Mauvais goût?

JC, on avait bien compris ton propos ! ;-)

C’est juste qu’on a un peu envie de plaisanter … Et d’ailleurs puisque tu évoques les milieux dits autorisés, je pense nécessaire d’en donner une définition…juste pour le plaisir :

"[…]Le milieu autorisé c'est un truc, vous y êtes pas vous hein ! Vous êtes même pas au bord. Vous y êtes pas du tout. Bon, le milieu autorisé c'est un truc, c'est un endroit autorisé où il y a plein de mecs qui viennent pour s'autoriser des trucs mais y a que le milieu qui compte.
Et là-dedans y a une poignée de connards qui tournent en rond en s'autorisant des trucs :
"Euh... Qu'est-ce que tu fais là ? Ben j'sais pas, j'vais peut-être m'autoriser un truc, mais c'est vach'ment gonflé. J'hésite ! Euh...[…]".

Merci Coluche.

Pas taper siouplé.

A noter la corrélation directe entre les milieux autorisés et les sources bien informées. Je me demande toujours quelle est la formation nécessaire pour intégrer ces... élites.

		Citation : Aucun adulte de ma connaissance ne pourrait prendre son pied avec les livres étiquetté « enfant », avec HP, si ! HP est de la très bonne littérature enfantine !

Je suis obligé de m'opposer... je n'ai pas pu lire HP, j'ai tenté, mais en fait, c'était en me forcant, parce que logiquement je l'aurais pas lu, mais je voulais tenter de voir ce qu'on y trouvait, notamment ma propre fille...
Evidemment, ça marche pas en partant comme ça...
Quand ma gosse était môme, et qu'elle demandait des bonbecs qui était étalés dans les présentoirs aux caisses, je lui disais non. Et même à quatre ans, je lui disais : réfléchis bon sang, tu vois pas que si c'est mis là juste où les gens non rien d'autres à faire que d'attendre, c'est pour leur donner l'idée de prendre ce dernier truc inutile dont il n'avait même pas envie avant. Si tu veux un jour des bonbons, on va les chercher, mais par pitié, ne laisse pas tes envies être dictées si facilement...
Pourquoi ma fille lit-elle HP ? Parce qu'un adulte stupide (mon ex-épouse par exemple) a cru bon de lui coller dans les pattes. Pourquoi ? Parce que c'est un livre qui apprend quelque chose, parce qu'il est superbement écrit ? Ca m'étonnerait. Juste parce que ça fait évenement, qu'on en parle. Du coup, tout le monde achète, comme Dan Brown, ou Lévy...

Si, si, un adulte peut aimer des livres pour enfants. Moi j'ai aimé, entre autres :

tiens, Prévert, pour faire plaisir à zomver ;), lettre des îles Balladur, qui met en scène la grossièreté du monde, ces généraux, son administration, son fric :
"Quand un dromadaire, sans rien dire, traversait la Grand Place, du pas lent des dromadaires qui parfois s'accélère quand ils sont pressés, un indigène, souvent, l'appelait.
Et il lui offrait un verre de rhum et une tasse de café.
C'était par pure politesse, car il savait, du dromadaire, la légendaire sobriété.
Par pure politesse, lui aussi, le dromadaire se croyait obligé d'accepter, buvait quelques verres de rhum et quelques verres de café.
Et disait même, en titubant, prenant congé, que ce n'était pas du tout tellement mauvais."

Ou, le livre dont je ne suis pas le héros, petit livre plus intimiste, qui décrit des scènes plus réalistes, dont le personnage n'est pas un héros, petites tranches de vie simples, avec ces douleurs quotidiennes :

