Sf et génétique...

Et si je trollais moi aussi ? Les temps étant à l'élévation de la pensée comme à la gloire des Lumières :

Pensez-vous que le goût pour la sf soit inscrit dans les gènes ?


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Pardon, j'ai pas pu m'empêcher, faites comme si j'avais rien dit...

Posons la question générationnelle:

- Combien d'entre nous ont un parent qui lit de la SF?

Pas moi, mon père m'a offert mon premier PKD mais n'a jamais lu de SF. Mon frère lit des bouquins de comptabilité et de droit (mais je ne lui parle plus rassurez-vous), une de mes soeurs uniquement de la Fantasy celtique (genre Brocéliande et autres spécialités bretonnes).

- Avez-vous transmis votre virus à d'autres membres de votre famille?

Ouais, pas plus tard qu'il y a deux mois, mon autre soeur, avec Dune. Elle m'a réclamé tous les volumes du coup. Reste à voir si elle continuera dans cette voie.

		Citation : Pensez-vous que le goût pour la sf soit inscrit dans les gènes ?

en fait, j'inclinerai à penser qu'il s'agit plutôt d'une faiblesse du gène de la bonne littérature. Mais là, ça risque d'être trop polémique, comme inclination, aussi ma réponse sera : non, c'est un acquis, enfin l'acquisition de plusieurs dizaines de volumes en réalité. Mais qu'est-ce que la réalité, au sens dickien du terme.

Bon trolling.

Oui.
Mais le gène n'est pas pas dominant...

Mpn père a refilé à peu près au même âge les mêmes livres de SF à moi et à mes 4 soeurs.
Resultats : 3 soeurs out et une soeur fantasy

Arf!

J'en sais fichtre rien si la SF est génétique... Par contre quelques faits bien précis m'ont fait lire de la SF:
- Quand j'étais gosse ma mère m'avait offert mes 3 premiers bouquins de SF (qu'elle avait lus) : Ravage de Barjavel, Slan de Alfred-ze-Great et la mort de la terre de JH Rosny-ainé.
- J'ai toujours eu de longues discussions avec mon père sur la nature de l'univers, sur le connu et l'inconnu. Il m'a fait découvrir vers l'âge de 11-12 ans le magnifique Matin des magiciens de Pauwels et Bergier et m'a ouvert l'accès à sa bibliothèque qui était pleine de cette vieille collection noire Robert Laffont les mystères de l'univers avec du Von Daniken et du Berlitz à gogo sur les OVNIs, l'Atlantide, les civilisations mystérieuses ainsi que des trucs comme la chaine bleue d'Albert Ducrocq et plus tard patience dans l'azur de Reeves.
J'ai passé des nuits blanches (et ça continue toujours au bout de trente ans!) à discuter avec lui de non aristotéliscisme, de nexialisme et de logique étendue (merci Alfred!).

Finalement, la SF ça doit être génétique... :))

D'ailleurs, pour le WE de Pâques, comme je descendais voir ma famille vers Arcachon, mon petit frère (bordelais), m'avais demandé de ramener un petit stock d'une douzaine d'oeuvres SF soigneusement choisies afin de convertir sa compagne. A l'occasion, on a longuement ergoté sur la qualité de la traduction de Dune par Michel Demuth sur laquelle nous étions en désaccord car il pense qu'elle dessert l'oeuvre d'Herbert. Mais, bon, on n'a pas forcément les mêmes gouts, c'est un grand fan de Simak, Silverberg et Moorcock :D

Bref, dans ma famille, on a la SF dans le sang, même si mes parents ne pratiquent pas de manière ostentatoire. D'ailleurs, tout cela me rappelle qu'un des plus cadeaux que j'ai reçus, c'était lorsque mon oncle m'avait offert pour mes 15 ans un CLA de PJ Farmer (les amants étrangers/l'univers à l'envers).


Donc, et AMHA bien sur, la SF, c'est inné. Ce qui n'empêche pas que cela puisse être acquis également. ;-D

ARR !

Remarques intéressantes.

