfin embrocher la bête monstrueuse, etc. J'ai bien aimé ce livre mais je n'y ai pas trouvé toute la profondeur qui se trouve dans American Gods : là, on distingue bien une critique de nos divinités actuelles (dollar, pub, télé, etc), même si elle aurait pu être approfondie, ce qui en retour place cette oeuvre en prise directe avec notre présent au contraire de NeverWhere qui pourrait très bien se passer n'importe où et n'importe quand en fin de compte

Voilà pourquoi j'ai parlé de American Gods : parce qu'il m'a semblé qu'une idée directrice de ce fil évoquait l'aspect "miroir du présent" de la littérature fantastique

J'ai peut-être mal lu, ceci dit...

Sa nouvelle dans 999 est fort bien troussée.