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Sujet proposé le 17/12/2009 à 22h56 par Ultrarat |
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RE : Avatar
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03/03/2010 à 19h04
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Mais non, dès le premier ( enfin le III) épisode Star Wars avait des personnages, des répliques, de la musique, une histoire, une épopée, un sens du récit, et pour l'époque une utilisation poussée au maximum des technologies nouvelles du cinéma.
Avatar est paresseux en tout.
C'est du mauvais cinéma qui se moque de son public.
Je ne parle pas de savoir si vous avez aimé, les gouts et les couleurs...bof, mais la simple analyse critique du contenu cinématographique des deux films.
Franchement Avatar se termine sans suspense, un épisode II n'apportera rien et il n'est pas attendu.
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RE : Avatar
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06/03/2010 à 16h45
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| | | | | | Citation :
Star Wars n'a certainement pas innové dans le domaine de la SF, mais c'était peut-être le premier space opera avec effets spéciaux plutôt pas mal pour l'époque et très GRAND PUBLIC. |
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2001 a été l'un des premiers films sf à sortir du cadre de la série B de l'après-guerre, avec des effets spéciaux assez époustouflants pour l'époque. Les Popofs ne s'y étaient pas trompés en répliquant avec Solaris. Mais c'était effectivement moins grand public.
Star wars a été une des premières séries B avec des moyens. Du coup, on n'y retrouve ni le charme ni l'inventivité que l'on peut retrouver par exemple dans Evil dead, film créatif malgré ses faibles moyens (les plans sur les yeux notamment). Star wars me rappelle la critique que l'immense, le fabuleux Alain Dorémieux faisait au Dracula de Coppola ou Entretien avec un vampire par Jordan (ça doit être dans le 8e Territoires de l'inqiétude je crois). C'est beau, il y a les moyens, mais c'est terriblement fade et sans aucun charme.
Pour la confrontation avec le monde ET, outre Solaris déjà cité (confrontation un peu étrange), je ne peux que faire mon Gutboy et couvrir de louanges Planète interdite. Qui a en plus le grand mérite de sortir Shakespeare de l'académisme habituel, aussi beau soit-il mais toujours un peu conventionnel, comme celui qu'on retrouvera chez Brannagh.
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 06/03/2010 à 16h50
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RE : Avatar
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06/03/2010 à 19h16
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RE : Avatar
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06/03/2010 à 20h39
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| | | | | | aryseldon :
la comparaison entre Avatar et Star Wars je ne la fait que parce que ce sont des produit de "marketing" similaire... donc comparable. |
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Je reviens sur ce point pour préciser mon désaccord.
Le contexte de sortie de ces films (je prends pour Star wars l'épisode IV) sont très différents, leur marketing n'est pas similaire.
Pour Star wars, George Lucas était un réalisateur encore inexpérimenté.
Son premier film, SF, l'austère THX 1138, s'était bien planté au box-office (moins de 3 000 000 de dollars de recette)
Son second, par contre, American graffiti (chronique adolescente avec le Ron Howard de Happy days) avait connu un vif succès et franchi la barrière symbolique des 100 000 000 de dollars.
Mais de là à ce que le public attende impatiemment son nouveau film de SF...
Quant à l'appui des studios, pour ce que j'ai lu de l'histoire de Star wars, il était pour le moins frileux.
Pour Avatar, James Cameron restait sur le succès record de Titanic et, avec Terminator 1 & 2, Aliens et Abyss, il était une valeur sûre du cinéma de SF, aux yeux du public et des studios.
Si on doit vraiment comparer Avatar à un film de Lucas, il me semble plus adéquat de choisir La menace fantôme, aux conditions de sortie bien plus proches : retour d'un réalisateur culte au cinéma avec plus de 10 ans sans long-métrage, effets spéciaux derniers cris dans l'élaboration desquels est impliqué ce réalisateur, merchandising...
