Les livres qui nous font voyager dans le temps

Perso, je n'ai rien qui me vienne à l'esprit là dessus... mes lectures sont suffisamment déconnectées de la réalité pour ne rien me remémorer à la pensée de l'une d'elle. Quand je repense à un livre je me souviens de l'hisoire, de mon sentiment à son égard, mais point de l'environnement dans lequel le l'ai lu. Je dois être trop absorbé quand je lis.

Pas de la sf, mais j'ai un souvenir assez net de mon environnement lors de la lecture d'American Tabloïd d'Ellroy.

Rien de bien spécial cette environnement, une bonne grosse journée d'été caniculaire où le pieux qu'on puisse faire est de se caler dans un fauteuil et de ne pas en bouger.
Dont acte, livre lu en deux grosses tranches de plusieurs heures.

Du même auteur, White Jazz fut lu intégralement dans le train. D'où une forme d'assimilation.

En sf, je ne crois pas avoir de souvenir particulier, hormis la lecture de La foudre au ralenti de Pelot qui s'accompagna d'un magnifique temps orageux, lourd à plaisir.
Poisseux, tout comme le roman.
Très ton sur ton, tout ce que j'aime.

Oui, je sais ça fait beaucoup de considérations météorologiques.

J'ai cette impression avec la musique mais beaucoup moins avec les livres.
Sans doute parce que sur une période donnée je peux avoir ecouté une centaine de fois le même album alors qu'il est materiellement impossible de faire de même avec un livre...

Des souvenirs de livres liés à certains moments j'en ai comme tout le monde. Mais à part peut être Dune*, je n'en vois pas de vraiment marquant. J'ai plus l'impression qu'ils hantent les bordures de mon subconscient.

* je me rappele à 18 ans de m'être tapé Dune, le Messie de Dune, les Enfants de Dune et l'Empereur Dieu dans la même nuit. Je m'étais couché vers 10h00 et j'avais commencé ma lecture, j'avais lu jusqu'au petit jour. Je me rappèle d'être ressorti du dernier un peu groggy, ahuri de l'heure qu'il était. De ma lecture il me reste ce bruit de la pluie sur les carreaux de ma fenêtre et du violent dans les arbres ( c'était l'automne ) alors je plongeai dans le désert chaud de Dune.

Par contre j'ai plus le souvenir de moments liés à des livres. Ainsi d'endroit, de moments, que je parcoure et où, tout d'un coup, s'impose le passage d'un roman qui semble s'y adapter parfaitement. Comme si l'auteur avait écri ce passage, ce roman, en le connaissant lui aussi.

Ceci dit, je mentais plûs haut en disant que je n'avais pas de souvenirs liés à des moments.J'en ai et tous de même nature. Depuis plusieurs années mon plaisr est d'allé au restaurant en emportant quelques bouquins avec moi. Donc mes moments sont gustatifs. Je prends mon livre d'une main et je commence à lire tout en dégustant ma nourriture que j'ai préalablement découpé en de petites portions facilement maniable à la fourchette. Souvent, tellement pris dans la lecture, quand j'ai fini mon assiette, il faut que le serveur m'interroge plusieurs fois avant que je raccroche à la réalité. Alors évidemment tous mes souvenirs n'ont pas forcément la même valeur. Mais de la Fantasy ou du policier historique ( Moyen Age ) dégustés dans un auberge campagnarde, c'est le pied.

		Citation : stealrige s'est tapé Dune, le Messie, les Enfants, l'Empereur-dieu en une nuit

Alors là tu m'assoies stealrige! Ca doit bien faire dans les 1500 pages en quoi, 8 ou 9 heures?
J'ai jamais essayé de telles performances (pour moi c'est à la fois un marathon et un sprint, il me faudrait au bas mot 2 jours)
Le plus impressionant est d'avoir terminé l'Empereur dans la foulée, au petit matin, sans faiblir!

		"stealridge" : policier historique ( Moyen Age )

euh?? tu m'éclaires?

		Citation : "stealridge" : policier historique ( Moyen Age )

Frère Cadfael ou alors le Juge Ti?

Globalia me rappelle une sale grippe qui m’ a clouée tout un week-end au pieu. Ceci est à l’origine de l’idée de présenter ma fiche de lecture de ce roman comme s’il s’agissait de la notice d’accompagnement d’un médicament. ;D

Le Dieu venu du Centaure me renvoie trente ans (arrrgh !) en arrière. Il m’a été offert par mon petit ami de l’époque (aujourd’hui monsieur zomver) qui voulait me faire découvrir la SF. J’ai dévoré ce livre. Je me souviens avoir ensuite passé toute une soirée à en parler avec lui, au resto. Il n’a, je crois, pas pu en placer une car le petit rosé bien frais qui accompagnait la pizza m’avait rendue extrêmement loquace. Depuis, il se méfie avant de lancer une discussion sur la SF ! ;D

Le grand silence de Robert Silverberg me fait remonter le temps de deux ou trois ans en me remémorant de bons moments passés sur le forum du Cafard Cosmique,. La discussion sur ce livre avec Dark Schneiderr avait été passionnante et constructive. Un excellent souvenir.

En fait, si je me rappelle rarement où j'ai lu un livre pour la première fois, j'ai beaucoup plus d'associations d'idées entre des livres et la personne (ou même la bibliothèque !) qui me les a fait découvrir :

- ma soeur qui m'a fait lire mes premiers Asimov, mes premiers Ténébreuse, mes premiers C.J. Cherryh, la Stratégie Ender, le cycle de Dune,
- mon frère à qui j'ai emprunté le cycle du A, le cycle des Fourmis, "Pourquoi j'ai mangé mon père" (un de ses livres cultes), et bien d'autres,
- ma belle-soeur qui m'a fait découvrir le cycle de l'Assassin Royal,
- mon voisin de cours de math en terminale (j'ai oublié son prénom, honte à moi, mais je parierais volontiers sur Matthieu) qui m'a fait découvrir Lenteric en me prêtant "La nuit des enfants rois",
- Hélène en école d'ingé qui m'a prêté notamment la série Pern, la série Star Wars et les BD de la série ElfQuest,
- Manue, ma prof d'équitation, qui m'a prêté plusieurs Homeric,
- Caro, dont je connaissais la bibliothèque tellement par coeur qu'il m'arrive encore de penser posséder un livre alors que je lui ai juste emprunté une vingtaine de fois (ça aide de partager un appartement !), adepte de policiers, qui m'a fait découvrir Clancy, Follett et bien d'autres,
- la bibliothèque municipale la plus proche quand j'étais au collège, où j'ai laborieusement emprunté un à un et sur une très longue période la vingtaine de tomes des "Etalon Noir" quand j'avais une douzaine d'années,
- la bibliothèque de mon lycée où j'ai emprunté "Autant en emporte le vent" en un énorme pavé imprimé sur papier bible,
- etc.

En fait, je pense pouvoir associer au moins la moitié des bouquins que j'ai lu à la personne qui me les a conseillés/prêtés ou à la bibilothèque où je les ai empruntés !

		Citation : Pourquoi j'ai mangé mon père

J'adore, j'ai passé une partie de la nuit à le relire il n'y a pas longtemps...