Lectures d'avril, lectures (f)utiles

		Citation : Tu n'as pas donné ton avis sur l'Attrape-cœur, alors? alors?

Comme dirait la personne qui me l'a passé et qui résume bien la chose : C'est que ce bouquin a quelque chose. Quelque chose de pas clairement identifiable mais de terriblement attachant, qui serre fort le palpitant face au spectacle banal du quotidien en milieu humain, en le parfumant des arômes de l'ironie désabusé d'un adolescent paumé, lucide, et touchant. Sensation que ce bouquin ne révèle rien de bien neuf, et c'est sûrement exact, surtout pour nous lecteurs avertis de 2010, mais pourtant, je ne cracherais jamais sur une recette unique de poésie désenchanté rendue pleine de vigueur par l'humour mordant.

est-il utile de plussoyer sur Herman Hesse et Salinger. Je plussoie cependant. Sur ce dernier, je trouve que le passage sur la tombe du frère sous la pluie est superbe...

++ aussi pour Hermann Hesse et J.D Salinger... Il y a d'autres Hesse qui m'ont plu, Siddhartha et Le jeu des perles de verre, qui est un livre d'anticipation. L'attrape-coeur, il faut impérativement le lire en anglais.
Perso en ce moment je lis la Tour de verre de Silverberg. Pour le moment, bof, bof... Pas nul, non, mais bof bof... Décidément jusque là il y a que L'oreille interne + quelques nouvelles genre Sailing to Byzantium qui m'ont plu chez Silverberg... Je trouve que ses histoires sont construites sans subtilités, très carrées. C'est le cas de la tour de verre... Les monades urbaines, j'ai trouvé que c'était une cata...

Vérification faite, j'ai déjà lu un texte de James Tiptree Jr...

Il s'agissait de la nouvelle En épargnant la douleur (Painwise) dans Histoires de médecins; elle commence ainsi :
" Il était expert en matière de douleur. Il pouvait l'être, puisqu'il n'en éprouvait jamais.
Quand les Xénons lui appliquèrent des électrodes aux testicules, il fut amusé par les jolies petites lumières."

Rhooooô !

		BC : la Tour de verre de Silverberg

Je l'ai récemment arrêté en cours de lecture.
Très carré ? Oui, c'est le mot. Trop.

Poussière tu seras de Sam Millar, une vraie révélation. Un roman noir fignolé au cordeau, entre Le comte de Monte-Cristo et Ken Bruen (chapitres courts, alternant les points de vue). Et au final, une bonne claque de noirceur façon David Peace.
Je recommande. Chaudement, mais pas aux déprimés.

Vous avez penser quoi de La Voix des morts ?

Deux possibilités :
Un film
Un roman. Mais intitulé La lumière des morts...

C'est pas le titre d'un des volumes d'Ender d'Orson Scott Card également ??

Ah oui !
Mea culpa.

ps : Card est-il Lyonnais ?

... Master Card au crédit Lyonnais, oui oui.
--->