Hélas, cet épisode I est ce que je qualifierai, pour reprendre ton expression, de "mauvais cinéma qui se moque de son public" :-s
| | | | | | morca :
Je suis bien d'accord, et je ne dis pas que ça a apporté à la sf. Je dis que c'est peut-être le premier vrai portage sur grand écran du space-op (fantasy si on veut) - ce qui explique son effet (et qui justifie l'idée d'innovation - si on considère qu'on peut innover en tout même le pire)... |
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| | | | | | Gracie :
Star Wars n'a certainement pas innové dans le domaine de la SF, mais c'était peut-être le premier space opera avec effets spéciaux plutôt pas mal pour l'époque et très GRAND PUBLIC |
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Dans cette perspective, je plussoie.
| | | | | | Olivier :
(...) me rappelle la critique que l'immense, le fabuleux Alain Dorémieux faisait au Dracula de Coppola ou Entretien avec un vampire par Jordan (ça doit être dans le 8e Territoires de l'inqiétude je crois). |
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Tu crois bien :
" (...) place aux gros moyens. Tout ça pour quoi? Pour aboutir à quelle idée de génie? Eh bien, tout simplement à la enième résurrection des vieux mythes (mais attention, plus question de bouts de ficelle commme avant, maintenant on travaille dans la qualité haut de gamme). Ce qui nous a valu successivement le Dracula de Francis Ford Coppola, le Frankenstein de Kenneth Branagh et Entretien avec un vampire de Neil Jordan (d'après le roman d'Anne Rice) : des films ambitieux, sompteux, léchés, bien clean, académiques dans le ton sinon dans la forme... et passablement barbants ! Pas d'émotions violentes, ni surprises ni frissons, pas un seul de ces temps forts chargés d'attente anxieuse qui devraient précéder les péripéties-chocs (pour la bonne raison qu'elles sont absentes). De la belle cuisine sans saveur, des plats appétissants à l'oeil mais où le maître queux a oublié le sel et les épices."
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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : Avatar
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07/03/2010 à 13h16
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| | | | | | Dorémieux :
"(...) place aux gros moyens. Tout ça pour quoi? Pour aboutir à quelle idée de génie? Eh bien, tout simplement à la enième résurrection des vieux mythes (mais attention, plus question de bouts de ficelle commme avant, maintenant on travaille dans la qualité haut de gamme). Ce qui nous a valu successivement le Dracula de Francis Ford Coppola, le Frankenstein de Kenneth Branagh et Entretien avec un vampire de Neil Jordan (d'après le roman d'Anne Rice) : des films ambitieux, sompteux, léchés, bien clean, académiques dans le ton sinon dans la forme... et passablement barbants ! Pas d'émotions violentes, ni surprises ni frissons, pas un seul de ces temps forts chargés d'attente anxieuse qui devraient précéder les péripéties-chocs (pour la bonne raison qu'elles sont absentes). De la belle cuisine sans saveur, des plats appétissants à l'oeil mais où le maître queux a oublié le sel et les épices." |
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Si ce gars connaissait son affaire en matière de cinéma, et surtout d'effets spéciaux, il aurait certainement remarqué que les techniques utilisées par Coppola dans son Dracula datent toutes de... 1910. C'était d'ailleurs un pari qu'avait fait le réalisateur de monter un film d'horreur contemporain sans utiliser de technologies ultra-sophistiquées pour lesquelles il n'a que peu de sympathie. Alors pour ce qui est des "gros moyens" que dénoncent Dorémieux, franchement il aurait mieux fait de fermer sa gueule...
| | | | | | aryseldon :
Mais non, dès le premier ( enfin le III) épisode Star Wars avait des personnages, des répliques, de la musique, une histoire, une épopée, un sens du récit, et pour l'époque une utilisation poussée au maximum des technologies nouvelles du cinéma. |
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Lol ?
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 « Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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dernière édition : 07/03/2010 à 13h17
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