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Sujet proposé le 08/07/2010 à 12h47 par Jekub |
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RE : Ciné de Juillet si soleil guère douillet
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30/07/2010 à 09h22
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J'avais beaucoup aimé le film originel, notamment à la fin, avec la toile d'araignée.
Sur le plan génétique, il y a quand même eu d'importants progrès entre le film originel et Cronenberg.
Par contre, ce que je trouve intéressant chez Cronenberg, c'est la manière dont il axe son film sur le corps (thème récurent chez lui). Mais ça ne reste pas au niveau de Frissons, Videodrome, Crash ou Le festin nu. C'est plutôt du Cronenberg blockbuster, comme dans Dead zone.
Par contre, je n'ai jamais vu les autres adaptations de la nouvelle.
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 30/07/2010 à 09h26
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RE : Ciné de Juillet si soleil guère douillet
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03/08/2010 à 17h42
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| | | | | | morca :
[...] tentative (pseudo) philosophique |
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Un élément d'ailleurs assez absent du manga original : c'est en fait un "ajout" de Mamoru Oshii, pour la toute première adaptation en long-métrage d'animation, et qui a été ensuite repris dans la première série TV – certainement pour coller à la vision d' Oshii, bien mieux connue du grand public et donc plus vendeuse...
Je n'ai pas encore vu ce 2ng GIG, ceci dit, mais ça ne saurait tarder...
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 « Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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RE : Ciné de Juillet si soleil guère douillet
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07/08/2010 à 10h43
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Odieux connard décortique méticuleusement Inception :
A noter que l’approche des réveils est annoncée par de la musique aux rêveurs (le mec surveillant leurs corps leur mets un baladeur sur les oreilles pour les avertir dans leurs songes) : un bon vieux morceau d’Edith Piaf. Un hommage à Marion Cotillard ? Je l’ignore. Personnellement, j’aurais mis du Francky Vincent. Chacun ses goûts.
- attention : les évènements qui touchent un corps endormi affectent le rêveur ; par exemple, si le corps endormi tombe, le rêveur se retrouve sans gravité. S’il chute dans l’eau, le rêveur se prend un tsunami dans la gueule, etc. Ça ne sert à rien mais ça permet de caser des effets spéciaux partout dans le film.
S’ensuit une course poursuite en ville au travers de minuscules ruelles où notre protagoniste principal parvient à s’enfuir tout en évitant environ 32 balles à la minute, tirées à 5 mètres de distance par des hommes supposément entrainés. Hmm hmm.Incroyable coup de chance, Saïto est lui aussi à Kinshasa, avec sa voiture blindée, garé pile poil au bout de la bonne ruelle dont Cobb émerge à la fin de sa course poursuite, lui permettant d’échapper définitivement aux méchants. Comment Saïto a t-il su d’où son mercenaire onirique préféré allait débarquer sachant qu’il était en pleine tentative de manœuvre évasive ? Mystère. Saïto est sûrement un ninja, comme 30% des japonais.
Que se passe t il alors si l’on meurt ? On finit dans les limbes, une sorte d’immense rêve où ne se trouvent que tout ce que les rêveurs qui s’y sont perdus ont construit. Et comme les limbes sont un rêve dans le rêve dans le rêve dans le rêve, et cætera… vous m’avez compris, le temps s’y déroule monstrueusement vite (ou lentement, ça dépend des points de vue) ; ainsi, si vous finissez dans les limbes, 1 h de sommeil dans la réalité peut se transformer en 300 à 400 ans à errer dans cet immense rêve. C’est moyennement cool pour la psychologie des gens qui y finissent. Donc la consigne est : évitez de mourir, les enfants. Ou du moins, ne vous tirez pas dans la tête, même pour rigoler. Pierre Beregovoy aurait fait un piètre incepteur.
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : Ciné de Juillet si soleil guère douillet
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07/08/2010 à 17h52
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Décidément, beaucoup d'analyses détaillées d' Inception circulent sur le net.
Beaucoup trop, à mon avis. Je n'ai pas l'impression que le film les vaille, que ce soit pour le louer ou le dénigrer...
Et puis il manque les commentaires de... l'auteur ;-)
Je souhaite quand même revenir sur deux points abondamment discutés :
- le manque de fantaisie des rêves.
Mon inconscient manque peut-être de vitamines car "quand je rêve", le cadre, les décors, sont dans l'ensemble banals. La bizarrerie peut se loger dans les détails (ou l'absence de détail) mais surtout dans la causalité. Bref, je ne rêve pas (plus ?) dans des paysages à la Terry Gilliam.
Et de ce fait, l'aspect terne des rêves du film ne m'a pas choqué.
- la fin.
Dans de nombreux commentaires, positifs, on passe vite du "On ne voit pas la toupie s'arrêter" à "Elle ne s'arrête pas" puis "C'est essentiel, finement pensé et trouve parfaitement sa place dans l'admirable mécanique du film."
Pour ma part, j'y vois plutôt un procédé de fin ouverte tout ce qu'il y a de plus ordinaire, un choix qui d'ailleurs pourrait très bien avoir été fait en post-production, en salle de montage, en coupant un plan plus long où la toupie finit par s'arrêter.
Trop sceptique ? Quoi qu'il en soit, je rejoins sur ce point l'odieux personnage que tu cites..! ;-]
___
Vu Wolfen de Michael Wadleigh (son unique film si l'on excepte son documentaire sur Woodstock)
Faux film de loup-garou assez original.
Le scénario peine à tenir la longueur, les caractères du héros et l'héroïne sont trop peu développés et le final trop vite expédié; mais malgré tout ça,j'ai bien aimé, grâce à l'ambiance particulière qui imprègne le film : de beaux décors urbains, contrastés (terrains vagues du Bronx, avec une belle église en ruine; ponts suspendus; immeubles tout de verre parés), où les loups ressortent superbement et des séquences en vision subjective et image polarisée qui passèrent (étonnamment) très bien à mes yeux...
Scénario adapté du roman de Whitley Strieber :

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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 07/08/2010 à 19h07
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