"Alors, bêtement, je me suis mis à sangloter, tout seul dans ma chambre. Je ne savais même pas pourquoi je pleurais mais je ne pouvais pas m'arrêter. J'entendais qu'on m'appelait, mon père avait poussé la commode pour danser, j'entendais le bruit de leurs chaussettes frottant sur le parquet, parce qu'ils enlèvent toujours leurs chaussures pour danser aux anniversaires, à cause des voisins du dessous.
Puis mon père est arrivé, a fait de la lumière dans ma chambre. Il avait desserré sa cravate et tenait à la main une bouteille de mousseux. J'ai juste eu le temps de cacher mon cadeau sous l'oreiller.
- Tu n'entends pas quand on t'appelle ? il a demandé.
Je me suis mis à pleurer plus fort, alors il a crié qu'on baisse un peu la musique, m'a demandé ce que j'avais à rester tout seul dans le noir le soir de l'anniversaire de ma mère. Comme je ne répondais rien, il s'est mis en colère, disant qu'il en avait assez de rentrer du travail pour trouver des enfants qui faisaient la tête. Ma soeur a dit qu'elle ne faisait pas la tête, qu'il était injuste de dire ça. Ma mère essayait de calmer tout le monde, puis elle a poussé un cri et filé à la cuisine parce que son repas brûlait.
Mon père a dit que je m'y entendais pour gâcher la soirée de tout le monde, m'a mère s'est mise à pleurer aussi, la soirée était vraiment gâchée..."

ou un polar sympa, polar écologique, qui met l'accent sur les dangers de l'utilisation des produits chimiques dans l'agriculture :

"La femme du maître, la Gabrielle, pleurait, sanglotait, se tordait les mains.
A la ferme, c'est son travail, son "mon beurre dans les épinards" comme elle l'appelle, et elle s'en occupe de ses poussins ! Elle les chouchoute, elle les dorlote et elle les vend au marché. Bien, très bien même. Mais là, pour le prochain marché, il fallait reconnaître qu'elle n'aurait pas grand chose à vendre.
Ils gisaient.
- Merde a dit le maître. C'est Verdun !
Verdun c'était une bataille horrible, d'une guerre horrible qu'avait fait le maitre de mon arrière-arrière grand-père.
J'aime pas contredire le maître, mais moi, je trouvais que ça ressemblait davantage à l'accident d'il y a deux ans sur la grande route derrière le champ de betteraves, celle qu'ils appellent la nationale.
Le maître regardait les petits tas de plumess jaunes dans la flaque de sang. La volaille braillait à l'assassin, Noirot et Pépette hurlait à la mort, la pagaille était indescriptible."

ou, encore, sur la croyance, voire sur la connerie des gens, un peu quand même, cette histoire d'un village bien emmerdé, à cause d'un chien qui y traine et qui aurait bien pu voir dieu :
"Et l'ombre de n'importe quel chien désormais, pour peu qu'elle ressemble vaguement à celle de Galeone, fait sursauter tout un chacun. On vit dans les transes. Dès qu'il y a un peu de monde dans les rues, au marché, ou pendant les promenades du soir, le quadrupède est toujours là ; il semble se moquer de l'indifférence absolue de ces gens qui ne manquent pourtant jamais, dès qu'ils sont seuls, de l'appeler en secret des noms les plus affectueux et de lui offrir gâteaux et douceurs. "Ah, ce qu'on était bien dans le temps !" s'exclament maintenant les hommes, comme ça, d'une façon générale, sans rien préciser d'autre. Mais il n'y a personne qui ne comprenne aussitôt. Dans le temps - ce qui veut dire - sans toutefois le préciser - lorsqu'on pouvait faire toutes ses petites cochonneries, se saoûler, courir la gueuse dans les campagnes, et même voler un petit peu, faire les cent coups, et le dimanche flâner au lit jusqu'à midi..."

et j'en passe et des meilleurs...

Effectivement cher Marca, les extrait que tu nous dévoile me semble plus que lisible.
Je suis heureux de constater que la littérature enfantine s'éleve à ce niveau.
D'ailleur si tu peux nous donner des référence plus précises...
Ceci dit, lorsque j'était jeune (disons vers 10 ans) j'alternais allégrement des livre tel que Le grand Maulnes ou Croc blanc avec des Philippe Ebly.
Pour rappele, voici un cours extrait de ce dernier:

