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oman

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Une forme de guerre

Ian M. Banks


Une forme de guerre
Traduction : Hélène Collon
Illustration : Jackie Paternoster
Titre original : Consider Phlebas
Première parution : novembre 2004

 Pour la présente édition :

Editeur : Robert Laffont
ISBN : 2221103467

Ce livre est noté   (5/5 pour 1 évaluations)


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La critique du livre
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" Le vaisseau n’avait même pas de nom. Pas d’équivalent, l’unité usine qui l’avait construit ayant été évacué longtemps auparavant. Pour cette même raison, il ne comportait ni espaces habitables ni cabines. Pas de numéro de série, pas d’affectation précise au sein de la flotte : c’était un bâtard fait de bric et de broc dont les pièces provenaient de cuirassés d’espèces différentes ; et s’il n’avait pas de nom, c’était parce que l’élément usine n’avait guère eu de temps à perdre avec de telles subtilités… "

Ce roman est mon préféré de la saga de la Culture, disons le tout de suite.

Et pourtant, sa structure et sa trame sont pourtant classiques.

Elle met en scène Horza, un métamorphe, qui est en outre l'un des derniers survivants de son espèce.
On est en plein dans la guerre qui oppose la Culture et les Idirans, qui est un peuple guerrier, violent, destructeur... du point de vue de la Culture, donc du mauvais côté. Horza s'est donné pour mission une vendetta contre la Culture...

Ce roman traite de la mort sous différentes forme. La première est tout d'abord celle de Horza, de sa race pourchassée car potentiellement dangereuse du fait des métamorphoses dont elle est capable. Et malgré tout, Horza va au combat, au bout de lui-même, quitte à laisser s'éteindre son espèce après lui.
C'est une guerre insensée, car il est seul contre cette gigantesque "structure" qu'est la Culture.

Le deuxième point est cette guerre entre la Culture et les Idirans, ce qui est un gros échec pour la Culture, elle qui a entrepris sa politique d'annexion depuis des millénaires. L'interventionnisme de la Culture est pourtant sa grande force grâce à sa section Contact. Cette Culture qui se targue de pouvoir convertir tout à sa cause, à son idéologie, a cette fois ci échoué. Et cet échec aura de grandes conséquences pour les Idirans (voir le sens du vent dont on voit le résultat bien des années après) mais dont on ignore, sur le moment, l'issue tant la rage de vaincre des Idirans est impressionnante.
Pour la première fois, la Culture doute.

Et Horza dans tout cela ? Un grain de sable. Son espèce ? Un souffle de vent.

Ce roman est historiquement le premier de la saga. Nul doute que

Banks

n'avait pas encore pour projet de créer sa saga, mais ce premier roman est incontestablement la preuve que cet auteur avait de l'or dans les doigts. Aucun auteur de space opera ne lui arrive à la cheville. Je prends la responsabilité de cette phrase et l'assume pleinement.
C'est donc par un roman épique, cataclysmique, aux nombreuses scènes d'action, au drame croissant de son personnage principal et desespéré, que la Culture est née.

Banks

a véritablement mis son pied dans mon panthéon personnel avec ce roman plutôt classique, mais prenant.

Un bien beau moment de space opera qui m'a conquis tout de suite, dès les premières phrases, les premiers mots. Suis-je objectif ?...




Horza, l'un des derniers métamorphes, peut modifier sa forme à sa guise, ce qui en fait une redoutable machine de guerre.
Il s'est engagé, aux côtés des Idirans, dans une croisade personnelle contre la Culture, cette immense société galactique anarchiste, tolérante, éthique et cynique.
Mais son combat n'est qu'une escarmouche insignifiante dans la grande guerre qui embrase la Galaxie, entre la Culture et les Idirans fanatiques.
Une guerre anachronique : une guerre de religion.

Après "L'Homme des jeux" et "L'Usage des armes", voici le troisième volume de la série de la Culture, la plus grande épopée galactique depuis "Fondation", "Dune" et "Hypérion".


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