Lectures : en 2020, pas de livres vains

Pause dans le Chiang après avoir lu les trois premières nouvelles, assez inégales.

Je replonge dans Les yeux de la momie de Manchette.
C'est toujours aussi formidable, érudit, alerte, drôle, méchant. Bref, un bonheur.

Ombres tueuses de Daniel Walther est un recueil court mais bien sympathique, avec des récits se déroulant dans des décors variés.

Le protagoniste de la première de ses nouvelles se trouve sur la côte adriatique quand il tombe dans les bras d’une lamie à forme humaine.

Le second, traqué par un despote dans une sorte de Mitteleuropa enneigée, trouve refuge chez trois sœurs (les Parques ?)

Les troisième et cinquième souffre d’obsessions, diurnes ou nocturnes, pour une île en apparence déserte et une antique cité de la jungle vénézuélienne.

Entre temps, le quatrième nous aura fait le coup de la panne de voiture, dans la forêt, un soir d’orage (gare aux chiens de foudre !)


J’attaque le Livre d’or de Philip José Farmer.

Piège infernal de Marc Agapit un Angoisse de 1960 .

J'ai terminé Killdozer/Viol Cosmique de Sturgeon.
Le premier texte aurait pu faire parti d'un recueil de Stephen King comme Danse macabre ou Minuit 2. Il n'était pas déplaisant.
Le second est beaucoup plus proche de Les plus qu'humain est donc un ton au dessus.

Je suis sur La plage ultime de Ballard.

Le recueil La plage ultime : lu et relu. Un trip comme c'est pas possible

Pas encore lu mais en PAL. Je ne sais pas trop pourquoi mais je trouve que le titre colle parfaitement à l'univers ballardien.

		Citation : Le recueil La plage ultime : lu et relu. Un trip comme c'est pas possible

Pas mieux.
Un recueil fabuleux.

		Citation : Ombres tueuses de Daniel Walther est un recueil court mais bien sympathique, avec des récits se déroulant dans des décors variés. Le protagoniste de la première de ses nouvelles se trouve sur la côte adriatique quand il tombe dans les bras d’une lamie à forme humaine. Le second, traqué par un despote dans une sorte de Mitteleuropa enneigée, trouve refuge chez trois sœurs (les Parques ?) Les troisième et cinquième souffre d’obsessions, diurnes ou nocturnes, pour une île en apparence déserte et une antique cité de la jungle vénézuélienne. Entre temps, le quatrième nous aura fait le coup de la panne de voiture, dans la forêt, un soir d’orage (gare aux chiens de foudre !) J’attaque le Livre d’or de Philip José Farmer.

Un bon condensé du meilleur Walther, de son art de revisiter la femme fatale à son approche érudite et personnelle des mythes, jusqu’à la mittleeuropa indéterminée, et aux jungles moites (je me souviens d’un texte magnifique sur le Brésil, avec sa prose poétique singulière.
Je te conseille vivement toute sa production en DLE : c’est sublime, tant les deux romans que son recueil.

Quant à Farmer, l’édition de Chambon est un délice, et les textes sont sublimes, qu’il,parle de Carmody (malgré mon aversion pour la religion en littérature), King kong ou l’amnésie, c’est fabuleux.
On découvre un autre fpFarmer, loin de ses truculences ou de l’épique.

Je reprends le Chiang avec Le Cycle de vie des objets logiciels qui s’annonce magnifique.

Le Marchand et la porte de l'alchimiste est un beau mix entre hard-sf versions paradoxes temporels et conte oriental.
Expiration est un texte magnifique sur la découverte de soi, quoique froid. Il m’a rappelé ce texte de Matheson (dont le titre m’échappe) où un type se coupe en se rasant et voit qu’il saigne de l’huile, à sa grande stupeur.
Ce qu'on attend de nous est une short-short à l’humour assez nerd. Pas mon truc. Cette histoire de bouton m’avait fait penser à la nouvelle éponyme de Matheson, un bijou adapté par Richard Kelly qui y a ajouté une grosse couche de sf.

Le texte de Chiang a d’excellentes idées, vraiment, mais il est beaucoup trop long, et on y sent le programmeur qui se fait plaisir.
Du coup, ça devient vraiment ennuyeux, à moins d’être féru de réseaux, de programmation et de sécurité informatique.

Je commence Voile vers Byzance, troisième et avant-dernier tome de l’intégrale raisonnée de Silverberg.
Et Bob is back !
Pas de texte de commande, mais de l’inspiration. Le premier texte est une sorte de fantastique psychédélique aux accents dickiens. Une ouverture formidable.