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RE : Lire en juin, c'est sain(t) !
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04/06/2011 à 02h50
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Beaucoup de mangas dernièrement et quelques comics.
Le 34ème tome de Berserk de Kentaro Miura. Ce volume est à couper le souffle. Les dernières pages ouvrent la saga à une infinité de possibilités. Après 34 tomes, l'intérêt ne fléchit pas et le récit semble encore bien loin de sa conclusion. Je crois bien que Berserk est, dans la catégorie medieval fantasy, la meilleure histoire que je n'ai jamais lue, tous supports confondus.
Vinland Saga. Mouais, bof, bof. J'ai lu les neuf tomes, j'ai donc un peu apprécié sinon je n'aurais pas été aussi loin mais je n'aurais pas dû lire le début du comic Northlanders peu de temps avant. C'est comme lire Alix après avoir regardé Rome. Je crois que ce qui m'a surtout gêné sont les petits moments d'humour typiques des mangas. Généralement, je les apprécie mais là je préfère le traitement froid, violent, sans aucune concession de Northlanders.
Dämons, de Hideyuki Yonehara. Lu le premier volume, survolé les deux suivants. Totalement inintéressant. Récit sans aucune surprise, dessins peu convaincants, personnages sans charisme. La vie est trop courte pour que je lise les 13 volumes.
Gunnm Last Order, tome 14. Arghhh ! Horrible cliffhanger, le livre s'arrête juste quand commence la finale du Zott ! Grmbl, je veux connaître la suite moi ! Les premiers volumes de Last Order ne m'avaient pas convaincu de l'utilité de cette suite. Puis le long passage sur les vampires m'avaient franchement endormi. Mais maintenant j'adore. La description des sociétés de Jupiter, Mars, Vénus... est passionnante. Cette mue du post-apo au space opera est une réussite.
Les 6 premiers volumes de Black Lagoon. Agréable surprise. Je ne suis ordinairement pas très fan des histoires avec des flingues où on se tire dessus toutes les deux pages mais là ce n'est pas mal du tout. Le premier tome est plutôt lent. Puis au deuxième tome, l'auteur embraie sur un excellent récit avec deux gamins, un frère et une sœur, devenus des tueurs déments après avoir été forcés à participer à des snuffs movies pédophiles. À partir de là, ce ne sont plus juste des histoires de flingues, ça reste très violent bien entendu, mais il y a un fond intelligent, une réflexion dans les sujets abordés, qui m'a réellement accroché.
Darkwing Duck, vol. 2 : Crisis On Infinite Darkwings. Alors que le premier volume parodiait The Dark Knight Returns, on est ici en plein Crisis On Infinite Earths. Negaduck (Sinister Mask) kidnappe les différentes incarnations de Darkwing Duck (Myster Mask) et les lâche sur l'original. L'histoire est plutôt simpliste et sert surtout d'alibi aux auteurs pour un gros délire bourré de canards. Myster Mask en Doctor Who, Myster Mask en joueur de Tron, Myster Mask en Indiana Jones, Myster Mask en boule de Bowling, Myster Mask en Roger Rabbit... tout y passe. C'est plaisant mais les auteurs ont intérêt à travailler leur scénario s'ils veulent faire durer la série.
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dernière édition : 04/06/2011 à 03h16
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