Lectures : en 2020, pas de livres vains

L'enfer du décor - G.j. Arnaud .

La petite fille au bout du chemin de Laird Koenig.

Je profite de la réédition de Jack Barron et l'éternité, augmentée d'une volumineuse postface inédite de 50 pages, pour relire ce grand classique autrefois sulfureux.

Latium de Romain Lucazeau

J'ai terminé hier soir Le Réseau Kinakuta, cryptonomicon 2 de Stephenson.
Plutôt copieux et pour lecteur entretenant quelques compétences technologiques, ce livre fut pour moi un délice. Voici une uchronie contemporaine dans laquelle l'auteur a anticipé les nouvelles crypto-monnaies adossées à la blockchain, (type bitcoin, libra ..), dans un récit écrit en 1998 soit environ sept ans après les première études sur les blocs cryptographiquement sécurisées.
Les personnages, l'humour, l'horreur, le dépaysement géographique, le sex, les compétences de l'auteur, et le rythme, ... ce livre est une orgie pour geek, meilleur que le tome 1 qui était déjà très bon.
Le livre est à conseiller à ceux pour lesquels les mots comme "routeur", "linux", "algorithme", "encodage" signifient vaguement quelque chose.

Terminé " Madame Roman " de Thyde Monnierr " , magnifique histoire ; une vieille dame raconte sa vie avec ses drames ...

A l'annonce de la mort de Nick Tosches, je m'étais promis de lire un de ses livres. C'est chose faite avec Dino, où l'auteur, sous couvert de biographie, nous dresse le portrait de la société du spectacle aux États-Unis, avec un Dean Martin plus vrai que nature, mais aussi Jerry Lewis, Sinatra, Sammy Davis Jr, les Kennedy et quelques autres, dont une ribambelle de mafieux. Un vrai roman noir digne d'être adapté par Scorcese. Pas de chance, il a choisi The Irishman de Charles Brandt. On ne peut pas tout avoir. America ! America !

waou le Rat Pack, enfin surtout le trio Sinatra-Martin-Davis Jr
T'as raison, avec la Mafia et les Kennedy ça mériterait un grand film.
Via Peter Lawford interposé Sinatra se voyait ambassadeur d'Italie; Quand Kennedy a pris ses distances il a brisé à coup de masse l'héliport de sa propriété.

Attristé par son tout récent trépas, j'attaque "En approchant de la fin" d'Andrew Weiner.

De Tosches, je n'ai lu que La main de Dante (apparemment peu apprécié au sein de sa bibliographie).
J'avais trouvé ça assez confus mais j'avais bien aimé le style et l'ambiance de film noir.