Ciné 2015 : que la fête commence

		Jim : J’ajoute qu’alors les protagonistes adolescents ne sont vraiment pas ma tasse de thé au cinéma, j’ai bien aimé ceux de ce film : ni trop crétins, ni trop futés, ni trop sages, ni trop débauchés ; leur normalité change agréablement des clichés dont ils sont généralement chargés.

Je subodore que tu as dû apprécier Chronicle (dont le réal s'attèle actuellement à rattraper la cata des 4 fantastiques en repartant de zéro).

		Citation : La parole à la défense… ;-)

Me doutais que ça pouvait te plaire... Ouais mais non...

Jupiter rising ...fuyez !!!

		Olivier : Je subodore que tu as dû apprécier Chronicle

Je ne l'ai pas vu.

À sa sortie, ni le filmage façon found footage, ni la thématique des super-pouvoirs ne me tentaient.

(et comme depuis j'ai détesté l'acteur Dane DeHaan dans The place beyond the pines, je n'ai pas été enclin à le rattraper en dvd...)

Quelques dvd dernièrement :

- LE CANARDEUR : un Michael Cimino plutôt bon, avec Clint Eastwood (qui a l'air de vraiment s'amuser !) et le tout jeune Jeff Bridges lui volant la vedette. Une belle mise en bouche avant les perles que sont Voyage au bout de l'enfer et L'année du dragon.

- MAPS TO THE STARS : une caricature très poussée du monde d'Hollywood, c'est une limite qui dessert le film. Cependant après le désastreux Cosmopolis, je me réjouis que Cronenberg ait redressé la barre... ça sent quand même la fin de carrière du haut de ses 70 ans. Puisse-t-il s'arrêter à temps.

- ONLY LOVERS LEFT ALIVE : La grosse surprise. Je me disais, punaise encore un machin avec des vampires, ça va me saouler, et c'est tout le contraire. Un film presque planant, contemplatif, doté d'une BO subliminale.

Pour l'actu ciné, devant l'avalanche de critiques désastreuses pour Jupiter ascending, j'attends la sortie dvd pour une hypothétique version longue, car il semble clairement que le film a été charcuté. Ou comment foutre en l'air la carrière de brillants cinéastes, ambitieux et novateurs.

The imitation game, le film sur Alan Turing et l'invention de l'ordinateur.
C'est un film de guerre assez étonnant, qui se passe essentiellement dans une petite base isolée du fracas des bombes. Le film montre l'incroyable difficulté que ce fut de briser le code Enigma, les dilemmes moraux, et surtout les rudes affrontements avec l'armée la plus traditionnelle, qui ne jure que par les armes.
C'est aussi le portrait émouvant d'un génie étrange, profondément asocial (autiste ?), de ses tâtonnements auxquels personne ne croit vraiment mais qui bouleverseront nos vies.
Jusqu'à sa fin tragique, que le film restitue avec une grande pudeur.

J'avoue que le sujet ne me paraissait pas plus glamour que ça, mais le film fonctionne remarquablement, entre Histoire avec un grand H et intimisme, porté aussi par l'excellente prestation de Benedict Cumberbatch.

heu .... jupiter rising ,je vois mal ce qui aurait pu être charcuté... à ce niveau là ; le couteau ne tombe que dans du vide , ou qu'il tape !

The imitation game , j'étais bien parti pour le voir , jusqu'à ce que je tombe sur une ou deux critiques qui m'ont méchamment refroidi ...notamment sur
- la représentation de la science dans le film
-l'importance e son homosexualité . j'ai beau ne pas être un fana d'un certain type de militantisme récent, voire de nouvel ordre moral ,là pour Turing , il est quand même évident qu'elle a joué un rôle majeur dans sa vie ( et sa mort ) . Le traitement tout en légèreté qui semble en avoir été fait pour laisser la place à une bluette platonique histoire de caser un personnage principal féminin me blase quelque peu .....

		tj : Jupiter rising ...fuyez !!!

Trop tard ! La soirée est déjà programmée.
Au pire, je me rattraperai sur le repas : boire pour oublier ? ^^

		Maralan : LE CANARDEUR : un Michael Cimino plutôt bon, avec Clint Eastwood (qui a l'air de vraiment s'amuser !) et le tout jeune Jeff Bridges lui volant la vedette.

C’est bien le souvenir que j’en garde.

		Maralan : MAPS TO THE STARS : une caricature très poussée du monde d'Hollywood, c'est une limite qui dessert le film.

+1

		Maralan : Cependant après le désastreux Cosmopolis, je me réjouis que Cronenberg ait redressé la barre...

Avec Cosmopolis, je trouvai que Cronenberg retrouvait du souffle dans sa mise en scène mais que le scénario ne suivait pas (bavard, creux, vain).

Dans Maps to the stars, si la satire est lourde, c’est le récit de famille dysfonctionnelle qui, bien que n’étant pas d’une folle originalité, m’avait gardé à flot ; alors que la mise en scène m’avait cette fois-ci semblée bien plan-plan.

		Maralan : ça sent quand même la fin de carrière du haut de ses 70 ans. Puisse-t-il s'arrêter à temps.

J’ai ce même sentiment.

(Il a sorti un roman récemment : début d’une reconversion ou nouvelle corde à son arc ?)

		Citation : Le traitement tout en légèreté qui semble en avoir été fait pour laisser la place à une bluette platonique histoire de caser un personnage principal féminin me blase quelque peu .....

Le film n'est pas aussi superficiel. Il parle de son amour de jeunesse, et de l'importance qu'il a eu. C'est même franchement émouvant.
Ensuite, il parle de ses amours furtives, notamment de celle qui aboutira à sa condamnation. Mais heureusement, il a été réhabilité depuis.