Ciné 2015 : que la fête commence

Ouf ! Je ne suis donc pas seul.

Seul sur Mars:
J'ai passé un bon moment. Pas exceptionnel, mais très bon quand même. Cela changeait du film où on se tape dessus pendant 2 heures. J'avais l'impression qu'on prenait le spectateur pour quelqu'un d'intelligent. Et ça, ça m'a plu.
Plus généralement, je trouve que le film (et le livre) ont le mérite de relancer le débat sur l'exploration spatiale. Dans les années 70, on disait qu'en l'an 2000, on aurait des colonies sur la Lune. Comme dirait Buzz Aldrin, "au lieu de ça, on a eu Facebook". J'ai vraiment envie de croire que grâce à ce film, on accélérera le pas et qu'on ira sur Mars. De mon vivant, j'espère, car j'ai vraiment envie de voir ça.

La 4e saison de La quatrième dimension, qui n'est jamais passée à la tv française, et est sortie directement en DVD.
Toujours aussi bon, avec en plus cet esprit liberal (au sens anglo-saxon de progressiste).
Charles Beaumont, bien trop oublié dans notre contrée, est vraiment un scénariste exceptionnel.

Je plussoie sur Beaumont, largement au niveau de Matheson.

Jeff Nichols se lance dans le super-héros, mais bien sûr, à sa façon.

Le réalisateur annonçait un film dans la lignée de Starman ;
au vu de cette bande-annonce, il ne devrait pas y avoir tromperie sur la marchandise...

Ça ne me tente pas beaucoup ;
mais il n'est pas dit que je n'aille pas le voir, ne serait-ce que pour Michael Shannon qui a toujours excellé sous la direction de Nichols.

Vu la seconde saison de Masters of Horror
(à l’exception de Péchés de jeunesse [We all scream for ice cream], par désintérêt pour les histoires de clowns tueurs).

À l’image de la première saison, cette anthologie contient beaucoup de déchets
– sans doute trop, rapporté sur une douzaine d’épisode…

Juste quelques mots sur mes morceaux préférés :



Le chat noir, de Stuart Gordon, reprend l’histoire de la nouvelle de Poe en y intégrant l’auteur en proie à la difficulté d’écrire (la faute à sa passion pour la dive bouteille) et à la tuberculose affectant sa jeune épouse.
Le mélange est habile et sous un épais maquillage Jeffrey Combs livre une belle composition, affichant une large palette d‘émotions.



La guerre des sexes, signée Joe Dante, adapte The screwfly solution, célèbre nouvelle de James Tiptree Jr.
Cette histoire de « fémicide » est un efficace cocktail d’horreur et de science-fiction.
Et que le bête titre français ne vous trompe pas : pour avoir lu à la suite une traduction du texte original, l’adaptation m’a paru honnête.

Vu récemment "Independance Day": pas pu aller jusqu'au bout.

		Citation : "Independance Day": pas pu aller jusqu'au bout.

... Faut dire que dans le genre grosse bouse américaine, ce film se pose là. J'adore l'attaque du vaisseau alien par ce qui reste de l'US Air Force. En particulier l'ex pilote militaire qui n'a pas dessoulé depuis la guerre du Vietnam. Même son avion agricole il a du mal à le piloter. Et pourtant lorsqu'il monte dans l'avion de chasse US dernier cri, il retrouve ses réflexes en un clin d'oeil. Il n'y a pas dire l"armée américaine c'est la meilleure....

Trêves de plaisanterie. J'ai vu Spectre, le dernier James Bond. Pas aussi prenant que l'avant-dernier Skyfall, J'ai l'impression que la production a voulu viser haut en reprenant tous les fils scénaristiques des trois précédents et, répondre à toutes les questions sur le dernier. Dommage... Ca se laisse voir, mais il manque un petit quelque chose

Dans ce milk-shake trop tiède et trop sucré qu'est Indépendance Day, c'est le domaine de vol des F18 qui m'a le plus fait rire, le seul avion de chasse qui négocie les virages au frein à main.