Sf et génétique...

Une dystopie est un récit de fiction se déroulant dans une société imaginaire. La dystopie s'oppose à l'utopie en ce qu'au lieu de faire l'apologie de ce monde, elle en dénonce les défauts. La différence entre contre-utopie et utopie tient moins au contenu (car après examen, nombre d'utopies positives peuvent se révéler effrayantes) qu'à la forme littéraire et à l'intention de son auteur.

Cette forme littéraire a été rendue célèbre par Le Meilleur des Mondes (1931) d'Aldous Huxley, 1984 (1948) de George Orwell, et, dans une moindre mesure, par Nous Autres (1920) de Ievgueni Zamiatine.

Les mondes terrifiants décrits dans ces deux romans, et surtout dans 1984, ont laissé à penser qu'une contre-utopie était, par définition, la description d'une dictature sans pitié. L'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de contre-utopie tout texte d'anticipation décrivant un avenir sombre.

Il est probable alors que si la SF est inscrite dans nos gènes alors c'est un gène recessif car le monde dans lequel nous évoluons est loin d'être une utopie.

sur le sujet des utopies et l'abus de certains termes voir :

http://culture-sf-studies.xooit.com/t33-Utopie.htm

ou

http://culture-sf-studies.xooit.com/t20-Utopies.htm?start=45

Pour en revenir à la base, soit à la question posé innocemment par morca, l'homme en noir, une réponse plus aboutie de la précédente (de mon clavier).
Le week-end. Le temps de réfléchir, enfin, c'est comme ça que je nomme certaines de mes élucubrations.

Avant de pouvoir déterminer si la lecture de sf tient des gènes ou de l'acquis, plusieurs questions se posent.
Notamment, la lecture est-elle inscrite dans les gènes de l'homme ?
Et subséquemment, est-il valide de parler d'acquis pour un animal aussi primaire ?

Certes ce message n'est pas constructif. J'ai clavioté que que réfléchissais le week-end, pas que ma réflexion était correcte ou quoi que ce soit. :-))

		Citation : Notamment, la lecture est-elle inscrite dans les gènes de l'homme ?

Et si oui. Celui qui l'a écrite dans le code génétique de l'homme maîtrisait-il les règles orthographiques ? Je dis ça parce que vu le nombre d'erreurs de la nature...
;-)

		Citation : Et si oui. Celui qui l'a écrite dans le code génétique de l'homme maîtrisait-il les règles orthographiques ? Je dis ça parce que vu le nombre d'erreurs de la nature...;-)

hum, une majuscule, du déisme ?
Où ai-je rangé le marteau, afin de briser ces chaînes qui entravent le devenir/l'orthographe de l'Humanité.

Et qu'écrire sur la grammaire et la conjugaison ? sans ajouter les fautes de frappes.

Oh, ils nous feront bien une réforme pour faire passer l'orthographe SMS dans un prochain Bescherelle...

Aucuns symptômes récents d'affections (littéro)sciencefictionnesques dans ma famille.
Néanmoins, je n'exclus pas pour autant la voie génétique. Peut-être l'affection découle-t-elle de l'activation d'un gène "dormant" par expositions à des stimuli de diverses natures ?

Le déclenchement d'un engouement SF se produisant souvent vers la puberté, on pourrait soupçonner une influence hormonale (bien que les exemples de Galvin, moi-même et bien d'autres tendraient à prouver que ce n'est pas suffisant...)

Pour mon cas, je soupçonne l'incidence de stimuli d'ordre :

- olfactif : l'odeur du vieux livre de SF lové au fond de la bibliothèque (non loin duquel se tapissaient de vénérables Verne... [note pour moi-même : garder l'hypothèse de Cyril sous le coude..;-]

- visuel : le scintillement psychédélique de 2001, l'odyssée de l'espace (qui sous une gratuité apparente masquerait d'habiles mécanismes subliminaux... Roszak aurait dû ajouter des films de SF à sa Conspiration...)

- auditif : l'association étrange de syllabes propres à dérouter le plus coriace des linguistes :
"Ph'nlgui inglw'nafh cthulhu r'lyeh wgah'nagl fhtagn !"