Quel est le meilleur éditeur ? Et le pire ?

Bonjour,
je trouve normal que vous ayez répondu ,

Certains de vos arguments me semblent plus ou moins valables,

on peut voir cela comme une occasion de connaitre des auteurs peu connus, certes, mais cet argument peut aussi avoir "les défauts de ses qualités" : vous n'êtes pas non plus pour autant les "grands sauveurs "de la SF et de la fantasy : je prefère laisser le mythe de l'arche de Noé la ou il est ....

Pour moi ce qui compte c'est le bouquin , l'éditeur ça devrait selon moi pas ou peu importer....
Mais je ne pourfends pas aveuglément la "pub" : si une pub vante les points forts et points faibles d'un produit ...Là ça peut en effet aider les gens a orienter de meilleure facon leurs choix. Je dis cela puisque d'un autre coté il est vrai que votre forte production peut avoir en effet pour avantage de permettre aux gens les plus "critiques" de pouvoir ensuite faire leur choix dans une certaine diversité.

PS: content qu'j Bragelonien s'exprime: les bragelonniens semblent beaucoup plus faciles à joindre sur un forum que quand on téléphone pour des candidatures dites donc...-) (je n'avais d'ailleurs jamais réussi à joindre qui que ce soit en téléphonant maintes et maintes fois chez Bragelonne.. la présence médiatique ne me semblant pas égale à la "disponibilité téléphonique ".....ou alros inversement proportionnelle on va dire....)

merci de vos précisions en tout cas

J'ai lu "l'étoile de Pandore". Je n'ai pas acheté le dernier tome. Je me suis EN-NUY-E et me suis sentis "roulé".

Alors n'essaie surtout pas l'aube de la nuit, du même auteur, bien que ce soit publié par Gérard Klein. :p

Et bien chers collègues forumistes , décidement, que cela leur plaise ou non les gens de chez brage n'ont plus qu'à accepter qu'ils auront toujours des détracteurs et que jamais ils ne nous empêcheront de dire ce qu'on pense réellement d'eux -)

J'étais une bille en éco à la fac mais j'ai retenu au moins une chose: pour moi le bon commerce, le sympa c'est celui qui base les choses sur l'émulation....

En même temps pour ce que je connais d'eux, les gens de chez Bragelonne s'en fichent pas mal. Ils éditent ce qui leur fait plaisir. Ils vendent. Que demander de plus ?

		Citation : En même temps pour ce que je connais d'eux, les gens de chez Bragelonne s'en fichent pas mal. Ils éditent ce qui leur fait plaisir. Ils vendent. Que demander de plus ?

C'est une présentation assez lapidaire mais néanmoins exacte. Depuis trente ans, j'ai vu des tas de réactions plus ou moins violentes pro- ou anti- ceci ou cela. Des énervements contre des auteurs qui vendent bien alors que "ce sont des daubes, à mon avis", des éditeurs classés plus ou moins arbitrairement en "bons" ou "mauvais", des guéguerres de fanzines ou de revues. En tant qu'auteur, j'ai eu des détracteurs dès que j'ai commencé à vendre ou à recevoir des prix. On apprend très vite à cicatriser ;-)
Ca me rappelle une anecdote qui m'est arrivée très tôt dans ma carrière. J'ai un copain bouquiniste (Dominique, de chez Minimum, à Toulouse, que je salue) à qui je disais, quand mon premier roman est sorti : "je suis content, je ne le vois jamais sur les étals des bouquins d'occasion, ça veut dire que les gens qui l'ont acheté l'ont gardé". "Non", m'a-t-il répondu. "Ca veut dire que ton bouquin ne s'est pas bien vendu. La preuve du succès, c'est quand tu atterris chez moi. Là, ça veut dire que tout le monde t'a acheté, pas seulement ceux qui sont a priori convaincus." Et, quelques années plus tard, pour un de mes bouquins suivants, il m'a brandi fièrement deux exemplaires d'occasion qu'il venait de récupérer et m'a dit "On dirait que le métier est en train de rentrer."
Je vous poutoune,

Anecdote bien sympathique...

Je crois en effet que le commerce n'en n'est qu'a sa "préhistoire": il est rare d'avoir vu des boites ne pas vouloir "conquérir le monde de leur secteur d'activité" mais proner au contraire l'emulation et l'échange entre eux et leurs confères.... ces "combats préhistoriques" semblent en effet , pour le moment du moins, constituer " un "éternel retour" -)
Je ne crois pas que le nombre d'années veuille forcément toujours signifier quelque chose: la preuve cette anecdote sympathique qui est ici relatée.

Cela dit on trouve des trucs sympas par moments chez les bouquinistes: une vraie mine d'or de vieux documents "épuisés" concernant de vieilles publications sur des légendes très localisées..... (historie de commencer une petit enquête version "x-files" lol) je ne crois donc pas qu'il faille voir les bouquinistes comme une "poubelle à livres"....

		SG-LYON : J'ai lu "l'étoile de Pandore" (...) me suis sentis "roulé".

"roulé" par qui?
L'auteur? L'éditeur? Le critique/chroniqueur qui en a dit du bien? La personne/ami qui te l'a recommandé?

		benoitreveur : Je crois en effet que le commerce n'en n'est qu'a sa "préhistoire"

Et le futur du commerce (et de la publicité) est souvent sujet de SF : chez Kornbluth & Pohl, Dick, Duvic et tant d'autres.

		benoitreveur : si une pub vante les points forts et points faibles d'un produit ...

"Achetez nos produits : la qualité avant tout... y compris les qualités de nos défauts !"
Tu tiens là un concept révolutionnaire! ;-)

Jim je me trompe ou alors il y avait un skteche de coluche qui commençait par en gros "la pub ça s'adresse u-ni-quement aux débiles mentaux...." ??? -)