Si oui, comme le dit Bull, on peut modéliser un gène sf, récessif à deux locus, vu les résultats engendrés. Le père de Bull (supposé lecteur) à deux gènes, sa mère en a un. Quant à Gutboy, les deux parents n'auraient chacun qu'un gène récessif.
Pourtant, quelque chose me chiffonne. Dans les deux cas, on trouve une soeur fantasy. Là, je cale...
Egalement, la sf n'ayant pas toujours été, on est en droit de se demander si le lecteur sf est l'effet d'une mutation.

La première hypothèse vdaienne est osée, mais comme elle l'abandonne, je ne poursuis pas. La seconde parait plus probable.

L'idée d'une maladie contractable reste entière, mais je n'ai pas pu, personnellement, la refiler à quiconque dans la durée. Reste à vérifier les biais par lesquels elle pourrait se diffuser. A première vue, ce n'est ni la salive, ni les rapports sexuels.

Mon hypothèse, fruit de longues années de recherche, est que le gène de la SF est pandémique, mais qu'il est artificiellement réprimé par les rayonnements cosmiques dont nous arrosent les Ptigridvéga pour nous maintenir dans l'obscurantisme. Certains individus sont immunisés naturellement contre ces rayons, pour des raisons qu'il est vital de comprendre si nous voulons sauver la planète. ^=^

(je te soupçonne, morca, quand même de me l'avoir refiler ce virus "SF2001", et enfant encore, mode de transmission: ouf ! par le dessin - donc pas génétique pour ma part).

2070 : suite à la recrudescence des lecteurs de sf le gouvernement à décidé de créer des camps/bibliothèques qui leur sera entièrement réservés avec une surveillance optique et labiale constante. en effet la soliloquie etant le syndrome le plus commun de cette maladie.
nous avons une médication: la méthode proustienne qui consiste à les assommer de littérature dite classique.
alors n'hésitez pas si l'un de vos proche ce comporte étrangement amenez le nous !

ceci était un flash du ministère de la santé gènétique.

Je ne pense pas que le goût pour la SF soit simplement genetique,par contre il depend AMA de deux facteurs differents :

La perception du livre en général dans le milieu familial,même si les parents ne sont pas de grands lecteurs,comment apprendre ce mélange de respect et d'amour pour l'objet livre.

La tradition culturelle familiale,à savoir si il y a ouverture aux formes de cultures "populaire" comme la SF,le polar,le cinéma,la BD.

Personnellement,mes parents ne lisaient pas de SF mais etaient grand fan de romans policiers,de thrillers,de BD anglosaxonne type Marvel comics et de cinéma.
Les premieres livres de SF que j'ai lu "Demain les chiens" ,Les Slans et "Les plus qu'humain" s'inscrivaient dans ce terreau et ont tout de suite donné lieu à des discussions,sans doute plus que si je m'etais mis à Proust ou Mauriac.
Je me souviens que pour mes Onze ans mes parents m'ont offert "L'histoire de la Science Fiction" de Sadoul qui à été le vrai déclencheur .
Par contre ma soeur à toujours détestée la SF donc pour le gène familial c'est raté.

La SF est un virus qui se transmet par le papier (BD ou roman). Le premier contact est déterminant : si l'organisme réagit assez rapidement, le sujet sera immunisé à la SF de façon presque définitive et sera sauvé. Dans le cas contraire, l'infection gagne rapidement tout le corps, le virus se répliquant en poussant l'hôte à lire toujours plus de SF.
Pour l'hérédité, deux hypothèses s'opposent :
1. Il n'y a pas de transmission héréditaire. La contamination des proches est le résultat de la présence d'un grand nombre d'objets infectés dans l'environnement direct (livres, BD, DVD, ...)
2. La SF est un rétrovirus qui modifie en profondeur le code génétique du malade, rendant la transmission du caractère possible d'une génération à l'autre. La présence avérée de soeurs-fantasy dans certains cas semblent indiquer la présence de mutations et donc appuient cette hypothèse (il serait souhaitable qu'un(e) biologiste s'exprime à ce sujet).