Personne ne sut jamais pourquoi Féni s’était levé cette nuit-là. Il avait presque trois ans mais il n’alluma nulle part, et nul ne s’éveilla lorsqu’il sortit de sa chambre et qu’il descendit l’escalier dans le noir. Il était juste assez grand pour atteindre, en se dressant fort sur la pointe des pieds, la poignée de la porte extérieure qui, sans qu’on sût pourquoi, n’était pas verrouillée ce jour-là.
Il ouvrit donc la porte, la referma derrière lui et se trouva dans le jardin, vêtu simplement de son pyjama et chaussé de ses pantoufles. La nuit était chaude, car on était au cœur de l’été. Il n’y avait pas un seul nuage dans le ciel, et c’était la pleine lune. Féni n’eut aucune peine à se diriger vers le fond du jardin, à écarter un peu les fils de la clôture et à partir dans le bois. On le sait par les traces de ses pas, mais ces traces se perdent au-delà du ruisseau des Nains, et Féni n’est jamais revenu…

Ca se lit, mais ça ne casse pas des briques. En tous cas, HP n'a rien à envier aux livre du susnommé...
Et pourtant, dieu sait que j'en ai dévoré...

		Citation : et j'en passe et des meilleurs...

Heureux homme (et heureux enfants); parce que c'est déjà bien beau ce que te nous livres là...

Non Hp c'est sympa quand même. J'aime bien et je précise que je l'ai lu en 1999 soit avant le "potter boom". Ce n'était pas encore connu et ma mère me l'avait pris au hasard à france Loisirs...

et les 3 livres, les premiers présentés, des meilleurs ventes de france loisirs, sont :

les meilleurs ventes France Loisirs

1.Weight Watchers : Les saisons de la minceur
Résumé
Parce que les envies et les besoins alimentaires varient selon les saisons, Weight Watchers a créé des menus adaptés à chaque période de l’année. Retrouvez au fil des mois la joie de flâner sur les marchés et le bonheur de cuisiner. Les idées foisonnent : cuisine gastronomique ou familiale, exotique ou du terroir, il y en a pour tous les goûts et tous les appétits, tous les budgets et toutes les occasions !
Pourquoi on l'a choisi
Plus de 30 années de savoir-faire à votre service, plus de 30 ans que Weight Watchers fait rimer gourmet et légèreté pour notre plus grand plaisir. La preuve : des chefs vous ont concocté ici des menus bien sympathiques. Bon appétit !

2.C'est du propre !
Angelina Romano
Le règne du désordre, de la poussière et des tâches est révolu ! Une escouade de "Monsieur Propre" et de fées du logis transforme votre intérieur en miroir étincelant ! Pour chaque pièce, un quiz évalue rapidement la stratégie à mettre en œuvre et les conseils, trucs et astuces vous guident dans vos manœuvres (rangement, tri ou nettoyage).

Ventre plat en 1 mois
Aude Véret
Résumé
Vous désirez vous sculpter un corps de rêve pour cet été et arborer fièrement votre nouveau bikini ? Voici notre suggestion : 1 mois de coaching à domicile pour travailler de façon efficace et sans lassitude. En 15 minutes d'entraînement par jour, raffermissez vos abdominaux et tonifiez votre ventre.


oké, je sors, pardon, pardon, pardon...

>Morca: lol ça ne m'étonne pas. Les coaches sont une mode. Il n'y a qu'à voir le programme télé ^^
A croire que les gens ont besoin qu'on leur dise ce qu'ils ont à faire.
ça devient dément. Quid de l'éducation ?

Personnellement, je n'aime pas qu'on me dise ce que j'ai à dire, faire et penser :]

		Oman proclame à la face du monde : Personnellement, je n'aime pas qu'on me dise ce que j'ai à dire, faire et penser :]

Flash spécial

Nous apprenons à l'instant que Mr Oman, chroniqueur en sf apprécié pour sa liberté de ton, a été victime d'un kipnapping.
Des témoins stupéfaits affirmeraient que ce crime serait le fait d'un petit groupe d'hommes dont le meneur ressemblerait étrangement à Richard Burton et qui auraient clamé agir au nom d'un certain "Grand Frère".

Souhaitons, pour ses proches, le revoir très bientôt; à la différence du dénommé Joseph K. dont la famille est toujours sans nouvelles depuis qu'il fût appelé à comparaître devant le tribunal...

Le top des ventes de france loisirs fait peur!!!!