Les futurs classiques de la SF

Je verrais bien Neal Stephenson en futur classique.

Ah oui ! Neal Stephenson !

		Citation : Ah oui ! Neal Stephenson !

Bis

Mais pour quel(s) titre(s) ? Snow crash (1992) ? Cryptonomicon ? Autre(s) ?

		tj : hon hon trop vieux.....le premier : Hyperion : 89 , le dernier smurch d'endymion, là , 97 ....

Ben oui, c'est ce que je disais/pensais : déjà un classique.
(Enfin, pas le smurch...)

		Citation : Ah oui ! Neal Stephenson !

+1
J'ai failli citer le Samouraï virtuel, mais c'est quand même plus tout récent (1992) :-P.
Cryptonomicon par contre date de 1999, mais je ne l'ai pas encore lu (mais bon, il est dans ma PAL)

		Citation : Mais pour quel(s) titre(s) ? Snow crash (1992) ? Cryptonomicon ? Autre(s) ?

oui , et si le snow crash est trop vieux , alors le Baroque Cycle

Le Livre de Cendres, de Mary Gentle.

		Citation : Le Livre de Cendres, de Mary Gentle

En quoi ?
Parce que précurseur d'un courant qui tend à se développer ou par ses qualités intresèques ?

Anathem de STEPHENSON (vu le bien que l'on en dit).

Christopher PRIEST, je l'espère (La fontaine pétrifiante, Les extrêmes, Le prestige, La séparation...)
Tom PICCIRILLI : un choeur d'enfants maudits (pour l'ambiance)
Lucius SHEPARD
Greg EGAN

Côté français : Thomas DAY (La voie du sabre), Stephane BEAUVERGER (même si j'ai des doutes sur sa connaissance auprès des lecteurs), Philippe CURVAL (Lothar blues)

faut voir : Norbert MERJAGNAN, Jerôme NOIREZ, Catherine DUFOUR, Alain DAMASIO, Jacques BARBERI, Xavier MAUMEJEAN, autant d'écrivains dont le talent est reconnu mais d'autres arriveront qui seront à leur tour connu et tous ces auteurs seront-ils en rayon dans nos chères librairies ? Beaucoup moins évident que les cycles de fantaisie...

ps : Quid de DANTEC ?

		tj : le Baroque Cycle

Ce futur classique sera-t-il un jour traduit en France ? Cela semble compliqué :-(

Et puisqu'on en est à ce qui n'est pas (encore) publié chez nous, je rajouterai The yiddish policemen's union, l'uchronie juive de Michael Chabon : doublé Hugo/Nebula pour un auteur renommé par ailleurs (prix Pulitzer pour Les extraordinaires aventures de Cavalier & Clay).

		lacroute : "Le prestige" de Priest

Celui-ci ne s'est pas imposé de suite. Sa première parution a reçu un accueil discret.
L'intérêt du public a été relancé par la sortie du film couplée aux rééditions poche et grand format.

Possible que d'autres textes connaissent ce cas de figure.

		sandrine : les nouvellistes passent mal à la postérité.

C'est pas juste.

D'autant que des auteurs reconnus outre-atlantique ne sont pas toujours très visibles en France, à l'exemple de Connie Willis, une liste de prix longue comme le bras par là-bas, pas de rééditions de ses recueils par ici...

Oh que oui, ce n'est pas juste.
N'importe quel roman, même le plus titré, reconnu, classé incontournable, décrété classique, adulé chef-d'oeuvre peut se permettre des longueurs, des a-peu-près, des faiblesses dans le flot de son propos.
Pas de pitié pour la nouvelle. Elle se doit d'être brillante, inspirée, sans faille de bout en bout pour pouvoir prétendre au piédestal.

Autre chose: à mon sens, les futurs classiques de demain, doivent et devront remplir tant de critères (déjà évoqués plus haut) que bien peu franchiront la barre.
_L'originalité totale de thème. En se séparant des idées de jadis remis à al sauce du jour via une nouvelle forme.
_L'atemporalité scientifique. Ici je vois mal la hard-science actuelle suvivre à des erreurs révélées dans le futur.
_Un fond sans forme. En bref des idées brillantes sans mots qui vont autour.

Des trois items, il est bien évident que ma propre sensibilité les a émis et qu'une opinion autre verra le problème de manière différente.
En conclusion, les chef d'oeuvre des uns ne seront pas ceux des autres et 'il faudra une entité commune pour définir un moyen terme.

Oh là, je ne sais pas si j'ai été clair.

Le Prestige. Je ne propose ce titre qu'en tant que roman, n'ayant jamais eu le plaisir de voir le long métrage. Mais, jim, tu as sans doute raison sous un autre angle. Sa chute est visible au bout du temps du visionnage qui est plus court que le temps de lecture. Or cette mise en abîme est indispensable au roman. Si elle rendue caduque par le long-métrage elle casse le statut potentiel du roman comme incontournable.