Laissés pour compte

		Citation : C'est son dernier, non? Plutôt polar, si je me souviens bien

Oui. Une fois n'est pas coutume, c'est la quatrième de couv' qui m'a décidé.

		tleilaxu : Jack Womack n'a pas suscité beaucoup de réactions sur le forum, c'est le moins qu'on puisse dire (je n'ai pas vérifié les 40et quelques pages).

Tu as raison, tleilaxu, il semblerait bien que sur Culture SF, Jack Womack ait été longtemps un laissé pour compte mais plus vraiment depuis que tu es arrivé. ;)

Ton intervention, ici m’a incitée à lire Terraplane, un PDF auchanesque à 1 € et franchement j’ai particulièrement aimé ce livre.
Au-delà de l’intérêt que suscite la découverte d’une Russie et d’une Amérique uchroniques, je garde en mémoire les personnages terriblement attachants de Doc et Wanda, rayonnants d’humanité.
Le texte truffé de néologismes est particulièrement original et on y trouve par endroits de superbes passages comme cette description:

" La voiture bringuebalait sur l’épiderme pavé de la Quarante-deuxième, cahotant sur les lacérations pansées à l’asphalte. Le halo flou des réverbères pendouillait dans le noir, comme les auréoles d’anges pétrifiés par le voisinage de la Terre "

Ce n’est qu’un exemple, pas forcément le meilleur, juste un passage que je viens de relire en refeuilletant le livre pour te répondre. Bref, j’ai beaucoup aimé l’écriture de Womack (mais je n’ai lu que la VF) et je suis ressortie un peu groggy de Terraplane car ce livre est aussi… infiniment triste.

Un jour, c’est sûr, je lirai L’Elvissée.

Vu que tu as aimé Terraplane, one-eyed Zomv', O), L'Elvissée sera un grand moment, à n'en pas douter. J'ai trouvé ce dernier beaucoup plus abouti. En effet on y retrouve les mêmes ingrédients: univers parallèles, décalage temporel,cynisme, persos tout à la fois enthousiasmant et déprimant ; les néologismes deviennent une langue à part entière (dialogues).
Sans être une suite pure et dure, ces deux livres sont très proches et s'inscrivent dans une sorte de cycle de la Dryco, qui comporte, je crois 4 bouquins (2 premiers non traduits).
L'Elvissée reste pour moi l'un des quelques "chocs de lecture" que j'ai eu, un ovni totalement original (je l'avais acheté au hasard, sans rien connaître de l'auteur, mais terriblement attiré par la superbe couverture pdf -une tête d'Elvis (jeune) sur fond de ville futuriste).
Et si en plus, Zomver, tu aimes Elvis et connait ses lyrics (ce n'est pas mon cas), alors là tu nous fera une chronique dithyrambique...