Ciné 2015 : que la fête commence

Je parlais de l'acteur qui a le rôle principal.
Sinon Gary Oldman est une fois de plus époustouflant.

Ciné :
Un homme idéal de Pierre Gozlan
Un thriller tiré au cordeau, servi par des acteurs remarquables.
Hacker de Michael Mann
Bof. Peut-être ai-je trop attendu du film, mais je l'ai trouvé décevant.
Malgré d'incontestables qualités (notamment sa façon de filmer les virus informatiques : comment tirer une séquence géniale d'un truc peu glamour), il accumule les poncifs (le rebelle au grand coeur, la fille qui en tombe amoureux, le grand méchant). Il y a un coté sous-James Bond vaguement geek assez désagréable.

DVD :
La quatrième dimension saison 2
J'ai retrouvé l'épisode qui m'avait tant marqué gamin ! Celui qui m'a converti à la sf (avec la lecture des Chroniques martiennes).
Des épisodes d'excellente facture, qui misent plus sur le fantastique que sur la sf proprement dite, malgré un certain goût pour les paradoxes temporels réussis. Outre les épisodes de Serling, mention spéciale à ceux scénarisés par Matheson (son art consommé de la chute fait merveille dans une histoire de pure sf, assez rare chez l'auteur). Et bien sûr Charles Beaumont, qui signe comme toujours des scénarios remarquables, emprunts d'une exquise cruauté.
Le blob d'Irvin S. Yeaworth Jr. avec le jeune Steeve McQueen.
Du film d'époque (1958), qui rappelle parfois La fureur de vivre (jeunesse, bagnoles, etc.). Une honnête série B, qui se révèle finalement un bon nanar. Avis aux amateurs.

quelqu'un a vu chappie ?

Bonbenj'ai étélevoir, alors ...
très étonnant,maisdansla veine de ce que le realisateur a fait avant, en plus outré :un mélange de cheap et de gros moyens, de sentimentalisme dégoulinant avec un second degré hénaurme , le tout enrobé dans un humour trash emmené par un sosie de dupontel . Un mélange foutraque en diable mais au final j'ai passé un bon moment .

Sosie de Dupontel?

Exact!
D aileurs on voit bien qu ils partagent les memes inspirations musicales...

Interstellar de Christopher Nolan.
Quel gâchis que ce scénario, qui s'acharne à rabaisser le film à coup de facilités, lourdeurs et aberrations..!
Parce que malgré (tout) ça, c'est peut-être le film de Nolan qui m'aura le plus touché, par son sense of wonder (superbes effets spéciaux), ses ambiances visuelles et sonores, sa charge émotionnelle (hormis dans les scènes avec la fille adulte, beaucoup trop appuyées)...

Furyo d'Oshima.
Je l'avais vu ado, il y a donc un certain temps. En le revoyant aujourd'hui, j'ai vraiment été surpris par la violence du film (éviscération, décapitation, tortures et humiliations), mais aussi par sa critique frontale de l'attitude du Japon pendant la Seconde guerre mondiale.
Un film à voir ou à revoir, sans hésiter, tant il n'a pas pris une seule ride.

L'homme qui venait d'ailleurs de Nicholas Roeg.
Premier grand rôle de Bowie au cinéma, dans l'adaptation d'un de mes romans préférés. Difficile donc d'être objectif.
Le film (en version non censurée) est néanmoins fort intéressant. Tout d'abord, avec la prestation de Bowie, absolument bluffant. Ensuite, la manière dont le réalisateur s'est approprié le roman. Il n'en fait pas une adaptation fidèle et littérale, et traite la sf d'une façon assez personnelle, il s'en sert surtout pour creuser la dimension tragique et mélancolique de son personnage.
C'est formidable de bout en bout. Si vous avez aimé le roman, vous aimerez le film, et inversement.

Enfin vu L'homme à la caméra, un des classiques de l'histoire du cinéma, datant de 1929.
A voir pour son intérêt historique, pour le reste c'est assez ennuyeux. Visite d'une ville à travers la vie quotidienne (métiers, rues, vie familiale).

Innocence de Lucile Hadzihalilovic (compagne de Gaspar Noé). Film assez étrange sur l'éducation en communauté de jeunes filles, coupées de leur famille et du monde extérieur.
Une fois passé le côté mystérieux, l'intérêt s'estompe et laisse presque perplexe.